[21] Côte-d'Or magazine n°90 mars 2009
[21] Côte-d'Or magazine n°90 mars 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°90 de mars 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de Côte-d'Or

  • Format : (220 x 280) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 6 Mo

  • Dans ce numéro : routes, la Côte-d'Or sur la bonne voie

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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DOSSIER > CHIFFRES CLÉS Sur les 5 840 km de routes départementales : Evolution entre 2003 et 2007 : • 191 accidents corporels en 2007 contre 558 en 2003• 21 tués en 2007 contre 50 en 2003 Sur la période 2003 - 2007 : • 45% des accidents corporels ont eu lieu hors agglomération• 76% des accidents mortels le sont hors agglomération• les accidents « véhicule seul » représentent 44% des tués• les accidents sur « obstacles fixes » : 34%• les accidents dans les courbes : 34% Infrastructures, entretien, prévention… Les 3 clefs de la sécurité routière W eek-ends prolongés, 35 heures, déplacements consacrés à l’éducation et aux loisirs… Notre mobilité évolue et le trafic automobile ne cesse d’augmenter. Et pourtant, en Côted’Or, le nombre d’accidents diminuent. Le Conseil Général a la charge des 5 840 km de routes départementales desservant 706 communes. L'adaptation des infrastructures routières aux besoins d'échanges des particuliers et des entreprises améliore la qualité de vie des habitants, favorise le développement économique, permet une meilleure répartition des hommes et des activités dans le département. C'est pourquoi le Conseil Général assure la modernisation du réseau routier, l'inscrivant dans une politique globale des transports et des déplacements « centrée » sur la sécurité des usagers. En 2009, le Conseil Général y consacrera près de 47 M € (44 M € en 2008), plaçant ainsi la sécurité routière « à toute vigilance », 8 e priorité du Programme AmbitionS Côte-d’Or de son Président François Sauvadet. Les nombreuses interventions sur les routes départementales répondent à 3 priorités : la réalisation de travaux d'amélioration du réseau, son entretien et la prévention. Des objectifs qui seront prochainement définis dans le nouveau Plan départemental d’actions routières. Améliorer les routes... Déviations, réfection d’ouvrages d’art, création de giratoires, renouvellement des chaussées, mise en place de signalisations verticales et horizontales, installation de protections pour les motards sur les glissières de sécurité… Les actions du Conseil Général prennent de nombreuses formes. Sans parler de l’entretien courant (comblement des nids de poule, fauchage des bas-côtés…) et de la viabilité hivernale. Il aide aussi les communes pour l’entretien des routes communales. … et favoriser l'alternative à l’automobile Tout le monde n’a pas la possibilité ou le souhait de se déplacer en voiture, et parce qu’il est essentiel d’encourager des modes de déplacement moins polluants, le Conseil Général investit dans les transports en commun : il organise et finance 33 lignes régulières de cars, Transco, qui permettent aux habitants des zones rurales de rejoindre les villes et aux élèves leurs établissements scolaires de références. L’alternative à la voiture, c’est aussi le développement des véloroutes et l’action en faveur du covoiturage. De nouvelles aires de stationnement verront prochainement le jour pour favoriser cette pratique. > TÉMOIGNAGE Pierre CALAIS, Responsable du service Maîtrise d’ouvrage « Pour réaliser les opérations d’aménagement de l’ensemble du réseau routier départemental (environ 20 M € chaque année), le service Maîtrise d’ouvrage de la Direction Aménagement et Déplacements s’appuie sur 15 chargés d’opérations routières. Les opérations concernent la modernisation courante, comme les aménagements de carrefours, l’élargissement et les renforcements de chaussées ou les aménagements de sécurité en agglomérations, les grands projets réalisés sur plusieurs années, comme L’Arc, la déviation de Savigny-le-Sec et Epagny, et les remises en état des ouvrages d’art (ponts et murs), gérées directement par nos collègues du service Ouvrages d’art. Notre service est donc un acteur important de la sécurité routière : dans les objectifs d’aménagement, ce critère est prépondérant, les autres objectifs étant le maintien en bon état du patrimoine routier et l’amélioration de la desserte du territoire. A titre indicatif, hors grands projets, en 2009, 40 opérations d’aménagement sont programmées pour lesquelles l’objectif sécurité routière représente près de la moitié des investissements ». 8 Côte-d’Or magazine I N°90 I Mars 2009
DOSSIER Questions à... Joël ABBEY, Président de la Commission Infrastructures, Transports, Bâtiments et Habitat Comment la sécurité routière trouve-t-elle sa place dans le Programme AmbitonS Côte-d’Or ? « Certes la Côte-d’Or a aujourd’hui, et depuis quelques années, l’un des réseaux routiers les plus sécurisés de France. Pour autant, et tant qu’il y aura des accidents et des victimes de la route, nous ne pouvons nous satisfaire de ces bons résultats. Des marges de progrès peuvent toujours être trouvées. C’est pourquoi nous avons fait de la sécurité routière l’une des 21 priorités de notre programme AmbitionS Côte-d’Or à travers l’aménagement, l’entretien et l’exploitation de nos routes départementales ». Quelles actions seront mises en œuvres dans les années à venir en matière de sécurité routière ? « Nos actions doivent se traduire concrètement à travers d’une part le Plan Départemental d’Action Routière (PDASR) qui, d’ici la fin 2009, décrira l’ensemble des interventions (aménagement et entretien) que nous devons réaliser sur les routes départementales pour les années à venir, en les priorisant ; et d’autre part, ce que nous avons choisi d’appeler le « Programme Christian Myon de la sécurité routière ». Avec ce deuxième volet, qui recouvre l’ensemble des initiatives que nous entendons prendre en matière de prévention, de formation et de sensibilisation, il s’agit notamment d’essayer de faire évoluer le comportement des usagers de la route ». > Sécurisation de la RD 968 Des aménagements qui ont fait leurs preuves Dijon/Saint-Jean-de-Losne, itinéraire classé très accidentogène, est un bel exemple de l’utilité des aménagements de sécurité. Pour sécuriser cette liaison, le Conseil Général, après études, a entrepris de stabiliser les accotements. Désormais ils ont un revêtement similaire à celui de la chaussée, ce qui permet à l’automobiliste de retrouver le contrôle de son véhicule en cas de sortie de route. Pour éviter les risques de collision, les alignements d’arbres, qui participent à la lisibilité du parcours, ont été réalisés à plus de 4 m du bord de la voie de circulation. Pour compléter ces aménagements, un radar fixe a été implanté à Ouges, sur un secteur où l’on déplorait depuis 1992 un grand nombre d’accidents et près de la moitié des tués entre Dijon et Saint-Jean-de-Losne (10 sur 24). Ces efforts conjugués se révèlent être très positifs : le nombre d’accidents corporels sur cet itinéraire a été divisé par 6 entre 2000 et 2007 ! Sécurité sur les routes départementales La Côte-d’Or, 1 er département français A vec un nombre d’accidents corporels qui a été divisé par 3 en 5 ans et celui des tués par 2, la Côte-d’Or est classée, pour la période 2003 - 2007, 1 er département français pour la sécurité sur ses routes départementales. Ce résultat est officiel : il est issu de l’« indicateur d'accidentologie locale » (IAL) établi par l’Observatoire National de la Sécurité Routière qui indique le risque départemental suivant les différents réseaux (autoroutes, routes nationales, départementales et voirie urbaine), les trafics et selon les départements. Par exemple, un IAL de 1,30 signifie qu'il y a eu sur cinq ans 30% de tués en plus dans ce département par rapport au bilan qu'il y aurait eu si les taux de risque sur ces différents réseaux avaient été ceux de l'ensemble de la France. Pour le réseau routier départemental de la Côte-d’Or, ce niveau de risque est très favorable, puisque l’IAL est de 0,46, soit près de la moitié inférieur à l’ensemble de la France. L’EXEMPLE DES ENTRÉES D’AGGLOMÉRATION DE LAIGNES > BIEN CIBLER LES SECTEURS DANGEREUX Les études l’ont prouvé. Les véhicules entraient dans Laignes à plus de 80 km/h en venant de Châtillon-sur-Seine, et à plus de 75 km/h en arrivant de Tonnerre. Pour « casser » ces vitesses excessives, le Conseil Général vient d’installer des îlots centraux et des bordures latérales qui ont pour effet de réduire la largeur des voies et de dévier les trajectoires. Résultat constaté : les vitesses d’entrée dans la ville ont diminué de plus de 10 km/h ! Une opération qui illustre la volonté du Conseil Général d’agir pour la sécurité routière en agglomérations. Les études-diagnostics permettront de cibler les secteurs les plus dangereux sur lesquels le Département concentrera ses efforts. Côte-d’Or magazine I N°90 I Mars 2009 9



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