[24] Vivre en Périgord n°36 jan/fév/mar 2013
[24] Vivre en Périgord n°36 jan/fév/mar 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°36 de jan/fév/mar 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général de la Dordogne

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 28

  • Taille du fichier PDF : 6,2 Mo

  • Dans ce numéro : une action sociale de proximité.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE Des relations privilégiées avec des collectivités étrangères Tout au long de l’année, ces Un combat permanent, souv Ils ont besoin Signature d’une convention de partenariat entre Bernard Cazeau, Président du Conseil général de la Dordogne et M. le Ministre Falah Mustafa Bakir, responsable du département des affaires étrangères pour le gouvernement régional du Kurdistan. En Ouzbekistan, la Dordogne montre ce qu’elle fait pour valoriser un patrimoine architectural comme facteur de développement local. La Conservation du patrimoine départemental et l’entreprise spécialisée Socra animent un chantier-école avec des équipes pluridisciplinaires franco-ouzbèques. Sur un site inscrit au patrimoine de l’humanité par l’Unesco, les Périgourdins transmettent des techniques de sauvegarde et de restauration à l’identique pour les remarquables céramiques du bassin de l’Ak Saray, à Sharisabz. Un séminaire d’échanges entre les deux collectivités conclura cette coopération que le public périgourdin découvrira à travers une exposition de photos. Avec la région chilienne d’Araucanie, c’est autour de l’expérience de la filière bois énergie et des énergies renouvelables en général que la coopération est engagée. Autres préoccupations communes, l’agri tourisme et plus particulièrement la structuration d’itinéraires valorisant les producteurs locaux : des acteurs du développement touristique d’Araucanie participeront à une mission de formation en Dordogne. L’agriculture et le tourisme ont été les sujets explorés ces dernières années avec la province de Larache au Maroc. C’est dans ce cadre que les jeunes de l’IME de Neuvic sont allés travailler à la mise en valeur d’un itinéraire de randonnée. Une première mission technique au Kurdistan Une nouvelle action de coopération décentralisée s’ouvre avec le Kurdistan irakien dont le gouvernement local vient d’ouvrir une représentation en France. Rappelons que Bernard Cazeau est, au Sénat, le président du groupe d’amitié France-Irak. Il a conduit une mission technique du Conseil général pour élaborer le contenu de la coopération entre la Dordogne et le Kurdistan. Parmi les dossiers ouverts : des formations supérieures en tourisme avec l’école hôtelière internationale de Savignac, la gouvernance de l’eau (un thème déjà en pointe dans la coopération passée avec la Hongrie), le développement économique (des visites d’entreprises ont déjà eu lieu en Dordogne) et la restauration du patrimoine. n Renseignements 05 53 02 48 12 L’action - La demande de soutien augmente nettement dans les 12 antennes du Secours populaire en Dordogne. L’aide commence souvent par l’alimentation. Celle-ci cache pourtant des difficultés matérielles plus grandes (logement, énergie, etc) et/ou une détresse psychologique. Le Secours populaire s’occupe de plus de 8000 familles dans le département. Parmi elles, de plus en plus de travailleurs à temps partiel ou de retraités, notamment ouvriers et du secteur agricole. Le SPF n’effectue aucune démarche à la place des personnes, mais les accompagne dans la défense de leurs droits. Le soutien - Christine Bernard, responsable départementale va droit au but : « Nous avons besoin de bénévoles et d’argent. Et aussi de locaux que nous ne trouvons pas dans le Nontronnais et le Sarladais où nous voudrions ouvrir des antennes. Il n’y a pas de profil type pour les moyens humains. Dès lors que des gens sont prêts à donner du temps, même quelques heures chaque mois, toutes les compétences peuvent être utilisées : de la manutention, de l’informatique, des personnes capables d’animer des ateliers pour réunir les gens, leur apporter un peu de chaleur humaine, leur redonner confiance. » n 2 rue Saint-Gervais à Périgueux : 05 53 09 57 84 20
LE PÉRIGORD SOLIDAIRE de vous associations sont à l’ouvrage pour nourrir, soutenir, accompagner. ent plus dur en hiver, pour lequel ils ont besoin de bras et de dons. L’action - Les 24 accueils locaux du Secours catholique sont ouverts à tous. Ils travaillent en liaison étroite pour le suivi des personnes en difficultés avec les centres médicosociaux du Conseil général, les CCAS et les CIAS. Si l’association peut intervenir dans l’urgence pour des dépannages matériels, sa spécificité est d’apporter un accompagnement et une aide financière ponctuelle, par exemple dans l’intervalle entre une inscription au RSA et le premier versement de l’allocation. Le soutien - « Nous avons toujours besoin de bénévoles. Plus particulièrement en ce moment, d’une part pour notre action auprès des détenus, à l’intérieur des centres de détention et au-dehors pour la réinsertion ; d’autre part, pour sensibiliser le public aux dons pour nos actions à travers le monde grâce à notre réseau Caritas Interna - tionalis. Nous cherchons également des personnes pour créer une équipe sur le secteur Lanouaille/Excideuil/Hautefort ainsi que des bénévoles pour notre action familles - vacances », explique Thierry Lavignac à la délégation départementale. n 38 avenue Georges- Pompidou, Périgueux : 05 53 05 79 29 L’action - Le nombre de repas distribués pendant les campagnes d’hiver progresse de 2 à 3% par an. Et cela devrait continuer. Connue pour cette activité, l’association inspirée par Coluche assure aussi des aides à la personne, des aides culturelles (places de cinéma offertes) ; l’association des Restaurants du Cœur sert aux gens de la rue (SDF) de Périgueux les repas chauds préparés par les prisonniers de la maison d’arrêt. Elle assure également l’insertion par l’activité économique aux « Jardins du Cœur » qui est un atelier Chantier d’insertion installé à Montpon. Le soutien - « Nous avons toujours besoin de bénévoles, en particulier à Périgueux où nous avons plusieurs sites de distribution et notre entrepôt départemental. Nous sommes approvisionnés par notre organisation nationale, nos 43 rue de Vésone, Périgueux : 05 53 07 26 41 « ramassages » dans les grands magasins locaux et les dons récoltés lors de certaines manifestations. Nous avons aussi besoin de dons financiers. Pour plus d’efficacité, il est préférable d’adresser les dons et les candidatures de bénévoles à notre siège départemental », précise Roland Ribes, secrétaire général des Restos du cœur pour la Dordogne. n L’action - Il existe 72 points de distribution, associations, collectivités, des produits collectés par la force logistique de la Banque alimentaire (qui ne redistribue pas elle-même). La traditionnelle collecte de fin novembre a rapporté 102 tonnes de denrées (5 tonnes de moins qu’en 2011) : « Parmi les gens aisés, certains ne sont pas conscients des difficultés des plus pauvres », note le président Claude Garroute. Pourtant les besoins augmentent nettement, la Banque alimentaire de la Dordogne a distribué 530 tonnes de denrées en 2011 et près de 580 tonnes estimées en 2012. Marsac-sur-l’Isle : 05 53 03 41 91 Le soutien - « Au-delà de notre collecte annuelle, les dons peuvent être faits toute l’année. Nous avons nos approvisionnements locaux, mais nous restons évidemment très inquiets pour les apports du Plan européen d’aide aux plus démunis. Ils sont sécurisés pour 2013, ensuite on ne sait pas. Pour la distribution, nous manquons de relais dans l’extrême nord du Département. Il faudrait créer des épiceries sociales, comme cela a été fait à Saint- Pardoux-la-Rivière. Nous étudions l’idée d’une distribution ambulante. » n 21



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