> DES BRASSARDS RÉFLÉCHISSANTS POUR LES 6 e Le Conseil Général distribue, chaque année, un brassard réfléchissant aux collégiens de 6e. Véritable « écarteur de danger », ce brassard répond à un besoin réel, celui d’être visible en descendant du car, en marchant au bord de la route ou en traversant la chaussée, particulièrement en période hivernale. Visible à au moins 200m, il est facile d’utilisation et, peu encombrant, se glisse facilement dans le cartable. Recommandation : à arborer toujours côté route ! Le piéton doit en effet accroître sa visibilité… même en plein jour. Il suffit de l'ombre d'un immeuble ou d'un arbre pour qu’il devienne « invisible ». Le soir ou la nuit, même dans une rue bien éclairée, si le passage protégé est situé entre deux lampadaires, les automobilistes ne distinguent plus très bien les piétons. D’où l’intérêt de porter un tel brassard. Transports scolaires : des exercices d’évacuation Pour garantir la sécurité des élèves, le Conseil Général organise des exercices d’évacuation des cars, en partenariat avec les transporteurs et les pompiers. Parfois inopinés, mais le plus souvent annoncés afin de ne pas déclencher de panique, ces tests permettent aux élèves de mieux connaître les éléments de sécurité du véhicule et d’adopter les bons comportements en cas d'accident, ou de nécessité d'évacuer rapidement le car. Un observateur note les dysfonctionnements et, à l’issue de l’exercice, engage un débat avec les jeunes et leur fournit toutes les explications nécessaires avant de recommencer l’exercice. Par ailleurs, bien qu’aucune réglementation ne l’impose en France, le Conseil Général a prévu des accompagnateurs dans les véhicules de plus de neuf places pour les primaires afin de veiller à la sécurité et aux respect de la discipline durant le trajet. De plus, ils veillent à sécuriser les mouvements des plus jeunes aux points d’arrêts. Arrêts de cars Recensement général Les arrêts de cars sont des points très sensibles dans les déplacements, notamment pour les enfants. Piétons et véhicules s’y côtoient en effet de près. Certains de ces arrêts ne sont pas matérialisés, ni même signalés. Il est donc nécessaire quand cela est possible de sécuriser au mieux ces endroits stratégiques au regard de la configuration des lieux, et aussi de les rendre progressivement accessibles aux personnes handicapées. C’est pourquoi le Conseil Général a engagé, dès l’année dernière, un travail de recensement de tous les points d’arrêt. Entre les lignes régulières et les circuits scolaires, il y en a près de 2 000 ! La démarche consiste à les localiser précisément par GPS et à les caractériser par des éléments objectifs (dimensions, photographies, etc). > TÉMOIGNAGE Yves LEMAIRE, Directeur Départemental de la Sécurité Routière « La vocation de notre association est de faire diminuer les accidents. Nous sommes donc complètement en phase avec les nouvelles orientations en la matière exprimées par le Président du Conseil Général. Une de nos priorités est de participer au changement des comportements. Nous développons ainsi différents outils. Cela commence dès le plus jeune âge avec notre piste d’initiation à l’éducation routière mise à la disposition des écoles et collèges. En direction des jeunes, nous avons mené, en 2008, une soixantaine d’opérations « Capitaine de soirée ». Et, nous venons de lancer une opération « Louis d’or », spécifique à la Côted’Or, qui récompense des cyclomotoristes ayant un bon comportement. Par ailleurs, nous menons régulièrement notre opération « Lumière et vision » à Dijon et Beaune, organisons des cours de recyclage du code de la route pour les Seniors, des stages de récupération de points et, pour les entreprises, des sessions de sensibilisation aux risques routiers ». Prévention Routière 2, rue des Corroyeurs – Dijon – Tél : 03 80 43 31 52 Côte-d’Or magazine I N°90 I Mars 2009 DOSSIER 13