Le Guide sport > n°114 | novembre 2012 37 Trégueux basket club Les filles à l’épreuve de la Nationale 2 L La saison 2011-2012 du Trégueux basket club restera dans les annales du club, avec la montée des seniors masculins en Prénationale et surtout celle des seniors féminines en Nationale 2. Le résultat d’un travail entamé il y a 15 ans. e Trégueux basket club (TBC), ce sont 250 licenciés répartis dans 24 équipes, dont quatre équipes féminines et autant d’équipes masculines chez les seniors. Car ici, la parité n’est pas un vain mot. « Le bonheur d’un club de basket, c’est la mixité. La particularité du TBC est d’avoir cet équilibre entre les garçons et les filles, tant au niveau des seniors que des jeunes », font valoir Serge Picart et Pascal Boscher, les deux co-présidents du club. Une particularité qui s’accompagne de très bons résultats sportifs, avec les montées des seniors masculins en Prénationale (le plus haut niveau régional) et surtout des seniors féminines en Nationale 2, le 4 e échelon national. « Il y a 15 ans, nous avions une centaine de licenciés avec des équipes de niveau départemental », tient à rappeler Serge Picart, pour montrer l’ampleur du chemin parcouru. « Cela a d’abord commencé par les garçons, poursuit-il. Puis nous avons eu un entraîneur, Martine Hernot, désormais directrice sportive du club, qui a pris toutes les équipes féminines en charge et a su fédérer l’ensemble pour amener la filière vers le haut ». Jusqu’à l’épilogue de la saison 2011- 2012, qui a vu l’équipe féminine 1 remporter son championnat de Nationale 3, à l’issue des playoffs, contre des équipes supposées plus fortes. Un véritable exploit. D’autant que l’équipe venait de monter de Prénationale. « Ce n’était pas gagné, car nous avions trois défaites au bout de quatre matches », rappelle Serge Picart. Mais les Trégueusiennes ont de la ressource. « C’est une équipe qui a gagné tous ses matches dans le dernier quart-temps. Cela veut dire que physiquement elles sont fortes et qu’elles ne lâchent rien ». Une solidarité qui n’est pas le fait du hasard. « Un groupe est né il y a deux ans, explique Serge Picart. En tant que dirigeant, on le voit tout de suite, on sait que ça va fonctionner. Quand « Elles ne lâchent rien » toutes les joueuses ont un surnom dans l’équipe, quand on s’invite à dîner, c’est que quelque chose se crée ». Une aventure humaine Le public, lui, ne s’y est pas trompé, s’enthousiasmant pour son équipe. À tel point que la salle Eugène-Allenic à Trégueux a vite conquis sa réputation de petit chaudron. « À chaque match, notre salle est archi-comble. Au début de la saison dernière, nous recevions 200 à 300 spectateurs. Puis la municipalité nous a aménagé des tribunes supplémentaires, si bien que nous avons terminé la saison avec 500 personnes. Quand on voit toute une salle chanter et soutenir son équipe, on se dit que c’est une aventure humaine re marquable. Progressivement, le public s’est reconnu dans ces filles », se réjouit Serge Picart. Avec la montée, le club change aussi de dimension. D’où la mise en place d’une double présidence. Le budget est quant à lui passé de 130 000 € à 180 000 €. « Jouer en Nationale 2, cela veut dire plus de déplacements, des frais d’arbitrage plus importants, le financement d’une préparation physique et d’un encadrement plus pointus », détaille Pascal Boscher. L’objectif du club est le maintien. Pour Premier match à domicile et première victoire de la saison pour l’équipe féminine 1 du Trégueux basket club (en blanc), contre l’USM Saran, samedi 29 septembre. y arriver, les filles s’entraînent quatre fois par semaine. « On n’imagine pas l’investissement qu’elles réalisent, souligne Pascal Boscher. Elles sont étudiantes ou travaillent, s’entraînent presque tous les soirs et ont des déplacements importants le week-end. Le tout sans percevoir aucune rémunération, contrairement à nombre de leurs adversaires qui reçoivent des primes de match ». Elles sont aussi un exemple pour l’ensemble des jeunes du club. « Je me souviens un soir avoir vu les benjamines en admiration devant les grandes. C’est pour cela qu’on s’investit. Dans la vie, on a toujours besoin de modèles, et avoir un modèle sportif est très important », conclut Serge Picart. Laurent Le Baut tregueuxbasket.iball.fr Vidéo sur cotesdarmor.fr À voir/À écouter > Extraits du match contre l’USM Saran le 29 septembre à Trégueux. Bruno Torrubia Trail de Plaintel le 11 novembre Le club de Plaintel aventure organise, dimanche 11 novembre, son trail annuel. Départ à 8 h 45 de la place du Champ-de-Foire pour la course nature de 19,9 km (dénivelé positif de 400 m). Départ à 9 h de la salle du Petit-Bois pour les deux circuits de marche de 9,9 km et 14,9 km. Départ à 9 h 15 du trail de 33 km (850 m de dénivelé positif). Départ à 10 h de la course nature de 12 km (dénivelé positif de 300 m). Chacune des trois courses propose 90% de chemins et de sentiers. Préinscriptions sur courirenbretagne.fr Rink Hockey : Quintin à l’assaut de l’Europe Du 1 er au 4 novembre, les U15 (moins de 15 ans) du Quintin roller club participent à la coupe d’Europe des clubs à Vilanova en Espagne. Une première pour une équipe de Quintin. Il faut dire que les U15 sont devenus, en mars dernier, champions de Bretagne (victoires sur Quévert et sur le Rac). Puis vice-champions de France en juin (défaite en finale contre Villejuif). Bruno Torrubia Première sélection premier but pour Julie Morel L’équipe de France de football féminin s’est qualifiée pour l’Euro 2013 en battant l’Irlande 4 à 0 au stade du Roudourou à Guingamp, samedi 15 septembre. Au-delà du score et de la qualification, on retiendra les deux buts d’Eugénie Le Sommer, ancienne joueuse de Saint-Brieuc évoluant désormais à l’Olympique lyonnais, mais aussi le but de Julie Morel, joueuse de la section féminine d’En Avant de Guingamp, dont c’était la toute première sélection.