[22] Côtes d'Armor n°116 janvier 2013
[22] Côtes d'Armor n°116 janvier 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°116 de janvier 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de Côtes-d'Armor

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 40

  • Taille du fichier PDF : 2,9 Mo

  • Dans ce numéro : l'accompagnement périnatal, bien naître ici.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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32 Porte-parole Côtes d’Armor M A G A Z I N E Groupe du Centre et de la droite républicaine Alain Cadec - Député européen - Conseiller général de Saint-Brieuc Nord Président du groupe du Centre et de la droite républicaine Compétitivité : la gauche départementale sans propositions Groupe de la Ga Isabelle Nicolas Conseillère générale du canton de Tréguier Présidente du groupe de la Gauche unie D ans ses 60 engagements pour la France, le président de la République écrit : « Je veux relancer la production, l'emploi et la crois sance ». Dont acte, mais sept mois après l'élection présidentielle, l'économie française est au bord de la récession et le marché de l'emploi s'est fortement dégradé. Plus de 50 000 emplois ont été détruits depuis juillet. La compétitivité de la France recule à l'échelle mondiale face à la concurrence des pays émergents. Au niveau européen, elle est fragilisée : le coût horaire du travail dans l'industrie en France (36,84 €) est supérieur à la moyenne de la zone euro (30,32 €). Annoncé à grand renfort médiatique en novembre dernier, le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi du gouvernement est sensé redresser l'économie française et lui redonner sa compétitivité. Difficile d'y croire. L'agence de notation Moody's a dégradé notre pays et l’a placé sous perspective négative en soulignant « la perte de compétitivité soutenue de la France ». Au lieu d'assumer cette situation, le ministre de l'Economie a préféré se défausser sur le gouvernement précédent, alors que le gouvernement socialiste mène depuis son entrée en fonction une politique anti-compétitivité : taxation des heures supplémentaires et des plus-values de cessions, hausse de l'impôt sur les sociétés, 33 milliards d'euros de nouveaux prélèvements sur les entreprises et les ménages. Quelle ironie d'entendre le président de la République et le Premier ministre vanter les mérites de ce pacte pour la compétitivité, alors qu'ils ont décidé d'augmenter la TVA en 2013, après nous avoir dit qu'il n'y aurait pas de hausse de la TVA pendant tout le quinquennat. Comprenne qui pourra. Alors que le rapport Gallois préconisait un choc de compétitivité via une baisse massive des cotisations sociales sur les salaires moyens, le gouvernement Ayrault a décidé au contraire de créer une véritable usine à gaz technocratique à travers le crédit d’impôt calculé sur la masse salariale. Avec ce choix du gouvernement, les charges sociales vont hélas rester en France plus élevées qu'ailleurs : lorsqu'un salarié français ou allemand touche 1 700 euros nets par mois, cela coûte 2 720 euros au patron allemand et 3 800 euros au patron français. Cherchez l'erreur ! Ce n'est pas avec une politique illisible et contradictoire que l'on place notre pays sur les rails du redressement économique. L'économie costarmoricaine, elle aussi, aurait bien besoin d'un choc de compétitivité, alors que de nombreux clignotants sont au rouge. La hausse des demandeurs d'emploi atteint près de 12% sur un an. L'emploi salarié recule notamment dans l'industrie et la construction. L'agriculture, à l'image de la filière porcine, est fragilisée. Le secteur du tourisme, deuxième activité économique du département, est en difficulté. Face à cette situation dégradée, la majorité départementale ne propose ni plan de relance, ni pacte pour redresser la compétitivité de l'économie costarmoricaine. Elle se contente seulement d'accompagner les filières économiques de notre département et « d'animer une réflexion sur la diversification de l'économie départementale ». Depuis des années, elle nous parle de diversification économique, mais on ne voit toujours rien venir, si ce n’est des groupes de travail et des comités de pilotage. Lors de la session du budget en mars dernier, elle nous promettait des propositions d’actions au cours de l’année 2012. On les attend toujours ! La majorité a beau jeu de parler « d’économie turquoise et d’économie verte » alors qu’elle a baissé de près de 50% (- 2,46 millions d’euros) les crédits des aides aux entreprises entre les budgets prévisionnels 2010 et 2012. L’économie costarmoricaine n’a pas besoin d’une réflexion conceptuelle, mais d’une véritable politique économique départementale qui soutienne les entreprises et encourage les créateurs de richesses et d’emplois dans notre département. i les décisions prises par les élus S de la majorité départementale de gauche sont assises sur des convictions politiques fortes, le contexte économique, budgétaire et financier est, lui, frappé d'une incertitude chronique depuis fin 2008. Au moment où les citoyens at ten - dent la relance économique, le retour à l'emploi, mais aussi davantage de solidarité et de cohésion sociale, l'action politique est plus que jamais nécessaire. Elle doit se faire sur la base d'une confiance en un avenir commun. « L'espoir, c'est ce qui fait aller plus loin quand on ne peut pas forcément aller plus vite » Pour retrouver confiance en l'avenir, nous croyons profondément qu'il faut un espoir commun, une envie partagée. À gauche, nous avons toujours eu la conviction que cette part d'espoir était nécessaire à la réussite de toute entreprise politique. Cet espoir, depuis le 6 mai 2012 et l'élec- 2013 transition et dialogue D ans un contexte financier très con - traint et cumulant les difficultés économiques, sociales et environnementales, les élu(e)s sont mobilisé(e)s pour l’amélioration des conditions de vie des Costarmoricains. Les décisions politiques sont primordiales. Celles d’EELV orientent l’économie vers sa transformation écologique, avec les valeurs de l’ESS : urgence de la transition énergétique d’une part, respect de l’humain et vraie démocratie de l’autre. La réduction des financements Contact > 02 96 62 62 43 | groupeopposition@cg22.fr
Porte-parole > n°116 | janvier 2013 33uche unie En 2013, retrouvons confiance ! Le 10 décembre 2012, l'Assemblée départementale examinait les orientations budgétaires pour l'année 2013. Au cours des échanges, il a été beaucoup question de l'avenir et de la nécessaire confiance que nous devons tous retrouver en cette nouvelle année. tion de François Hollande, c'est la réussite de la jeunesse. C'est faire en sorte que pour nos enfants, la France de demain soit meilleure que celle d'aujourd'hui. François Hollande, dans un discours à Périgueux en 2010, avait souhaité fédérer les citoyens sur une ambition qui les unit et les élève. « Cet enjeu, cette tâche commune capable de dépasser nos intérêts personnels, catégoriels, générationnels, c'est la jeunesse. C'est pour la jeunesse de notre pays que nous devons nous engager ». Sur cette espérance, pour la réussite de ce formidable défi politique, le président de la République et le gouvernement se sont engagés pleinement dès les premiers instants du quinquennat. En Côtes d'Armor, le Conseil général a égale - ment fait le choix, depuis de nombreuses an - nées déjà, de s'impliquer fortement pour les jeunes Costarmoricains. Au travers de nos politiques éducatives, sportives, culturelles, de nos actions sur le logement et les transports, nous sommes acteurs de leur réussite. Sylvie Bourbigot Conseillère générale du canton de Perros-Guirec publics nous oblige à des choix pertinents, nous pousse à innover, à nous concentrer sur des initiatives judicieuses, à retrouver le sens du collectif, à penser local autant que global, à intégrer pleinement l’urgence climatique. Que 2013 vous apporte bonheur et bien-être, dans une société de respect, soucieuse de la préservation de la planète. Aujourd'hui comme demain, nous serons aux côtés du président de la République pour que cette promesse d'un futur meilleur pour nos jeunes ne reste pas sans lendemain. Les premiers emplois d'avenir ont été signés en Côtes d'Armor. Ils permettent une mobilisation générale pour les jeunes qui sont les plus éloignés de l'emploi, afin de leur construire un parcours de réussite, avec une expérience professionnelle et une formation qualifiante. Notre collectivité pendra toute sa part dans la politique de retour à l'emploi impulsée par le gouvernement : c'est notre vocation, mais c'est aussi la conviction que cette mesure est utile économiquement et Augmenter les dotations des territoires en tension budgétaire, il y a urgence N otre département n'échappe malheureusement pas à la crise, à l'austérité, et le chômage est en croissance. De ce fait le rSa (Revenu de solidarité active) et les compensations de l'état pour l'APA (Allocation personnalisée d'autonomie) et la PCH (Prestation de compensation du handicap) en direction du Conseil général, qui exerce ces compétences, ne sont pas suffisamment au rendez-vous. Il y a urgence que le gouvernement, dans la loi de finances 2013, apporte des réponses concrètes. En effet, c'est à l'État d'assurer l'égalité de traitement de tous les territoires du pays et d'accès aux droits fondamentaux juste socialement. La mobilisation du Département passe également par une politique volontariste de recrutement (une personne sur quatre recrutée au Conseil général a moins de 30 ans) et par l'accueil de jeunes en formation (31 apprentis et 180 stagiaires accueillis en 2012). La jeunesse est notre priorité. C'est celle que nous avons choisi de placer au cœur de l'action départementale, car il en va de l'avenir de notre territoire. En cette période de vœux, faisons en sorte que 2013 soit une année où la jeunesse nous redonnera espoir et confiance. Elle en a la capacité, à nous de l'y aider. À toutes et à tous, jeunes et moins jeunes, nous souhaitons une très belle année 2013 ! Gérard Le Caër Conseiller général du canton de Bégard de la population : logement, santé, éducation. Il y a urgence d'avoir une vraie rupture avec les politiques menées ces dernières années. Seul un engagement financier fort de l'État est garant d'un résultat positif pour les gens. Cela passe par une réforme fiscale nationale qui dégage des moyens supplémentaires, avec notamment la mise en place d'une taxation des actifs financiers. Des choix courageux s'imposent, car il y a besoin de réponses à la détresse et à la souffrance des habitants et des élus locaux qui se sentent parfois bien seuls à gérer ces inégalités sociales et territoriales, de misère, indignes de la France. Contact > 02 96 62 63 86 | groupe.gauche.unie@cg22.fr



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