[25] Vu du Doubs n°163 novembre 2008
[25] Vu du Doubs n°163 novembre 2008
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°163 de novembre 2008

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général du Doubs

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 4,9 Mo

  • Dans ce numéro : du projet à sa réalisation : voyage au centre du Conseil général.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 4 - 5  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
4 5
- 13 Entre 1995 et 2004, en Franche-Comté, comme en France C’est métropolitaine, l’instabilité de l’emploi au sein des entreprises et établissements de 50 salariés ou plus a progressé, confirme l’INSEE dans l’une de ses dernières études. Les postes stables sur une durée de deux ans consécutifs sont, en proportion, de moins en moins nombreux : -13 points en dix ans. À l’inverse, les postes de courte durée (inférieure à six mois) et le recours à l’intérim, augmentent respectivement : +4 et +3 points. Pour en savoir plus : www.insee.fr/fc (rubrique publications) Avis de recherche Le 29 octobre 2007, le violon d’Élisabeth Alaime – qu’elle tenait de son père – était volé à Besançon. L’instrument l’avait aidé à vaincre un cancer ; il était symbole de vie, de projets, de mémoire et de plaisirs partagés... Depuis, Élisabeth Alaime multiplie les avis de recherche pour trouver des témoins, recueillir des indices, établir un contact... Elle consacre un site Internet à sa quête inlassable : http://www.violondisparu.fr 22 La 4_vu du doubs_novembre 2008 22 e édition du Téléthon a lieu les 5 et 6 décembre 2008 avec, comme chaque année, une profusion de rendez-vous, d’initiatives originales et inédites, de défis à relever à l’instar de l’association qui, depuis 50 ans, soutient la recherche dans ses progrès. Le Téléthon contribue au financement de 40 essais thérapeutiques : 30 sont en cours et 10 en préparation sur l'homme. Jamais on n’a été aussi près de résultats tangibles ! Alors, encore un geste, ce n’est pas le moment de relâcher la mobilisation. Pour recueillir les promesses de dons, un centre d'appels est installé à l'Hôtel du Département dans une salle mise à disposition par le Conseil général. Pour en savoir plus et faire un don : www.telethon.fr Pour proposer un projet : www.idees.telethon.fr Pour contacter les responsables locaux du Téléthon : www.coordination25v.telethon.fr 17 500 le nombre d’appels reçus par SOS Amitié dans le Doubs en 2007, contre 2 à 3 000 dans les années 1980. Et 2008 devrait enregistrer des records de détresse et de solitude avec 19 000 appels envisagés. L’association recrute et forme des écoutants pour assurer un service de qualité, dans la confidentialité. (voir notre article page 25) Pratique Le Relais Parents Assistantes Maternelles de Morteau propose un tout nouveau service sur la toile : www.ram-morteau.fr Ce site donne accès à tous les documents du Relais nécessaires à la relation contractuelle existant entre un parent et une assistante maternelle : contrat de travail, fiches techniques concernant l’embauche ou les congés payés, modèles de lettre de rupture, etc. Ainsi chacun peut télécharger et imprimer depuis son domicile les documents dont il a besoin. Ce site est complémentaire du lien sur le site de la mairie de Morteau : www.morteau. org qui met en relation, depuis juin 2007, parents et assistantes maternelles agréées. Les animatrices du Relais restent, bien entendu, disponibles pour les explications nécessaires soit par téléphone, soit sur rendez vous ou lors des permanences. M comme momie... Le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon possède un riche fonds d’antiquités égyptiennes auquel s’ajoutent des pièces prestigieuses du musée du Louvre. Deux momies captent toutes les attentions, surtout depuis que des scanners ont livré leurs secrets sans porter atteinte à leur intégrité. Cette technique utilisée jusqu’à présent au British Museum et au musée de Toulouse a révélé des objets cachés sous les bandelettes – bijoux et amulettes – et tous les secrets de la momification des deux personnages. L’exposition La Momie aux amulettes évoque le culte des dieux et des ancêtres ainsi que les rituels funéraires. Elle est présentée au public jusqu’au 12 janvier 2009.
I vies du Doubs I Samuel Collardey, le Haut-Doubs sur grand écran Après un premier court-métrage récompensé à Cannes, le Doubien Samuel Collardey passe au long métrage avec L’apprenti… récompensé entre autres à la Mostra de Venise par le prix de la Semaine internationale de la critique. Changement de dimension donc, mais avec une constante : le souci des gens. Son film sort le 26 novembre sur les écrans franc-comtois, avant la sortie nationale le 3 décembre. Samuel Collardey s’est construit dans le Doubs. Il y a ses racines, son histoire, il en connaît les gens : « Ici, on est soit fils de paysan, soit fils d’ouvriers et petit-fils de paysans. Je vis toujours à la campagne et il était important pour moi de représenter ces gens d’une manière fidèle et authentique, qu’ils se reconnaissent. Un peu à la manière d’un Courbet. La révolution de Courbet a consisté à consacrer des grands formats, réservés habituellement aux scènes religieuses, à des scènes plus prosaïques, avec des paysans. Je m’inscris un peu dans cette démarche. Moi, je me sers du cinéma pour représenter cette paysannerie, pour filmer leur parole. J’avais envie que Paul et Mathieu deviennent des personnages de cinéma. De vraies rencontres L’apprenti est un film qui montre comment se noue une relation, une filiation, entre un adolescent en manque de père et un homme qui a le souci de la transmission. « Pour trouver l’éleveur de mon film, j’ai suivi un membre de ma famille, maquignon, dans sa tournée des exploitations. C’est comme ça que j’ai rencontré Paul. Il m’a expliqué qu’il prenait rarement des apprentis. Et qu’il ne le faisait pas pour avoir de la maind’œuvre mais pour transmettre le métier. C’était exactement ce que je cherchais. Pour Mathieu, j’ai organisé un casting à la Maison familiale de Vercel, avec sa directrice, car je voulais, comme tous les acteurs du film, quelqu’un qui joue son propre rôle. Mathieu n’avait pas été présélectionné, il est de lui-même venu me voir à la fin du casting. Après avoir discuté et fait quelques essais devant la caméra, j’ai vu qu’il avait la capacité de faire le film, d’exprimer des sentiments. On a alors vraiment pu commencer. » Un tournage au fil des saisons Le tournage a eu lieu de septembre 2006 à juillet 2007, à raison d’une semaine par mois, « pour suivre Mathieu sur une année scolaire, pour que l’on voit le temps et les saisons passer, explique Samuel. Et surtout pour que la relation entre Paul et Mathieu s’installe. » Toujours ce souci de vérité, de mettre en scène des tranches de vie réelle. Quand on lui parle de son prix à la Mostra de Venise, Samuel avoue : « C’était la première diffusion du film en dehors de Maîche. Ça permet d’être un peu plus confiant avant sa sortie. Là, après le 23 e festival international du film francophone de Namur, où le film a remporté le Prix spécial du jury et le Bayard d’Or de la meilleure première œuvre, je vais enchaîner les festivals pour présenter mon film avant sa sortie nationale : Pau, Paris, Montréal, Munich, puis une vingtaine d’avant-premières en France. Reste à voir si le public suivra. » C’est tout ce qu’on lui souhaite. novembre 2008_vu du doubs_5



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :