[24] Vivre en Périgord n°36 jan/fév/mar 2013
[24] Vivre en Périgord n°36 jan/fév/mar 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°36 de jan/fév/mar 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général de la Dordogne

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 28

  • Taille du fichier PDF : 6,2 Mo

  • Dans ce numéro : une action sociale de proximité.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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DOSSIER Pour le bien vivre des personnes âgées 12 934 allocataires Pour bien vieillir, retarder la dépendance, les liens sociaux et les activités sont essentiels. Le Département accompagne la personne âgée dans son choix de vivre à domicile, favorisant l’action préventive et l’éducation à la santé. Le Conseil général et les caisses de retraite ont confié aux Centres Locaux d’Information et de Coordination gérontologique (CLIC) la mise en œuvre des actions de prévention et d’éducation à la santé, qui proposent avec l'ASEPT (Association Santé Education et Prévention sur les Territoires) des séances de prévention, des ateliers mémoire, des groupes d’entraide pour les aidants familiaux, etc. Le Conseil général a lancé l’action « sports seniors », dont la journée départementale réunit chaque année des milliers de personnes et se décline à travers des manifestations locales. Pour les personnes les plus dépendantes, l’APA à domicile ou en établissement participe au financement des aides nécessaires. n Le CLIC, guichet unique Le Centre Local d’Information et de Coordination gérontologique (CLIC) est un guichet unique de proximité, lieu d’accueil, d’écoute, d’information, d’orientation et de conseils pour les retraités et leur entourage. Cinq CLIC, dont le Conseil général est le premier financeur, couvrent le département. Ils conduisent des actions de prévention du vieillissement, de soutien aux aidants, de formation. n CLIC• Nord Dordogne : 2 bd Gambetta - Nontron - tél. : 05 53 56 91 63• Grand Périgueux : 29 rue de Metz - Périgueux - tél. : 05 53 53 62 62• Bergeracois : 15 bd Jean-Moulin - Bergerac - tél. : 05 53 74 13 03• Ribéracois et Vallée de l'Isle : Maison du Département - Ribérac tél. : 05 53 90 62 62• Périgord Noir : 30 rue Jean-Leclaire - Sarlat - tél. : 05 53 29 27 04 La priorité du maintien à domicile Le Conseil général renforce et diversifie les services favorisant le maintien des Service personnes âgées à domicile tél. : 05 53 02 66 74 05 53 02 66 75 - 05 53 02 66 71 personnes âgées à leur domicile, la préservation ou la restauration de l'autonomie dans la vie quotidienne, la vie sociale... Elles peuvent avoir recours à l’emploi direct, faire appel à un service d’aide à domicile, pour des tâches ménagères ou être assistées au quotidien. Plus de 70 services d’aide à domicile sont implantés en Dordogne. Leurs prestations peuvent être intégrées au plan d'aide de l'APA ou de la PCH. n Cassiopéa tél. : 05 53 53 54 54 La téléassistance départementale Le Département a confié la téléassistance (délégation de service public), pour les publics les plus vulnérables, à l’association Cassiopéa. La téléassistance peut être prise en charge dans le cadre de l’APA. Portage des repas à domicile Cette prestation de portage (le repas n’est pas pris en charge) peut être financée en partie par l’APA. Pour connaître le service le plus proche, adressez-vous à la mairie, au CCAS ou au CIAS, au CLIC. Les aides des caisses de retraite ou de l’assurance maladie Les personnes âgées autonomes peuvent demander une prise en charge financière pour leur maintien à domicile auprès de leur régime d’assurance vieillesse ou caisse de sécurité sociale. n 16
Les établissements d'accueil Lorsqu’une personne âgée ne peut ou ne veut plus rester à son domicile, elle peut être hébergée en établissement bénéficiant, sous conditions, de l’allocation logement. Le département compte environ 6800 places en établissements pour personnes âgées, dont près de 4400 sont habilitées à l'aide sociale. Ces structures s'adressent à des personnes dépendantes (EHPAD et USLD) ou autonomes (EHPA), en hébergement permanent, temporaire ou en accueil de jour. Dans les établissements habilités, l’aide sociale du Département peut compléter le financement de l’hébergement. Une personne dépendante hébergée en EHPAD ou en USLD, peut bénéficier de l’APA en établissement qui couvre une partie du tarif dépendance. Depuis juin 2012, il existe un modèle unique de dossier de demande d’admission en EHPAD. Informez-vous auprès du CLIC de votre secteur. n Allocation personnalisée d'autonomie (APA) La perte d’autonomie occasionne des besoins d’aide que l’entourage ne peut pas toujours assurer. L’APA, versée par le Conseil général, finance une partie des dépenses : aides humaines et/ou aides techniques. L’APA à domicile, concerne les personnes vivant chez elles, en famille d’accueil ou en établissement médicosocial. Son montant dépend : • du niveau de dépendance évalué avec la grille AGGIR. L’APA s’adresse aux personnes dont le degré d’autonomie (GIR) est compris entre 1 (très dépendant) et 4 (moyennement dépendant),• des aides jugées nécessaires par le plan d’aide élaboré par une équipe médico-sociale du Département,• des ressources de la personne. L’APA en établissement finance une part du tarif dépendance facturé par l’établissement. Elle est versée directement aux établissements habilités à l’aide sociale. n Pôle Personnes Agées tél. : 05 53 02 28 13 « Une attente qui ne cesse d’augmenter » Jean Chagneau, vice-président du Conseil général chargé des Personnes âgées et handicapées « Le rôle de la collectivité auprès des retraités est à la fois de soutenir ceux qui souffrent et de valoriser le potentiel et la capacité d’initiative des autres. La mobilisation de ces retraités bien portants est une réponse possible à la crise du bénévolat et sans doute la solution pour faire face à une attente d’action sociale qui ne cesse d’augmenter, avec le sur-vieillissement, et la pauvreté qui l’accompagne souvent. En 2012, nous avons dû rajouter 500 000 € pour faire face aux besoins. Si rien ne change dans cette prise en charge de la perte d’autonomie, nos Départements seront confrontés à des choix impossibles. » 3 M € environ d’aides annuelles à la rénovation des établissements Protéger les adultes majeurs vulnérables La dernière réforme des tutelles a renforcé les droits des majeurs vulnérables et réaffirmé le rôle de la famille. Elle a donné au Conseil général, et non plus à la Justice, la responsabilité des mesures à mettre en œuvre. Les mesures d'accompagnement social personnalisé concernent toute personne majeure bénéficiaire de prestations sociales et/ou familiales et dont la santé ou la sécurité est menacée par des difficultés à gérer ces ressources. Le Département a fait le choix d'externaliser ces mesures, les confiant à l'UDAF 24. Lorsqu’elles s’avèrent inopérantes ou lorsque la santé ou la sécurité de la personne est compromise, le président du Conseil général peut saisir la Justice. n 17



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