I enfance I Un nouvel accueil au choix sur le plateau de Saône Créée par deux associations de parents, la crèche de Saône répond à un besoin réel. Elle accueille 22 pioupious qui se sentent bien dans cet univers conçu pour leur éveil. Élie, Malo, Mélissa, Timon, Liam, et les autres ont laissé leurs chaussures dans les jolis casiers de l’espace d’accueil et apprennent des comptines avec Myriam, éducatrice de jeunes enfants, qui s’occupe des « grands » de 2 et 3 ans. Dans ce nouveau lieu aux couleurs qui claquent – du rouge vermillon et du vert pomme en touches très graphiques –, ils sont ici comme chez eux. Il y a un toboggan et des coins pour les jeux de motricité, les jeux d’eau, d’imitation... « Nous accueillons les enfants à partir de deux mois et demi jusqu’à six ans », précise Christelle Fleurot, directrice de la crèche de Saône créée par deux associations, les Loustics du Marais et Familles rurales de Saône. Un mode de garde supplémentaire au choix L’établissement est voisin du Relais assistantes maternelles qui offrait jusque-là la seule solution de garde pour les familles de Saône, Arguel, Fontain, Morre, Montfaucon, Gennes, Nancray, La Chevillotte, Mamirolle et Le Gratteris. Ces communes et le syndicat du Plateau Besançon-Sud, présidé par Jean-Paul Dillschneirder, ont participé au financement, avec le Conseil général. Aujourd’hui, les parents ont donc le choix. Yves-Michel Dahoui sait que la question de la garde des enfants est cruciale pour les habitants du plateau. « C’est pour cela que nous avons voulu soutenir ce projet de crèche. Nous avons 18_vu du doubs_novembre 2008 Impressions Yves-Michel Dahoui, conseiller général : « Un effort collectif » fait en sorte qu’il soit inscrit aux Contrats Cité, et nous en avons fait un site pilote dans la mesure où l’aide du Conseil général n’est pas un simple coup de pouce puisqu’elle atteint près de 40% du Enfin presque, car les 22 places ont trouvé preneurs. Toutefois dix demi-journées sont réservées aux autres enfants du plateau en halte-garderie. Maman d’Alexandre, 2 ans, Sandra Le Gall est membre de Familles Rurales, elle a participé au projet et siège aujourd’hui au conseil d’administration de la crèche. Jusque-là, elle faisait garder son bout de chou à la crèche de l’hôpital Minjoz où elle travaille, mais elle apprécie la petite taille de celle de Saône, autant que la proximité. Et Alexandre aussi. « Il connaît tout le personnel, c’est très rassurant pour lui comme pour moi. » financement. Mais c’est avant tout parce que les associations Familles Rurales et les Loustics du Marais ont pris leurs responsabilités que nous avons pris les nôtres. C’est un effort collectif. » Plus de places mieux réparties À partir de 2005, le Conseil général s’est impliqué dans la création de structures d’accueil pour les jeunes enfants, partant du constat que celles-ci étaient inégalement réparties sur le territoire, et d’une capacité insuffisante dans les grandes villes. Des financements nouveaux sont consacrés à cette priorité de Doubs 2010 : en investissement à travers les contrats d’accompagnement des communes – Fidel et Cité –, et en fonctionnement avec un budget de 300 000 € par an. Outre la création de places, cet effort financier vise l’amélioration des conditions d’accueil, notamment pour les jeunes enfants handicapés. Audincourt, Besançon, Chemaudin, Saône, entre autres communes, en ont bénéficié. |