...I rencontres I Big love, d’Olivier Leblond. Ils exposent au Conseil général Oxydation Le photographe Philippe Racamier et la sculpteure Catherine Ladeuil croisent leurs œuvres sur le thème de l’oxydation. Tous deux partagent une même fascination pour le métal rouillé et le fer oxydé. En donnant un nouveau destin à des matériaux abandonnés, ils incitent le public à voir au-delà des apparences. Ainsi, les personnages expressifs de Catherine Ladeuil nous interrogent-ils sur « l’usure du temps, sur la difficulté à se maintenir en équilibre et d’avancer ». Occidé, série débutée par Philippe Racamier en 1991, pose la question de notre rapport à la nature, à travers une recherche graphique qui mêle abstraction et lyrisme. Oxydation, du 26 janvier au 20 mars, hall du 13-15 rue de la Préfecture à Besançon. Contact : service de la culture, tél. 03 81 25 85 78 Hannah et ses sœurs, de Catherine Ladeuil. 8_vu du doubs_janvier_février 2009 Occidé, de Philippe Racamier. Jaunentraille, de François Mihaly. Strates et traces Tous quatre autodidactes, mais le regard formé par les maîtres modernes, ils partagent une égale curiosité pour notre monde contemporain et, en particulier, la vie urbaine. Tous quatre différents dans la forme, ils semblent entretenir un dialogue qui nous concerne. De la figuration à l’abstraction, ils nous conduisent, de traces en strates successives, à nous interroger sur notre perception de l’environnement. Accumulant silhouettes et signes comme autant de repères, Olivier Leblond nous raconte une histoire et tisse des liens dans un monde atomisé. Stéphane Salvador, avec une belle maîtrise de l’art cinétique, traque les traces infimes et les détails qui troublent l’œil et perturbent nos perceptions. Michael Maréchal plonge jusqu’au vertige dans l’abstraction d’un univers urbain concentrationnaire. L’entassement et la surconsommation se traduisent en signes dans une gamme presque monochrome. Quant à François Mihaly, nous entraînant plus loin encore dans l’abstraction, il sème ordre et désordre en de grands mouvements géométriques. La vibration des formes et des couleurs fait apparaître des territoires inconnus. Georges Braque estimait que « l’art est fait pour troubler ». C’est bien ce que réussissent ces quatre artistes, chacun avec sa gestuelle et sa gamme chromatique particulières. Strates et traces, du 12 janvier au 13 février, hall du Conseil général, 7 avenue de la Gare-d’Eau à Besançon. Trace numéro 11, de Stéphane Salvador. Sans titre, de Michael Maréchal. |