[25] Vu du Doubs n°163 novembre 2008
[25] Vu du Doubs n°163 novembre 2008
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°163 de novembre 2008

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général du Doubs

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 4,9 Mo

  • Dans ce numéro : du projet à sa réalisation : voyage au centre du Conseil général.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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I agriculture I L’abattoir de Besançon renoue avec la croissance Un an après son nouveau départ grâce à un plan de reprise unissant socioprofessionnels et collectivités locales autour de la Chambre d'agriculture et du Conseil général, le site bisontin se porte plutôt bien. 22_vu du doubs_novembre 2008 Déjà, six personnes ont été embauchées. « Si c’était à refaire, je re-signerais tout de suite. Ca se passe très bien et l’outil me convient », assure Guy Belot, dirigeant de la société Belot Viandes qui représente à elle seule 70% de l’activité de l’abattoir de Besançon. « L’activité est en progression. Nous ne regrettons pas notre investissement. Nous sommes en phase avec le programme qu’on s’était fixé et nos partenaires sont fidèles », remarque Christophe Jacquin, président de Franche-Comté Élevage, à qui le tribunal de commerce a confié l’activité en septembre 2007. La Ville et le Grand Besançon, la Chambre d'agriculture et le Département avaient alors unis leurs efforts à ceux des banques. Cette reprise s’était concrétisée avec la création, par l’ensemble des partenaires, de la Société bisontine d’abattage (SBA), également présidée par Christophe Jacquin. Une reprise accompagnée d’un plan d’investissement de 800 000 € sur quatre à cinq ans. « On a estimé qu’il y avait besoin en Franche-Comté d’un abattoir industriel, qu’il constituait un atout pour la filière bovine. On a fait le choix de garder le site de Besançon car il y a l’opérateur le plus important de la région, Belot Viandes ». L’intéressé, Mise aux normes et dimension régionale « Nous n’avons pas encore changé les process. Ce sera chose faite en 2009. D’importants travaux de mises aux normes vont être effectués pour réduire les coûts des fluides (consommation d’eau, de chauffage,ndlr) et faire des économies d’énergie », précise Philippe Pierrat, directeur de SBA. Christophe Guy Belot, rappelle qu’il a tenu « à bout de bras pendant plus d’un an » (avant la reprise,ndlr) cet abattoir et souligne « le besoin de regrouper les forces et les moyens au niveau régional ». Une synergie qui n’a pas pris une ride « Les partenaires se sont complètement investis dans cette affaire et moi je ne me suis pas désinvesti », se félicite l’opérateur. La Société vitréenne d’abattage, filiale du groupe Intermarché, les a rejoints en décembre 2007. « Ils ont un savoir-faire industriel que l’on n’avait pas », note Christophe Jacquin. « On a avec eux une montée en puissance progressive de l’activité. L’objectif est de 1000 à 2 000 tonnes par an dans les années à venir », ajoute Philippe Pierrat, directeur de SBA. Globalement, les volumes se développent sur le site bisontin et le personnel est passé de 26 à 32 personnes. « On prend nos marques. C’est une année de transition. L’activité a été sauvegardée, il faut maintenant la pérenniser ». Et ce, malgré une période défavorable « de baisse du pouvoir d’achat qui n’épargne pas l’alimentaire et la viande en particulier », s’inquiète Guy Belot. Jacquin, président, se dit « optimiste pour l’avenir », sous certaines conditions : « Il faut que la quantité soit là, qu’on passe de 6 500 à 10 000 tonnes. Et il faut aussi que l’abattoir de Besançon prenne une envergure régionale avec l’appui des décideurs ». Un avis largement partagé par le dirigeant de Belot Viandes.
I économie I IME imprime toujours plus propre L’Imprimerie moderne de l’Est, à Baume-les-Dames, va toujours plus loin dans la protection de la nature. Elle cumule les labels environnementaux, peaufine son bilan carbone et n’oublie ni les hommes ni sa santé économique. À l’Imprimerie moderne de l’Est (IME), la prise de conscience environnementale remonte aux années 1990. Cette industrie étant très polluante, ses dirigeants avaient alors décidé de tout mettre en œuvre pour limiter son impact écologique. Stockage des déchets, modification des process, suppression des produits toxiques… Dès lors, les 200 salariés ont été sensibilisés aux gestes écologiques dont la pertinence leur est rappelée chaque semaine par l’affichage d’informations sur la santé de la planète. Piochées dans l’actualité écologique, ces brèves évoquent, chiffres à l’appui, le recul des glaciers suisses, la pollution des fleuves chinois mais aussi l’état du Doubs... Une animatrice environnement entretient la motivation En 2004, IME a embauché une animatrice environnement, qui a tant et si bien travaillé que l’entreprise fut la première, en 2006, à cumuler trois labels : Imprim’Vert, le trophée Or environnement et la norme Iso 14 001 qu’elle vient de renouveler. Ces distinctions – dont bénéficient des clients comme Hachette, Michelin, Gallimard, Flammarion, ou encore la mairie de Paris… – sont le fruit d’un travail en profondeur. Depuis, IME s’engage aussi à utiliser du papier issu de forêts gérées durablement. « On réalise 40% de notre chiffre d’affaires avec des marchés publics. Les collectivités se montrent de plus en plus soucieuses de la protection de l’environnement », estime Henry Labat, dirigeant de l’entreprise. Petit exemple d’action engagée : le changement de technologie pour l’insolation des plaques offset qui permet d’économiser deux millions de litres d’eau par an, « soit l’équivalent d’une piscine olympique ». IME finalise également son bilan carbone, et fait partie, depuis mai, du cercle très restreint des entreprises certifiées « Print Environnement ». Ce label fait référence au développement durable (voir encadré). « En faisant travailler 200 personnes dans une ville de 5 000 habitants, nous faisons de l’aménagement du territoire et du développement durable. Nous revendiquons le droit à produire industriellement en milieu rural. Avec Print Environnement, nous allons y parvenir. » Print Environnement, le label suprême Sur 80 dossiers présentés au niveau national par le groupement patronal des arts graphiques, seuls neuf ont obtenu ce label, dans un premier temps, et parmi eux l’entreprise de Baume-les- Dames. « Print Environnement reprend les bases d’Imprim’Vert concernant la gestion des déchets ou des produits. Mais le label reconnaît aussi un aspect sociétal, avec la prise en compte des conditions de travail du personnel, et un aspect économique, dans la mesure où il s’assure que l’entreprise est toujours en situation d’avancer. C’est pour cela que je l’ai beaucoup apprécié », explique Henry Labat. novembre 2008_vu du doubs_23



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