[24] Vivre en Périgord n°36 jan/fév/mar 2013
[24] Vivre en Périgord n°36 jan/fév/mar 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°36 de jan/fév/mar 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général de la Dordogne

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 28

  • Taille du fichier PDF : 6,2 Mo

  • Dans ce numéro : une action sociale de proximité.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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PLANÈTE PÉRIGORD Rivière Dordogn des États généraux pour u Organisés par Épidor *, les États gén ont rassemblé à Bergerac 530 perso riverains. La preuve d’un intérêt qui les premiers États généraux (c’était la signature de la charte Vallée Dor www.egdordogne2012.fr * Épidor : établissement public de la Dordogne réunissant les six départements riverains. Épidor est installé à Castelnaud-la-Chapelle. www.eptb-dordogne.fr Ces États généraux servent à évaluer et à réorienter la stratégie définie en 1992 parce que la vie de la rivière, de sa faune, des riverains, des activités évolue constamment. De nouveaux problèmes ou menaces apparaissent : les pyralènes (PCB), les rejets radioactifs, le gaz de schiste... L’action d’Épidor conjugue réflexion, études et actions. « Notre travail, c’est à la fois de coordonner les actions de ceux qui interviennent sur le bassin pour qu’il n’y ait pas d’erreurs stratégiques, et de s’assurer, par un débat permanent, que les orientations prises sont recevables, qu’elles répondent à une demande sociale qui peut être diffuse. Nous avons beaucoup consulté avant de réunir ces États généraux », souligne Guy Pustelnik, directeur d’Épidor. Exemples simples de ces débats actuels : • L’invasion du silure, ce poisson « géant » : faut-il le détruire ou le sauvegarder ? Entre avis tranchés, la solution est de surveiller l’évolution de l’espèce.• Les zones humides ? Épidor en a établi une cartographie complète. On en connaît les intérêts écologiques, patrimoniaux, Le bassin de la Dordogne, réserve mondiale de biosphère Le programme « Man and the Biosphere » (Unesco) vient de classer le Bassin de la Dordogne au Réseau mondial des réserves de biosphère. C’est, de très loin, la plus grande réserve de biosphère française. « Le fait que la Dordogne ait été retenue dans sa globalité (24 000 km²), constitue une réelle source de satisfaction. Une nouvelle ère s’ouvre pour le Bassin de la Dordogne, » souligne Bernard Cazeau, président d’Épidor et du Conseil général de la Dordogne. Cette « garantie » accordée pour dix ans labellise à la fois l’état du bassin et la gouvernance qui préside aux décisions. C’est le résultat de vingt ans de travail. La démarche suivie a été particulièrement originale : les Conseils généraux réunis au sein d’Épidor ont fait progresser en même temps la reconnaissance et l’entretien de la qualité écologique du milieu, et la valorisation de sa qualité culturelle. Par bien des aspects, les habitants du bassin partagent une culture, une vie sociale qui – contrairement à ce que l’on a observé ailleurs – est largement tournée vers l’eau et la rivière. À la fois récompense et ambition, le label ne crée pas de contraintes particulières, mais ne demande qu’à être valorisé par une plus grande appropriation sociale et l’encouragement d’activités nouvelles respectant ce milieu naturel où l’on peut concilier qualité de l’environnement et aménagement du territoire. Bernard Cazeau a maintes fois évoqué l’avancée que constituerait une « loi Rivières » comme il existe, avec des résultats remarquables, une « loi Littoral » et une « loi Montagne ». www.biosphere-bassin-dordogne.fr 22
e : n projet de territoire éraux de la rivière Dordognennes venues des six départements va croissant, dix ans après à Libourne) et vingt ans après dogne. Le Conseil général teste les véhicules électriques touristiques, mais aussi les menaces qui pèsent sur elles. Il faut donc faire des choix.• La qualité de l’eau ? Le niveau d’exigence ne cesse d’augmenter, mais les maires ne peuvent plus suivre financièrement cette course aux normes. Pourquoi ne pas imaginer une variation du niveau d’exigence selon les usages locaux ou le degré d’urbanisation ? C’est ce que Guy Pustelnik appelle « adapter l’outil à la réalité du terrain. Ne pas reculer devant les faits, confronter la réalité scientifique avec des avis argumentés et des perceptions, des impressions. » La recherche d’un nouvel équilibre Ce principe de réalité conduit à ne pas entretenir de nostalgie : « C’est illusoire d’imaginer que l’on retrouvera la Dordogne d’autrefois. La question est inverse : dans les conditions d’aujourd’hui, quelle rivière voulons-nous demain ? La réflexion doit porter sur la réduction des inconvénients de l’évolution du milieu. Il faut habituer élus, associations, acteurs locaux et habitants à vivre avec ce que va devenir le milieu, avec les conséquences du changement climatique sur la végétation, les débits... » L’anticipation scientifique de ces évolutions et la mesure de la perception qu’en a le public – l’une et l’autre enrichies par les États généraux – sont à la base du projet de territoire qu’il faut élaborer pour les décennies à venir ; un projet global qui ne soit pas une simple addition de projets. Pour y parvenir, Épidor privilégie « les bonnes questions qui font avancer plutôt que les réponses péremptoires qui ne donnent pas de solutions. » n Deux voitures électriques ont été acquises par le Conseil général. À la fois un acte pour l’environnement et une expérience. Le Conseil général s’équipe progressivement de véhicules propres, roulant au GPL ou au gaz. L’acquisition de deux voitures électriques a été décidée pour pourvoir au remplacement de deux véhicules qui devaient être renouvelés. Le Département qui a adopté son Agenda 21 (calendrier d’actions en faveur du développement durable) et prépare un Plan Climat Énergie Territorial (PCET) qui devrait être validé en 2013, se doit d’être exemplaire dans la lutte contre le changement climatique. L’acquisition de deux voitures s’inscrit dans les objectifs généraux de réduction des gaz à effet de serre et dans l’amélioration de la qualité de l’air (ils ne rejettent ni particules fines, ni monoxyde de carbone, ni CO2, ni oxyde d’azote). Pour autant, seule l’aide publique accordée pour l’achat de véhicules électriques leur permet aujourd’hui d’être compétitifs au regard des voitures thermiques. Il s’agit donc également d’une expérimentation qui jugera si les L’Agenda 21 se concrétise au quotidien techniques proposées par les constructeurs sont pertinentes pour les usages de la collectivité et compatibles avec ses moyens. L’affectation des voitures à des utilisations différentes aidera à comparer les deux systèmes. Au service du courrier du Conseil général, la Kangoo (Renault) effectue de nombreuses navettes dans Périgueux. La C Zéro (Citroën) est quant à elle affectée à la Direction départementale de la solidarité et de la prévention. n 23



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