I culture I Deux expositions dans les locaux du Conseil général L’histoire du ski tout schuss De 1900 à nos jours : une vision synthétique de l’histoire du ski dans le massif jurassien est présentée rue de la Préfecture, à Besançon. Avec le concours précieux du refuge de la Perruque qui abrite un des rares musées consacrés à ce thème. Le Comité départemental du tourisme a prélevé quelques-unes des pièces significatives du refugemusée de Solen et de Didier Coulinge, au Pré-Poncet, près de Chatelblanc, pour recomposer de façon attrayante la grande épopée du ski en Franche-Comté. Des affiches, des luges, des spatules, entre autres objets, témoignent du développement des sports d’hiver. Et un mannequin en position de saut, chaussé de skis, rappelle que les défis grisants de la glisse se renouvellent sans cesse. Environ mille pièces collectées ici et là « J’ai commencé à récupérer des objets à la fin des années 1980 », raconte Didier, ancien moniteur de ski passé par la compétition. « Puis, je me suis rendu compte que tout cela constituait un patrimoine qui disparaissait peu à peu alors qu’il était Carte postale des éditions Gaillard-Prêtre de Besançon. digne d’intérêt. » Âgé de 40 ans à présent, le collectionneur ne sait plus tout à fait combien de pièces il a rassemblé : 900, peut-être bien mille… En tout cas, une bonne partie est présentée dans une salle située au-dessus du restaurant de la Perruque tenu par le couple. « Je ne peux pas tout mettre, il me faudrait agrandir ! », fait remarquer Didier. Revues, cartes postales, affiches complètent spatules, fixations, chaussures, pour retracer fidèlement les grandes étapes de cette histoire du ski jurassien. « Depuis le bois jusqu’au carbone et au kevlar ! Mais n’oublions pas que dans un bon ski, aujourd’hui encore, il y a forcément un morceau de bois », conclut le montagnard. Un siècle de ski, du 8 décembre au 8 janvier, 13-15 rue de la Préfecture à Besançon. Les enfants roms de Bulgarie témoignent Armés d’appareils photos, des enfants roms ont arpenté leur quartier, à Sofia, à la recherche de sujets représentatifs de leur univers. Ils témoignent notamment de la pauvreté et de l’isolement qui les touchent, à travers une exposition itinérante. Celle-ci est complétée par un livre dont la vente permet de financer l’achat de matériels et de manuels scolaires. À l’initiative de cette opération, l’association Malki Tsigani (Petits Tsiganes), présidée par Baptiste Riot, qui s’attache à faire tomber les préjugés et les stéréotypes négatifs subis par les Roms en Bulgarie. Portée par un collectif franco-bulgare, elle apporte un soutien éducatif aux enfants de cette communauté. Regards d’enfants, du 6 janvier au 27 février à la Maison du Département, 41 avenue Joffre, à Montbéliard. 30_vu du doubs_décembre 2008 |