[25] Vu du Doubs n°166 mars 2009
[25] Vu du Doubs n°166 mars 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°166 de mars 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général du Doubs

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 7,0 Mo

  • Dans ce numéro : aux côtés des entreprises contre la crise.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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158 4_vu du doubs_mars 2009 communes du Doubs sur 594 sont inscrites au concours Villes et villages fleuris organisé chaque année par le Comité départemental du tourisme en partenariat avec Floryssage, Franche-Comté Horticulture. 52 d’entre elles, inscrites au palmarès régional, ont au moins une fleur (premier niveau). Mandeure et Montbéliard ont décroché quatre fleurs ! Le jury ira à la rencontre des responsables du fleurissement de chaque commune candidate au cours de la deuxième quinzaine de juillet. Verdict le 5 octobre 2009, à Besançon-Micropolis. Voir notre article page 12. 2040 C’est le nombre de places d’accueil pour jeunes enfants (moins de 6 ans) recensées dans le Doubs en novembre 2008, contre 1978 en 2007. Ces places sont réparties entre 31 haltes-garderies, 27 structures en multi-accueil et 13 crèches. Un peu plus de 200 places devraient voir le jour en 2009, via l’extension de structures existantes et le développement des micro-crèches. Mais c’est environ 2 000 places supplémentaires qu’il faudrait créer pour faire face à la demande, notamment en milieu rural. Voir notre article page 22. 516 200 Tel est le nombre d’habitants du Doubs recensés par l’Insee au 1 er janvier 2006, dernière mise à jour en date. Depuis le recensement de 1999, la population est quasiment stable : + 0,48%. Notre département rassemble 45% de la population franc-comtoise, suivi du Jura (257 400h.), de la Haute-Saône (235 900h.) et du Territoire-de-Belfort (141 200h.). L’excédent naturel est le premier facteur de dynamisme démographique (+ 0,52%) par an dans le Doubs. Il compense le léger déficit migratoire annuel de – 0,04%. L’aire urbaine de Montbéliard a perdu des habitants alors que celles de Besançon et Pontarlier en ont gagné, sur cette période 1999-2006. Cette légère croissance s’est faite au profit des communes de moins de 2 000 habitants, sous l’effet de la périurbanisation, tandis que les centres urbains, relativement, se dépeuplent. Vesoul, Besançon, Pontarlier constituent désormais un axe de peuplement important. 17 363 C'est le nombre d'arbres recensés au bord des routes du Doubs au 8 janvier 2009. Ce patrimoine important est l'objet d'une gestion et d'un entretien attentifs de la part des services du Département. Chaque arbre est expertisé et reçoit régulièrement les soins adaptés à son état et aux contraintes de son environnement. Le Doubs primé Peut-on imaginer plus bel hommage que celui des utilisateurs directs ? Début 2009, la presse touristique française a décerné dans un même élan deux distinctions au Comité départemental du tourisme, outil de promotion du Conseil général du Doubs : un premier prix pour son dossier de presse généraliste, "Intemporel et naturellement tonique, le Doubs", et un deuxième prix ex-aequo pour son dossier thématique, "Tourisme et développement durable, duo gagnant du Doubs". Ces nouveaux prix s’ajoutent aux Étoiles de l’accueil remis au CDT du Doubs par le secrétariat d’État à la Consommation et au Tourisme, en décembre 2007, pour son produit innovant, "Le Doubs séjour". Une preuve supplémentaire, s’il en était besoin, que le Doubs est « une réserve d’idées neuves » ! www.doubs.travel Bravo ! Créée en janvier à Besançon par Sylvain Maurice, directeur du Nouveau théâtre, le Japonais Oriza Hirata et l’Iranien Amir Reza Koohestani, la pièce Des utopies ? est à l’affiche du Festival international des Arts de Tokyo, du 23 au 29 mars. C’est « un des plus grands festivals du pays, à l’instar du Festival d’automne en France », selon le dramaturge japonais. Écrite en trois langues et interprétée par neuf comédiens, la pièce tournera ensuite en France à partir d’avril. Les auteurs espèrent une programmation dans un festival iranien en 2010.
I vies du Doubs I Ksénia Lutovinova, ambassadrice de l’Énil de Mamirolle Une école ouverte sur le monde Les compétences à l’international de l’École nationale d’industrie laitière du Doubs sont maintenant reconnues, et l’Énil s’ouvre chaque année davantage. Elle accueille dans chaque promo cinq ou six étudiants étrangers, Cette jeune femme russe de 23 ans a été recrutée pour une mission d’interprète et de traduction dans le cadre d’une coopération entre l’Altaï et les Énil (Écoles nationales d’industrie laitière) de Mamirolle et de Poligny. Ksénia Lutovinova est ravie de pratiquer la langue de Molière. Africains ou Asiatiques, qui viennent se former aux métiers de transformation du lait. Les étudiants de Mamirolle, eux, ont la possibilité de faire leurs stages d’été au Canada, en Afrique, en Irlande, Russie... L’Énil accompagne aussi les entreprises à l’étranger, via le transfert de technologie. Pour découvrir les projets et formations de l’Énil de Mamirolle, une journée portes ouvertes aura lieu le 14 mars, après celle du 14 février dernier. Infos sur www.enil.fr En Russie, dans le sud-ouest de la Sibérie occidentale, il est une lointaine région montagneuse, productrice de lait, qui ne demande qu’à se développer. Ces trois caractéristiques font de l’Altaï une partenaire idéale pour la Franche-Comté, laquelle a souhaité mettre en place un projet de coopération décentralisée axé sur la formation. Par leur savoir-faire et leur expertise dans les projets agroalimentaires, les deux Énil de Mamirolle et de Poligny ont été dès le départ associées à ce projet. Un premier échange d’étudiants en formation laitière a eu lieu à l’été 2007. Ksénia Lutovinova est alors chargée d’accompagner ce groupe d’aspirants fromagers de Barnaoul, capitale de l’Altaï, pour assurer la traduction et ainsi faciliter les échanges. À l’issue de cette première mission de deux mois en Franche-Comté, la jeune femme était retournée terminer ses études. Un an plus tard, son diplôme en poche, elle avait posé sa candidature pour enseigner le russe dans l’académie de Versailles. Car, dans l’Altaï, les débouchés pour un profil comme le sien sont rares… Mais au moment de confirmer son choix, Ksénia a été contactée pour ce poste d’interprète destiné à favoriser la coopération amorcée. « J’avais le choix, mais j’ai pensé que ce poste-là était plus intéressant. » Ksénia Lutovinova a quitté sa ville, sa famille et son pays à l’automne 2008 pour s’installer à Besançon. Elle travaille en lien étroit avec Claude Moine qui, en tant que responsable formation de l’établissement, coordonne ce projet comprenant deux volets : l’échange d’élèves et la mise sur pied d’un centre de formation à Barnaoul, sur le modèle des deux Énil qui s’ouvrent de plus en plus à l’international. « Cela me fait vraiment plaisir, tout en étant loin, de faire quelque chose pour ma région Légende », confie la jeune femme. mars 2009_vu du doubs_5



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