32 Porte-parole Côtes d’Armor M A G A Z I N E Groupe du Centre et de la droite républicaine Michel Vaspart - Conseiller général du canton de Dinan-Est La gauche découvre la crise après l’avoir niée P endant sa campagne, le président de la République niait la crise. 100 jours après son élection, il découvrait qu’elle était d’une « gravit » exceptionnelle ». Entre-temps, le pouvoir d’achat des ménages s’est dégradé sous l’effet de la forte hausse des prix des carburants. Le chômage s’est aggravé et atteint plus de 10% de la population active. Les plans sociaux se sont multipliés : 1 400 suppressions d’emplois à l’usine PSA de Rennes, 800 salariés du groupe Doux n’ont pas été repris, 1 430 postes sont frappés de disparition au sein du groupe Alcatel-Lucent. Alors que de lourdes incertitudes pèsent sur l’emploi industriel du site d’Alcatel – Lucent à Lannion, croire comme le président du Conseil général que l’on sauvera notre département du déclin industriel avec les 140 emplois d’exploitation et de maintenance de la filière éolienne offshore en baie de Saint- Brieuc apparaît surréaliste. Le développement de cette filière, même si elle est nécessaire, ne peut être l’unique alternative quand l’industrie agroalimentaire emploie dans notre département plus de 12 000 salariés, quand l’emploi agricole représente près de 20 000 actifs, et je ne compte pas le secteur du bâtiment et des TP qui est essentiel à notre économie costarmoricaine. En mai dernier, François Hollande disait : « Le changement, c’est maintenant ». Aujourd’hui, il demande deux ans pour redresser le pays. Pouvons-nous attendre lorsqu’il y a plus de 3 millions de chômeurs en France ? 76% des Français ne croient pas à la promesse présidentielle de redresser le pays en deux ans. Faute d’agir, le président de la République et son gouvernement convoquent des conférences, multiplient les groupes de travail et créent des commissions mais n’annoncent aucune réforme de structure concernant l’État et le marché du travail. Au contraire, ils détruisent les réformes courageuses du gouvernement précédent. Ils décident de taxer les heures supplémentaires, ils augmentent les cotisations sociales sur les salaires, ils suppriment la fiscalité antidélocalisation du gouvernement Fillon alors qu’elle permettait d’alléger le coût du travail et de soutenir la compétitivité de nos entreprises. En juillet, la gauche a voté 7 milliards d’impôts supplémentaires et pour 2013 elle prévoit 20 milliards d’impôts nouveaux supplémentaires contre seulement 10 milliards d’économies. Ce n’est pas en créant des impôts et en augmentant la fiscalité des ménages et des entreprises que l’on redresse les comptes publics. Ce n’est pas en supprimant systématiquement ce qu’a fait le gouvernement précédent que l’on relance la croissance et qu’on lutte contre le chômage et la précarité. À ce propos, un récent rapport montre que la situation sociale de notre département est inquiétante : 12% de la population costarmoricaine vit en dessous du seuil de pauvreté. Les jeunes, les personnes âgées sont avec les familles monoparentales et les bénéficiaires des minima sociaux les plus touchés par la pauvreté. Ces constats nous interrogent sur la politique d’aide sociale menée par la majorité socialiste depuis des années. Au budget prévisionnel 2012, les dépenses totales d’aide sociale de notre département sont inférieures (471 euros par habitant) à la moyenne nationale (529 euros par habitant). « Être aux côt » s des plus fragiles », ne doit pas’tre seulement un slogan du président du Conseil général en ent’te d’un rapport. Cela doit se traduire d’abord par une politique d’aide sociale à la hauteur des défis à relever par notre département : le vieillissement de la population, la lutte contre la pauvreté, la désertification médicale. S’agissant de la fiscalité départementale, nous savons d’ores et déjà qu’une nouvelle hausse se prépare pour 2013 alors que nos concitoyens vont être lourdement taxés par le gouvernement de gauche. En cette période difficile, les Costarmoricains ne méritent pas cette double peine fiscale. Groupe de la Gauche unie Prix Nobel de la paix récompense et enco Pourquoi maintenant ? Voilà sans doute l’une des questions qui est revenue le plus souvent après l’attribution du Prix Nobel de la paix à l’Union européenne, le 12 octobre dernier. Pourtant, il convient d’apprécier ce Nobel à sa juste valeur, qui se situe entre la récompense de 60 années de paix, et un encouragement à agir pour les décennies à venir. C e Nobel de la paix est, avant tout, une récompense partagée. Partagée entre les « pères fondateurs » de l’Union, et celles et ceux qui ont poursuivi et poursuivent encore leur entreprise européenne. Attribuer un prix pour la paix à l’Union européenne peut apparaître quelque peu étrange pour une bonne partie de la population, tant cette paix semble naturelle en Europe. Pourtant, n’oublions pas que l’Union européenne s’est bâtie sur la paix et la réconciliation entre les nations, entre les peuples, et qu’elle perdure depuis 60 ans. C’est sans doute cette paix durable que les membres du Comité Nobel ont souhaité récompenser. Ce Prix Nobel doit également’tre vu, par l’Union européenne, comme un encouragement à développer la citoyenneté européenne. Il faut poursuivre les efforts pour maintenir la paix au sein et en dehors de nos frontières. Sur ces deux points, force est de constater que beaucoup reste à faire… Gestion des déchets : des actions à bien maîtriser ! L’émergence effective ou potentielle de filières de traitement, de recyclage des déchets ne doit pas faire oublier que l'action essentielle reste la diminution de leur volume. Cela passe par une réduction à la source pour nos déchets ménagers (moins d'emballages, moins de gaspillage alimentaire), par un développement bien plus important du compostage, par un plus grand usage des ressourceries et des systèmes d'échanges. La collecte, comme le transport vers les zones de stockage, souvent très éloignées des zones Contact > 02 96 62 62 43 | groupeopposition@cg22.fr |