L’organisation de la viabilité hivernale Un cadre coordonnateur est à la barre pour chaque zone correspondant aux Services territoriaux d’aménagement, STA, (Besançon, Montbéliard, Pontarlier). Il est le cœur du dispositif et assure une veille météorologique. La nuit, il envoie des patrouilleurs* sur des circuits de reconnaissance prédéfinis. Depuis le terrain, ces patrouilleurs rendent compte de la situation au cadre coordonnateur et en fonction des retours, ce dernier déclenche ou non des opérations de déneigement ou/et de salage, ponctuelles ou généralisées, menées par les agents d’intervention au volant de leurs camions. Le recours à des prestataires privés complète les moyens du Département. En parallèle, un veilleur centralise les appels extérieurs (gendarmerie, SAMU, pompiers...) et les répercute aux cadres coordonnateurs. C’est le veilleur qui compile les informations issues des trois territoires et établit un état synthétique des routes pour 6h30. Cet état est transmis à la préfecture, aux gendarmeries, pompiers, transporteurs scolaires, Bison futé, CRIR** de Metz et aux medias : presse écrite, parlée (France 3, France Bleu...). * sept sur le secteur de Pontarlier, cinq pour Montbéliard et quatre sur Besançon ** Centre régional d'information routière, Tél. 03 87 63 33 33 I zoom I Viabilité hivernale, le Conseil général met ses grains de sel Rendre les routes praticables tout l’hiver est un défi que les hommes en orange du Conseil Général relèvent chaque année. Pour remplir cette mission, 264 agents peuvent être mobilisés autour d’une organisation bien huilée, fruit d’un savoir-faire solide. De longue date, le Conseil général assure la responsabilité de la viabilité hivernale de ses routes. Ses hommes, rejoints en 2007 par leurs collègues de la Direction départementale de l'équipement, sont rompus à cet exercice, héritage d’une tradition et d’un savoirfaire éprouvés. Ce qui ne les empêche pas de chercher à s’améliorer ou à innover. Les investissements matériels prévus dès 2009 pour généraliser l’utilisation de la bouillie de sel l’illustrent. Albert Rognon, conseiller général du canton de Morteau explique : « Le sel en grains met du temps à fondre et agit longtemps. La saumure agit plus rapidement. La bouillie de sel, mélange des deux, cumule ces avantages. C’est appréciable, surtout le matin, car ça permet de dégager les voies plus rapidement et plus longtemps. Il faut espérer que cette solution se Albert Rognon, conseiller général du canton de Morteau. généralisera vite. Elle est plus économique en sel et plus respectueuse de l’environnement. » Le principe de la viabilité hivernale est de saler suffisamment mais aussi peu que 26_vu du doubs_décembre 2008 |