PROJECTEUR 300 élèves et nous avons bien l’intention de les pérenniser, contrairement à ce que j’ai pu entendre ici ou là. La sectorisation sera au service du maintien de nos collèges. Et la mise en perspective des évolutions démographiques nous permettra d’anticiper sur ces grandes évolutions. Le transport scolaire continuera quant à lui d’être organisé avec ce double objectif de maintenir des effectifs en tenant compte des délais de transport. Justement, le transport scolaire F. S. Bien au-delà des obligations imposées par les lois de décentralisation, nous avons fait le choix d’être présents aux côtés des familles. Seuls 29 départements en France assurent encore la gratuité des transports scolaires. C’est un engagement que nous avons pris et que nous maintiendrons même s’il pèse 20 millions d’euros pour cette année. Mais soyons clairs : nous ne pourrons maintenir cette gratuité que si l’Etat ne change pas unilatéralement les règles du jeu liées aux rythmes scolaires. Une journée de transport scolaire, c’est 100 000 €.Si le gouvernement persiste dans sa volonté de passer à la semaine de 5 jours, nous ne pourrons pas assumer le surcoût de l’ordre de 3 millions d’euros, c’est plus de 10% d’augmentation. Il faudra bien que quelqu’un paye et, dans le contexte actuel, nous ne pourrons pas l’assumer. Je l’ai déjà dit, le Conseil Général ne sera pas une variable d’ajustement. Je suis convaincu que nos compatriotes ont besoin de lisibilité et de perspectives sur les politiques que nous conduisons. Alors que s’annonce l’an III de la Décentralisation, je souhaite que cela donne lieu à des clarifications. A la Région par exemple d’assumer ses responsabilités quant au transport des lycéens. Les nouvelles technologies, axe fort de la rentrée 2012 F. S. Nous voulons donner à chaque jeune la fierté de son collège et de son territoire, donner aux familles l’assurance que là où elles vivent, leurs « Donner à chaque jeune la fierté de son collège et de son territoire enfants auront bien les mêmes chances. A la ville, comme à la campagne. Le numérique est une « fenêtre ouverte » sur le monde, c’est une véritable opportunité qui doit être donnée à chacun, toujours en lien avec le projet pédagogique. Là encore nous avons beaucoup investi : espace numérique de travail, classe mobile, tablettes numériques, visioconférences et, cette année, le passage au cartable numérique avec la Keyschool 21 offerte aux élèves de 6e. Le collège, le sport et la culture F. S. Je veux réaffirmer notre intention de ne pas désarmer sur la question de l’environnement des collèges, notamment en matière de construction ou de rénovation des gymnases. Ces équipements sont mis à disposition des collégiens mais aussi des associations sportives. La mutualisation de l’investissement avec les communes répondra à cette double préoccupation d’investissements proportionnés et optimisés quant à leur utilisation. Nous avons fait de gros efforts pour l’accès des collégiens au sport et à la culture. Là aussi, je le dis clairement, dans le contexte budgétaire actuel, nous ne pourrons pas faire plus, mais on ne réduira pas la voilure, et ce pour favoriser l’épanouissement de nos jeunes. Les pôles scolaires pour construire l’avenir F. S. C’est un enjeu essentiel pour notre structuration scolaire. Nous aurons à travailler avec les communes et intercommunalités, territoire par territoire, avec une nouvelle logique de contractualisation qui consistera à répondre aux initiatives locales après analyse mettant en perspective les investissements et les évolutions démographiques. C’est donc un nouveau pacte territorial que nous entendons conclure avec les collectivités, avec les parents d’élèves et l’Education nationale. 570 000 habitants en Côte-d’Or en 2042• 525 000 actuellement• + 6% entre 1990 et 2010 (+ 2% pour la Bourgogne)• 5 960 naissances/an en moyenne depuis 2005 4 900 jeunes adultes de 25 à 35 ans en moins entre 2003 et 2008 19% Proportion des 0-16 ans dans la population côte-d’orienne en 2008• 21% en France• 15% à Dijon• 23% en Plaine de Saône• 21% dans le Nord Côte-d’Or 22,48 élèves par classe en moyenne dans les écoles primaires de Côte-d’Or• 23,59 en moyenne nationale 10,7% la baisse des effectifs dans les collèges publics entre 2001 et 2011 86,5% des collégiens de Côte-d’Or admis au Diplôme National du Brevet• 83,8% sur l’ensemble de l’Académie de Dijon Sources INSEE et Education nationale Côte-d’Or magazine I N°125 I Octobre 2012 13