[25] Vu du Doubs n°163 novembre 2008
[25] Vu du Doubs n°163 novembre 2008
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°163 de novembre 2008

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général du Doubs

  • Format : (210 x 280) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 4,9 Mo

  • Dans ce numéro : du projet à sa réalisation : voyage au centre du Conseil général.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 16 - 17  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
16 17
...I dossier I Davantage de places d’accueil pour les personnes handicapées L’action sociale est l’une des principales compétences du Département. C’est aussi l’un des enjeux-clés du programme Doubs 2010. De nombreux règlements et contrôles encadrent ce secteur d’activité. L’accueil de personnes handicapées, en particulier, ne s’improvise pas. Cela dit, plus de 350 places ont été créées depuis 2005. S’il est un secteur d’activité où rien n’est laissé au hasard, c’est bien celui-là : fiabilité oblige ! La procédure de création, d’extension ou de transformation d’un établissement d’hébergement ou d’un service d’accompagnement social pour adultes handicapés, comme pour les personnes âgées ou les enfants, répond au code de l’action sociale et des familles, et elle relève de la responsabilité directe du président du Conseil général. Un service occupe une position stratégique en la matière : le service de tarification, contrôle, conseil et planification, placé sous la responsabilité de Catherine Piganiol, et rattaché à la direction des Solidarités. « Avec la montée en puissance du programme Doubs 2010 et la création de nombreuses places d’accueil, le service s’est étoffé », fait remarquer Catherine Piganiol. 130 structures à gérer À ses côtés, huit agents gèrent les dossiers de plus de 130 structures sur les secteurs de l’enfance, du handicap et des personnes âgées, représentées par 70 gestionnaires différents avec lesquels se sont établies des relations de partenariat. « Les projets de création de places émanent de personnes morales ou physiques, souvent des associations », explique-t-elle. « Ils doivent bien entendu être en phase avec les objectifs du Conseil général. Ceux-ci sont rassemblés en l’occurrence, dans le volet handicap du Schéma départemental d’organisation sociale et médico-sociale (SDOSMS) et le projet Doubs 2010. » Les dossiers sont déposés à des dates précises : entre le 1 er avril et le 31 mai, et entre le 1 er octobre et le 30 novembre, « ce qui permet d’avoir une vision globale sur l’année ». Le service 16_vu du doubs_novembre 2008 de Catherine Piganiol a 30 jours pour déclarer le dossier complet ou réclamer des pièces complémentaires, puis six mois pour l’instruire. « Nous vérifions l’adéquation entre le projet et les orientations du Conseil général, puis nous nous livrons à un examen approfondi du dossier quant aux qualifications du personnel, à l’adaptation des locaux, au prix de journée, à la qualité de l’accompagnement envisagé… » 34 M € investis en 2008 Ensuite, un rapport est soumis au Comité régional d’organisation sociale et médico-sociale qui est réuni par la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (service de l’État). Ce comité émet un avis, la décision appartenant au président du Conseil général qui, soit rejette le dossier, soit prend un arrêté d’autorisation. Une fois le service d’accompagnement ou l’établissement d’hébergement ouvert, le service de Catherine Piganiol effectue une visite de contrôle de conformité. Parallèlement, le Conseil général accorde au responsable de la structure l’habilitation à l’aide sociale départementale, déterminant pour la fixation du prix de journée et la prise en charge des frais de séjours des personnes accueillies. Le Département du Doubs aura consacré pas moins de 34 M € en 2008 au fonctionnement de ces établissements qui accueillent des personnes handicapées quelles que soient leurs ressources. À l'Adapéi de Besançon, chacun arrange sa chambre à son goût. « Les besoins à couvrir étaient considérables » Jean-Marie Bart, vice-président en charge des Solidarités : « La création de places pour les personnes handicapées est une volonté forte du Conseil général, inscrite dans le projet Doubs 2010 pour combler des besoins considérables », rappelle Jean-Marie Bart, vice-président en charge des Solidarités. Entre 2005 et 2008, 354 places ont vu le jour, et sont toutes occupées : 165 dans des services d’accompagnement – de jour par exemple – et 189 dans des établissements d’hébergement. « L’essentiel du travail a été accompli, mais nous savons qu’il reste des demandes à couvrir pour les personnes atteintes de déficiences motrices, d’autisme, ou encore de troubles psychiques ou du comportement », précise Jean-Marie Bart, ajoutant que la politique engagée pourra trouver son prolongement dans le projet Doubs 2017. Les services d'accompagnement sont adaptés à chaque handicap.
Daniel Leroux, conseiller général du canton du Russey : Un pilotage de projet inédit « Dès son adhésion au projet, le président Jeannerot m’a proposé un co-pilotage inédit mais pragmatique du projet », confie le conseiller général Daniel Leroux. « Nous nous rencontrons régulièrement, de façon informelle, pour discuter de l’avancement des travaux. Nous travaillons en bonne intelligence, dans l’intérêt du territoire concerné. C’est une collaboration qui illustre ma vision de la politique : plutôt que de pratiquer une opposition systématique, prenons position sur des dossiers, et collaborons à leur réussite dès que c’est possible ! La méthode de travail adoptée est elle-même exemplaire : nous étudions le projet secteur par secteur avec les acteurs locaux qui participent ainsi concrètement à son élaboration. Leur mobilisation est aussi un gage de succès ! » Après Doubs 2010, Doubs 2017 Plus de 93% des actions inscrites à la feuille de route du Conseil général, Doubs 2010, sont soit engagées, soit réalisées. Rappelez-vous, au printemps 2004, la majorité rassemblée autour de Claude Jeannerot associait la population et les acteurs institutionnels, économiques et sociaux, à l’élaboration du projet Doubs 2010, autour de quatre enjeux : privilégier les solidarités sous toutes leurs formes ; contribuer au développement économique et à l’emploi ; assurer un développement territorial équitable et durable ; promouvoir pour tous l’éducation, la culture, le sport et la citoyenneté. Et ceci, dans le cadre d’une fiscalité bien maîtrisée au service d’un budget rigoureux et efficace – 5 e enjeu. D'ores et déjà, les élus et les services réfléchissent à un projet Doubs 2017. Dès le printemps prochain, la population sera invitée à participer à son élaborationIdossier I Le tourisme équestre à la conquête du Doubs Avec la création de 290 kilomètres d’itinéraires balisés entre le Dessoubre et la Suisse, le Doubs disposera d’un vaste site consacré au tourisme équestre, bien adapté en particulier aux attelages. Un projet porté conjointement par un élu de l’opposition, Daniel Leroux, et le président Claude Jeannerot. Deux initiatives se sont combinées pour en susciter une troisième chère à Daniel Leroux, conseiller général du canton du Russey et président du site Natura 2000... D’une part, l’élaboration du schéma départemental équestre – compétence propre aux Départements – figure en bonne place dans le projet Doubs 2010. D’autre part, la charte de développement durable pour la vallée du Dessoubre a été mise en chantier dès 2004, sous l’impulsion de Jacques Breuil, vice-président en charge de l’Aménagement local et du Développement durable des territoires. « Depuis plusieurs années, je nourrissais le projet d’une activité économique qui soit respectueuse de l’environnement et porteuse pour notre tissu local », se souvient le responsable du groupe Démocratie et Proximité au Conseil général. « Au pays du cheval comtois, alors que la randonnée équestre est déjà bien représentée, je pensais au développement de l’attelage… » Les acteurs locaux se mobilisent L’idée emporte l’adhésion du président du Conseil général qui confie le dossier aux différents services compétents. Un vrai projet transversal est lancé ! Tandis que la charte du Dessoubre est mise en œuvre, le projet équestre progresse. En décembre 2007, les communautés de communes concernées marquent leur engagement, les acteurs locaux se mobilisent. Les conseillers généraux du secteur – outre Daniel Leroux – Christine Bouquin, André Péquignot, Jean-Marie Pobelle s’associent à la démarche. En février 2008, à Maîche, une centaine de personnes viennent débattre du projet en présence du président Jeannerot. Dans la foulée, des réunions territoriales sont organisées pour affiner les itinéraires. Et en août 2008, un schéma de principe portant sur 290 kilomètres d’itinéraires est soumis à la consultation des acteurs locaux. Ce réseau est connecté à la Suisse afin de s’assurer diversité et complémentarité des sites et des pratiques : cheval monté et attelage au choix. « Le Conseil général accompagnera les communautés de communes dans la réalisation », ajoute Daniel Leroux, « l’objectif étant de susciter des initiatives privées, la création d’hébergements, de produits touristiques, par exemple. Et de soutenir l’activité existante des hôteliers, des restaurateurs, des artisans locaux… Notre petite région ne manque pas de ressources ! » novembre 2008_vu du doubs_17



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :