[23] La Creuse n°56 nov/déc 2012
[23] La Creuse n°56 nov/déc 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°56 de nov/déc 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de la Creuse

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 2 Mo

  • Dans ce numéro : et si on covoiturait ?

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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A C T I O N S NEIGE OU VERGLAS Les équipes du Conseil Général surveillent le réseau routier et s et i en n en t pr ê t e s à i n t e r v en i r en c a s d’é p i s o de ne i g e u x. L e r e s t e, c’e s t - à - d i r e l e s r è g l e s de c on du i t e à r e s p e c t er, a p p a r t i en t à ch a c un d’e n t r en ous. Eviter le « fait d’hiver » Quels que soient les efforts des services du Département pour faire face aux conditions météorologiques hivernales et rétablir de bonnes conditions de circulation, la responsabilité première dans la conduite de son véhicule est celle de l’usager. SI personne – pas même le Conseil Général ! – n’est responsable des grands froids ou des chutes de neige, on oublie trop souvent que chacun d’entre nous est, en revanche, totalement responsable de prendre son véhicule alors que les conditions météorologiques ne s’y prêtent pas. L’article R412.6 du Code de la Route définit l’obligation de garder la maîtrise de son véhicule en toute circonstance. Cette obligation n’est évidemment pas levée quand les conditions de circulation sont rendues plus difficiles par les intempéries, bien au contraire. Elle implique, avant même de prendre la route, de s’assurer que son véhicule dispose d’équipements adaptés (voir encadré). Cela étant, les équipes du Conseil Général sont en position depuis le 15 novembre, dans le cadre de ce que l’on appelle le service de viabilité hivernale. Dans le cadre d’une organisation particulière de veilles et d’astreintes liées à la période hivernale (15 novembre – 15 mars), 70 agents sont en permanence prêts à intervenir ici ou ailleurs, pour dégager les routes en cas d’épisode neigeux, racler ici ou saler là. Répartis dans tous les centres d’exploitation (un par canton), sous la responsabilité des UTT (unités techniques territoriales), du SESR (service d’entretien et de sécurité routière) et plus haut encore de la Direction des Routes du Conseil Général, ces hommes effectuent chaque jour la surveillance du réseau routier, mesurant là les baisses de température, traquant ailleurs l’apparition de verglas, etc. Ces interventions quotidiennes permettent de délivrer des messages d’avertissement aux usagers de la route, par les panneaux de signalisation implantés sur la voirie départementale, qui illustrent trois types de situation : • « verglas fréquent », sur certaines sections de routes connues par expérience, où le phénomène peut se produire en l’absence d’une formation généralisée de verglas ; • « risque de verglas », lorsque le phénomène est annoncé par une prévision météorologique, signalisation réalisée à partir de panneaux occultables ou pliables et pour une durée limitée ; • « verglas », lorsque le phénomène est constaté, signalisation réalisée à partir de panneaux occultables ou pliables et pour une durée limitée. Il suffit donc d’en tenir compte et d’adapter sa conduite aux situations ainsi décrites. Et, on ne le répètera jamais assez : l’hiver, sauf ensoleillement particulier, l’une des premières règles à respecter est de conduire en allumant ses feux de croisement. Les conditions de circulation étant passablement limitées par temps de neige et de verglas, il importe aussi de réduire sa vitesse tout en augmentant les distances de sécurité et en adoptant une conduite souple. ■ 14 LA CREUSE N°56 > novembre/décembre 2012 www.c r e u se.fr
A C T I O N S et aussi... PLUSIEURS NIVEAUX DE CRISE DU VERGLAS… À LA NEIGE C on duite normale : Absence de verglas ou de neige. Pneus été s u f f i s a n ts. A t t en t i on a u x c h a u ss é e s h u m i de s, p l u s f ro i de s qu e l’air, particulièrement la nuit et en altitude. C on duite délicate : Danger potentiel lié à des formations localisées de verglas en faible épaisseur ou plaques de glace, à une neige fraîche en faible épaisseur (moins de 5 cm). Pneus hiver r e c o m m a n d és. R i s qu e de b l o c a g e de l a ci r c u l a t i on f ai b le. Attention aux secteurs signalés « chaussée glissante », aux points f ro i d s et h u m i de s (p on t s, z o ne s d’o m b re, cours d’e a u). R a le n t i r d a n s le s v i r a g e s, a u g me n t e r le s d i s t a n ce s de s é c u r i t é, a d o p t e r une con du i t e s ou p le. C on duite difficile : Danger évident en raison de formations généralisées de verglas, d’une neige fraîche en épaisseur importante (5 à 20 cm) ou tassée et gelée en surface ou congères en formation. Pneus hiver indispensables. Fort risque de blocage de la circulation. Conduite vigilante. Attention à la baisse brutale d’adhérence quand il pleut sur un sol froid. Ne pas s’arrêter dans une côte, ne pas doubler un véhicule bloqué sans pouvoir dégager. C on duite impossible : Formations généralisées de verglas suite à des pluies verglaçantes, neige fraîche en très forte épaisseur ou formation d’ornières glacées profondes ou de congères. Blocage par des véhicules en travers de la chaussée. Circulation possible uniquement par des engins spécialisés. Ne pas prendre la route. Le service hivernal est organisé pour faire face aux conditions ordinaires d’un hiver, mais aussi pour les situations dites exceptionnelles. Les mots ont là un sens précis et prévoient des niveaux différents d’intervention et de responsabilité. Dans le jargon des techniciens, on part d’une situation dite « de référence », qui correspond à des phénomènes hivernaux dont la durée, l’étendue et l’intensité sont prévisibles. Les moyens mis en œuvre par le Conseil Général répondent à cette situation. Ces moyens sont également adaptés pour répondre à des situations sortant de cette norme. De ce point de vue, le dictionnaire de l’entretien routier distingue plusieurs situations possibles : La situation limite d’intervention : période durant laquelle il y a un ou des risques identifiés de ne pas atteindre les objectifs. Cette situation relève d’une décision du directeur général adjoint chargé du Pôle Aménagements Transports du Conseil Général. La situation exceptionnelle : période durant laquelle les objectifs ne peuvent être atteints. Des procédures exceptionnelles (information, intervention) sont mises en place localement. Cette situation relève du Président du Conseil Général et du Directeur Général des Services. La situation de crise départementale : situation dirigée par le Préfet durant laquelle sont mises en place au niveau du département des procédures coordonnées d’information, de gestion du trafic et d’interventions hivernales. La situation de crise interdépartementale : situation dirigée par le Préfet de zone de défense. Les procédures décrites ci-dessus sont mises en mise en place régionalement. LA CREUSE N°56 > novembre/décembre 2012 www.c r e u se.fr 15



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