« I enfance I La Sommette ouvre grand les portes de sa micro-crèche Après Chemaudin et Avanne-Aveney, la troisième micro-crèche du Doubs a ouvert ses portes à La Sommette. Une formule d’accueil innovante ! Alors que notre territoire se repeuple depuis une dizaine d’années, nous constatons un manque d’assistantes maternelles », fait observer le maire de La Sommette, Jean- Marie Guinchard. « Pour y remédier, nous avons choisi le dispositif des micro-crèches car c’est une formule bien adaptée au milieu rural, plus facile à mettre en œuvre qu’une crèche. Le projet s’est inscrit d’emblée dans le schéma de services du pays des Portes du Haut-Doubs, c’est un élément d’attractivité du territoire. Sur notre bassin de vie de Vercel, Pierrefontaine, Valdahon, il pourrait y avoir deux autres micro-crèches aux côtés des assistantes maternelles, c’est une offre complémentaire. » Cinq jours sur sept, de 7h à 19h Début janvier, la micro-crèche ouvrait donc ses portes à la satisfaction des familles mais aussi des villageois qui avaient vu à regret se fermer l’école, dans le même bâtiment, dix ans plus tôt. Sur près de 150 m², s’organise un appartement lumineux avec sa cuisine ouverte sur la pièce de vie, ses coins repas, toilettes et change, ses deux chambres. Et, pour la belle saison, un jardin. Sylvie Louistisserand, responsable de la structure, encadre quatre assistantes éducatives diplômées qui se relaient cinq jours sur sept, de 7h à 19h. Tandis que la commune assume l’investissement pour la micro-crèche – avec le concours de l’État, du Conseil général et de la Région, elle en a confié la gestion à Familles rurales du Doubs. L’association a pris en charge l’équipement avec l’aide 22_vu du doubs_mars 2009 Hélène, d’Épenoy, à droite : « C’est formidable d’habiter à la campagne et d’avoir le choix du mode de garde de son enfant. Dans une micro-crèche, les parents participent à l’élaboration du projet pédagogique. C’est une bonne initiative ! » Jean-Marie Guinchard, maire de La Sommette. du Conseil général, de la Mutualité sociale agricole et de la Fondation de France. « Entre les aides de la Caisse d’allocations familiales et le crédit d’impôt, le coût final pour les familles est modeste », indique Sylvie Louistisserand. Comme une cerise sur le gâteau ! Le Département garant d’un accueil de qualité L’État a lancé le dispositif micro-crèche, à titre expérimental, en 2007, pour tenter de répondre à la demande forte des familles. C’est une structure plus souple à gérer que la crèche, pouvant accueillir neuf enfants maximum simultanément. Le Conseil général contribue à la mise en œuvre de ce dispositif. « Le Département émet systématiquement un avis sur toute création de places pour jeunes enfants, et cela dans les trois mois précédant l’ouverture de la structure », rappelle Élisabeth Vinit, médecin départemental adjoint de la Protection maternelle et infantile. « Notre rôle n’est pas seulement d’exercer un contrôle, c’est surtout, en amont, de conseiller les porteurs de projet pour qu’ils puissent remplir un service de qualité. » Le Conseil général finance une partie des investissements et du fonctionnement. Il accorde en particulier une aide forfaitaire pour l’accueil d’enfant handicapé. Un guide complet des démarches à accomplir est en cours de finalisation. Renseignements auprès de la direction des Solidarités, service de la Protection maternelle et infantile, 18 rue de la Préfecture à Besançon. Tél. 03 81 25 86 29 |