[22] Côtes d'Armor n°114 novembre 2012
[22] Côtes d'Armor n°114 novembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°114 de novembre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de Côtes-d'Armor

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 40

  • Taille du fichier PDF : 3,1 Mo

  • Dans ce numéro : profession agriculteur.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 28 - 29  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
28 29
28 Actions Côtes d’Armor M A G A Z I N E Poursuite des travaux de la rocade de déplacements briochine Département et entreprises sont à pied d’œuvre Depuis l’ouverture – avec six mois d’avance – de la première section de la rocade, les riverains du Créac’h respirent. Aujourd’hui, les travaux vont bon train sur les deux prochains tronçons : La Crarée - La Croix-Gibat, dont l’ouverture est prévue en 2015 ; et La Croix-Gibat - Le Perray (RN 12), annoncée pour 2017. > « Il était une fois… une rocade durable ». Le chiffre : 89 M € C’est le coût des travaux comprenant les acquisitions foncières et les études sur l’ensemble du tracé de la rocade (16 km), et la construction de la section Zoopôle - Le Perray (RN12). Financement : 30% par Saint- Brieuc agglomération et 70% par le Département, à l’exception de l’échangeur du Perray pour lequel un financement de l’État est prévu. Zoopôle RD 700 La Crarée RN 12 D epuis l’ouverture en juillet de la portion entre le Zoopôle et la Crarée, permettant le contournement de la RD10 dans le bourg du Créac’h, à Trégueux et Plédran, les premiers comptages indiquent que le nombre de poids lourds traversant le Créac’h a diminué de 85%, passant de 1 100 véhicules par jour à moins de 200. « Ceux qui passent encore sont souvent des étrangers dont les systèmes de navigation GPS ne sont pas à jour », commente Jérôme Massé, responsable de la rocade à la Direction des infrastructures et des déplacements du Département. Le nombre de voitures, lui, a diminué de plus de 60% : 7 600/jour avant la rocade, contre 3 100 aujourd’hui. Au Créac’h, pour Pierre Colombier, voisin de l’école, « C’est le jour et la nuit. Parents et enfants se sentent plus en sécurité, mê- me si les voitures ont encore tendance à ne pas respecter la limitation à 50 km/h. Avant, quand je ralentissais pour rentrer en voiture chez moi, les camions me klaxonnaient, c’est tout juste s’ils ne me rentraient pas dedans ! ». Jean Mercier habite aussi au bord de la RD10 : « Notre vie a vraiment changé, on n’a plus ce bruit incessant La Croix-Gibat Le Perray des camions, ces embouteillages qui n’en finissaient pas. Et je pense que la circulation va encore diminuer quand la section jusqu’à la Croix-Gibat ouvrira ». Loïc Quintin, lui, ne cache pas son soulage - Un riverain du Créac’h : « C’est que du bonheur… » ment. Sa mai - son est au ras de la chaussée : « C’est que du bonheur. Avant, à partir de cinq - six heures du matin, le défilé de camions commençait, ça bombardait du feu de dieu, la maison tremblait. D’ailleurs, j’ai quelques fissures, mais rien de très grave ». « Les riverains voient que ça avance, ça les rassure » Pour Jean-Yves Lagadec, conseiller général et adjoint à l’urbanisme de Trégueux, « Le Créac’h retrouve son calme, sa vocation résidentielle. L’école est en cours de reconstruction et nous avons créé un lotissement de 35 lots, pratiquement tous commercialisés, sans oublier les 16 logements sociaux qui viennent d’être livrés. Et les riverains de la portion de RD 10 entre La Crarée et Le Perray, dont la route n’est pas encore contournée par la rocade, voient les travaux avancer à un bon rythme, ça les rassure ». « Déjà, les trois ouvrages d’art courants sont prêts, ainsi que l’échangeur de la Thierry Jeandot « Il faut souligner la remarquable mobilisation des agents du Département et des entreprises », commente Jérôme Massé, responsable de la rocade à la Direction des infrastructures et des déplacements du Département. Croix-Gibat. Nous travaillons actuellement au terrassement jusqu’au Perray, où nous allons bientôt entamer les travaux de mise en sécurité des bretelles d’accès à la RN12, explique Jérôme Massé. Nous devrions ouvrir dès 2015 la section La Crarée - La Croix-Gibat. Il faut ici souligner d’une part la remarquable mobilisation des agents du Département et des entreprises ; d’autre part, le respect de l’environnement, tant dans le choix des enrobés, des systèmes d’évacuation des eaux, que dans l’aménagement paysager, sans oublier les aires de covoiturage à La Crarée et à La Croix-Denis ». La portion de 3,2 km ouverte en juillet relie désormais la RD 10 au niveau de Trégueux (échangeur de La Crarée), au Zoopôle et à la zone industrielle des Châtelets, à Ploufragan (échangeur du Sabot), deux pôles économiques stratégiques. À terme, la rocade, d’une longueur de 16 km, permettra de délester la RN 12 et d’offrir une desserte rapide et sécurisée du sud de l’agglomération, offrant à ce secteur de nouvelles perspectives de développement économique et d’habitat. Bernard Bossard
Territoires Actions > n°114 | novembre 2012 29 Communauté de communes de Bourbriac Le contrat de territoire témoin de la solidarité Avec dix communes représentant 6 600 habitants, la Communauté de communes de Bourbriac se caractérise par un fort impact de sa ville centre, tant en termes de population que de surface. Rurale avant tout, elle se trouve dans la sphère d’influence de Guingamp mais œuvre à conserver un poids suffisant à travers une réelle pratique d’échanges, de coopération et de mutualisation. Pour René Le Lepvrier (à gauche), conseiller général et Yvon Philippe, président de la Communauté de communes, le contrat de territoire a eu un effet de levier déterminant, générant 7,5 M € d’investissements. « Avec 1,2 M € dédié à notre EPCI (*) , il est certain que le Département a redessiné une solidarité un peu plus en faveur des territoires ruraux, constate Yvon Philippe, président de la Communauté de communes. Nous sommes plutôt mieux dotés par rapport à l’ancienne politique de guichet ». Pour autant, les acteurs locaux mettent d’abord en avant une nouvelle approche des projets, permettant aux communes de les hiérarchiser et de disposer d’une vision globale. Quant à la répartition, elle a été établie en fonction des projets de chacune des communes, avec 30% des dotations pour l’intercommunalité et 70% pour les communes. À ce titre, tenant compte du fait que Bourbriac rassemble à elle seule 2 350 habitants, chacun s’accorde sur le fait qu’elle a été solidaire des autres communes, d’autant que c’est elle qui porte les grands projets. De fait, les neuf autres collectivités sont de taille très modeste, comptant entre 90 habitants pour la plus petite (Magoar) Thierry Jeandot à 671 pour la plus grande (Plésidy). « On peut comprendre que certaines petites communes aient eu des difficultés à trouver des projets et surtout à les financer, reprend Yvon Philippe. Car si le contrat de territoire est nécessaire, il ne finance pas les projets à 100%. Les communes doivent donc trouver les fi - nancements complémentaires, avec une capacité d’autofinancement ou d’emprunt ». De fait, la dotation de 1,2 M € a engendré un montant de 7,5 M € de travaux globaux. Considérable, pour un tel territoire. L’intérêt général d’abord S’il existe des écarts de taille entre les communes, chacune est consciente de ce qu’elle représente et tâche de participer à son niveau. Ici, on sait qu’individuellement, personne n’existerait dans des débats plus globaux et la Communauté de communes de - meure un facteur de rassemblement es - sentiel. « Le contrat de territoire a mis en avant la solidarité qui Le multi-services en cours de finition à Pont-Melvez. « Un sentiment d’appartenance renforcé » a toujours existé entre l’EPCI, les communes et Bourbriac, insiste René Le Lepvrier, conseiller général du canton. De toute évidence, il a renforcé le sentiment d’appartenance au territoire. C’est primordial car à l’avenir, nous aurons davantage encore besoin de travailler en commun. Cet été, dans le cadre de la clause de revoyure, le comité de pilotage a décidé que les communes ayant des reliquats les conservent. Mais celles qui n’ont pas de nouveau projet laisseront leur reliquat à la Communauté de communes. Ainsi, l’intérêt général prime sur le particulier ». Pour cette seconde période 2013/2015, il s’agit de réaliser les ajustements nécessaires par rapport aux choix effectués il y a quatre ans, sachant que les sommes qui n’auront pas été affectées seront perdues. L’enjeu est donc que chacun s’engage dans des projets pour lesquels il aura la capacité réelle d’aller au bout. « Certains ont dû modifier leurs prévisions, explique René Le Lepvrier. C’est le cas de Pont-Melvez par exemple, qui avait prévu des travaux sur l’église, mais n’a pu trouver de subventions complémentaires. La municipalité s’est donc reportée sur l’aménagement de logements. Mais nombre de projets sont engagés ou soldés, nous avons bien avancé ». Véronique Rolland (*) Établissement public de coopération intercommunale. Thierry Jeandot Parmi les opérations terminées• Salle omnisports de Plésidy 1,7 M € (74 250 € du Département)• Salle de sport à Bourbriac 350 000 € (52 394 € du Dépar tement)• Multi-services à Pont-Melvez 480 000 € (60 000 € du Département)• Salle polyvalente à Coadout 110 000 € (40 000 € du Dépar tement). Parmi les opérations en cours ou à venir• Atelier-relais à Moustéru 200 000 € (55 683 € du Département)• Aménagement des zones d’activité à Bourbriac 400 000 € (150 000 € du Département)• Création de logement sociaux à Kerpert 200 000 € (30 000 € du Département). Les dix communes de la communauté de communes de Bourbriac Bourbriac, Coadout, Kerien, Kerpert, Magoar, Moustéru, Plésidy, Pont-Melvez, Saint-Adrien, Senven-Léhart.



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :