[23] La Creuse n°57 jan/fév/mar 2013
[23] La Creuse n°57 jan/fév/mar 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°57 de jan/fév/mar 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de la Creuse

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 2,2 Mo

  • Dans ce numéro : agenda 21, préparer l'avenir.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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D O S S I E R DES POINTS FORTS Sur le plan économique, une grande capacité d’innovation et un environnement favorable à l’implantation d’entreprises (zones d’activités, foncier moins cher, etc.) ; un tissu artisanal et commercial très présent ; une agriculture performante, liée notamment à la qualité du cheptel bovin. Sur le plan du lien social, des bassins de vie à échelle humaine, entre lesquels les déplacements sont facilités ; des services utiles à l’épanouissement de la famille (petite enfance, offre culturelle de proximité, etc.) ; dynamisme et densité du tissu associatif ; efforts importants dans le domaine de la prise en charge des personnes âgées, à domicile comme en établissement (aide à domicile, domotique). Sur le plan environnemental, un cadre de vie préservé dans un milieu sain ; des paysages protégés ; le développement d’énergies nouvelles (filière bois par exemple) ; une ressource en eau importante et protégée par un habitat diffus et l’absence de concentrations urbaines. DES FAIBLESSES• Vieillissement de la population et faible densité démographique.• Isolement et habitat dispersé.• Disparition progressive des services publics et au public.• Absence de pôle urbain important.• Démographie médicale inquiétante.• Départ des jeunes diplômés.• Transmission difficile des petites entreprises et exploitations agricoles compte tenu du vieillissement.• Faiblesse du tissu industriel et notamment agro alimentaire.• Crise de l’emploi traditionnel.• Problème de la mobilité et des infrastructures (routières, ferroviaires, numériques). Un tourde Faire un petit tour de la Creuse, l’état des ce qui fait ses forces et ses faiblesses. Le qui pourraient fleurir dans notre départe LA Creuse est un territoire rural qui présente un modèle de développement spécifique, solidaire et respectueux de l’environnement. Il a été et il est capable de s’adapter en permanence pour évoluer dans la durée. Cependant, il convient d’accompagner ces évolutions pour les inscrire dans une perspective de développement durable. En effet l’idée de départ est simple, mais il est bon de la rappeler : ce territoire rural est un territoire fragile mais d’avenir si un certain nombre de conditions sont remplies. RENOUVELER LE MODÈLE Le département se caractérise par un habitat épars mais équilibré qui a longtemps permis une protection des ressources naturelles, au premier rang desquelles la ressource en eau, par une faible ponction. Cette répartition de la population a nécessité le développement de la solidarité de voisinage. Ainsi, il n’existe pas de modèle économique de développement industriel en Creuse en pôle de compétitivité, y compris dans le milieu forestier. En contrepartie, le développement de ces solidarités de voisinage explique le poids important de l’économie sociale et solidaire. Le département dispose par exemple d’un réseau de 12 LA CREUSE N°57 > janvier/février/mars 2013 www.c r e u se.fr
D O S S I E R LE CONSEIL GÉNÉRAL, ACTEUR MAJEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE la Creuse lieux, revoir ce qui la caractérise, préalable à toute réflexion sur les projets ment dans le cadre d’un Agenda 21. CUMA (Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole) qui le place au premier rang des départements français. Aujourd’hui, confrontée à de vrais défis (démographie, économie, emploi), la Creuse dispose pourtant de sérieux atouts (voir ci-contre) pour renouveler son modèle de développement durable. La ruralité doit s’y écrire au pluriel. Ces ruralités donc, n’opposent pas l’urbain au rural, mais défendent plutôt un mode de vie basé sur l’équilibre et un développement s’appuyant sur l’interdépendance entre les deux. Inscrire ces « nouvelles ruralités » dans un développement durable, c’est œuvrer pour le maintien de territoires variés, dynamiques, créatifs, peuplés, autonomes et productifs. Ce modèle non agressif pour l’environnement a fonctionné jusqu’à l’exode rural qui a divisé par deux la population du département, rompu cet équilibre et laissé la place à une agriculture « écologiquement intensive ». Ainsi, par rapport aux 3 piliers du développement durable, le département présente une attractivité sociale et environnementale indéniable. Cette attractivité s’entend sur le plan économique, et plus particulièrement sur celui du développement de nos entreprises ; sur le plan social encore et donc sur l’avenir de nos emplois et du lien social ; sur le plan de la qualité de vie enfin et sur notre capacité à proposer des modes de vie répondant aux besoins des populations. ■ Le Conseil Général est progressivement devenu le principal défenseur du territoire départemental, et ce rôle, qui s'est renforcé au fur et à mesure de la réduction de la présence territoriale de l'Etat, l'a conduit à sortir de plus en plus de son champ de compétences obligatoires pour s'intéresser à tous les sujets qui engagent l'avenir du territoire et de ses habitants. Il intervient notamment sur le développement économique, le logement, la gestion de l'eau, le soutien aux communes, l'aménagement numérique du territoire, la vie culturelle et associative, etc. Le Conseil Général a donc vocation à être un acteur majeur du développement durable sur le territoire creusois. Au-delà de ces considérations et avant même le lancement de la consultation Agenda 21, il est aussi un fait que le Département inscrit déjà très souvent son action dans la logique du développement durable. Nombre de ses interventions ou initiatives signent cette volonté. C’est notamment le cas dans le domaine des transports : le Département vient de lancer son plan départemental de covoiturage, articulation parfaite entre l’économique, le social et l’environnemental ; de même les appels d’offres relatifs aux marchés de transports contiennent des exigences sur les performances environnementales des véhicules supérieures au minimum requis. Le Conseil Général est également déjà dans une lo g i qu e de d évelo p p e me n t du rable p our ce qui concerne sa politique en matière routière : fauc h a g e r ai s on n é de s b ord s de rou t e s, p e i n t u re à l’eau pour le marquage des chaussées, marchés à variantes « mieux-disant environnemental » pour les aménagements routiers, utilisation d’enrobés tièdes et réutilisation des fraisats, emploi de la bouillie de sel pour le service hivernal, etc. Le déploiement de packs domotiques dans les foyers des personnes âgées dépendantes vivant à leur domicile s’inscrit également dans une logique de développement durable : cette opération a conduit les artisans locaux à se regrouper pour s’adapter à ce marché et y trouver une ressource économique locale jusqu’alors inexplorée, tandis que la domotique constitue indiscutablement un mieux-être social pour les personnes équipées. LA CREUSE N°57 > janvier/février/mars 2013 www.c r e u se.fr 13



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