[19] Corrèze Magazine n°108 avr/mai 2013
[19] Corrèze Magazine n°108 avr/mai 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°108 de avr/mai 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de la Corrèze

  • Format : (230 x 301) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 7,8 Mo

  • Dans ce numéro : faire grandir l'économie sociale et solidaire.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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18 expression “Corrèze à gauche” “Corrèze terre de gauche ” “Corrèze demain” Jean-Claude Peyramard Vice-président au développement économique, commerce et artisanat Conseiller général de Tulle Campagne-Nord François Bretin Conseiller général d’Argentat Jean-Jacques Delpech Conseiller général de Larche Bataille pour l’emploi Enfants de riches Mauvais choix budgétaires, la confiance se perd Le développement économique (et de l’emploi) n’est pas une compétence obligatoire de notre Département. C’est celle de la Région. Aussi, depuis 2008, par souci d’efficacité dans ce domaine, nous avons décidé de coopérer plus étroitement, chaque collectivité intervenant à la mesure de ses moyens, mais en coordination. Entre 2008 et 2011, nous avons mobilisé ensemble 36 millions d’euros (26 la Région, 10 le Département) pour les entreprises de la Corrèze, de la PME au petit commerce, et contribué à la création ou au maintien d’un millier d’emplois. Cet effort se poursuit et le Département impacte d’une autre manière, tout aussi décisive, l’emploi en Corrèze : 8 000 à 9 000 emplois directs ou indirects sont en effet la conséquence des politiques menées par le Département, ce qui représente entre 8 et 9 % de la population active de la Corrèze. Ce sont pour la plupart des emplois pérennes et non délocalisables. Ils rendent de multiples services aux Corréziens, sur l’ensemble du territoire, de la naissance à l’accompagnement des personnes âgées, de l’école au logement, du transport collectif à l’animation d’un club sportif, touchant ainsi les aspects les plus divers de notre vie quotidienne. Au carrefour de nos compétences sociales et de l’économie “traditionnelle” qui reste l’essentiel, certains de ces emplois font partie de cette “économie sociale et solidaire”, au développement de laquelle nous nous sommes engagés résolument avec d’autres partenaires. Par exemple en 2012, avec l’un de nos partenaires financiers dans ce secteur, Limousin Actif, nous avons pu créer ou maintenir près de 500 emplois en Corrèze, en finançant des associations ou entreprises manquant de capitaux pour se lancer ou se développer. Voilà quelques exemples qui montrent comment, chaque jour, notre Département participe à cette “ardente obligation” commune qu’est la bataille pour l’emploi et le redressement de notre Pays. Certains appellent cela “ne rien faire pour l’emploi”. C’est que leurs priorités vont à d’autres batailles, moins utiles aux Corréziens celles-là. La majorité d’aujourd’hui a accepté le legs que lui a laissé celle d’hier. De beaux bâtiments, et même des châteaux, de belles avenues et des grandes routes, les ouvrages d’art, un grand musée de l’inutile d’où les rares richesses (diamants, faucon, etc.) semblent avoir disparu. Et les frais nécessaires à l’entretien de ces richesses. Hélas, tout n’est pas encore payé : la cassette laissée en héritage est vide. Comme bien des enfants de parents imprévoyants, la Corrèze doit aujourd’hui assurer les annuités en cours sans même pouvoir revendre un patrimoine, sans valeur marchande, qu’il faut entretenir au prix fort. Fille de faux riches, la Corrèze est aujourd’hui une vraie pauvre. Après avoir médité sur l’insoutenable légèreté du discours de l’opposition qui souhaite encore vivre au dessus de ses moyens et sur l’insoutenable légèreté de nos réelles possibilités, la Majorité a réussi à voter un budget au service des Corréziens. Car après la supplique adressée à François Hollande par Dominique Grador au nom de notre groupe, l’État a pris la mesure de la situation exceptionnelle des départements tels que le nôtre, âgés, peu peuplés et sans autonomie fiscale, et nous a octroyé une aide exceptionnelle de 13 millions d’euros. Mais les difficultés structurelles de ces départements demeurent. L’année prochaine une nouvelle lettre au Président ne suffira pas. Des solutions pérennes, promises, devront être trouvées. L’échelon départemental est indispensable aux politiques de solidarité et de proximité. Les collectivités locales les plus proches des citoyens sont le cœur battant de la démocratie républicaine. Les Alsaciens ne s’y sont pas trompés, eux qui viennent de sauver leurs deux départements. Nous partageons cet attachement à la démocratie de proximité. Conseillers généraux de la Majorité, nous continuerons à nous battre pour que la Corrèze puisse non seulement espérer, mais aussi vivre pleinement, sans laisser à nos enfants le soin de payer le prix de nos ambitions. Nous avons déjà souligné le manque d’initiatives de la collectivité pour freiner le fléau national qui gangrène notre économie à savoir, l’augmentation du nombre de chômeurs en Corrèze : + 74 % entre 2008 et 2013. Nous regrettons que l’emploi et le développement économique ne soient pas les priorités de la collectivité et ce, au-delà de ses compétences obligatoires. Aux corréziens de juger eux-mêmes de la disproportion des enveloppes allouées (lors de la dernière commission d’avril), seulement 573 000 € au développement économique, seulement 436 000 € aux communes pour financer leurs équipements et le double voire le triple : 1 180 000 € à la culture… Nous ne sommes pas opposés à une politique culturelle de qualité, bien au contraire, mais nous déplorons les priorités politiques choisies par la majorité en place. En cette période de crise, le département vote une nouvelle hausse de l’impôt foncier bâti de 5 % : nous avons voté contre. Tous les efforts d’une collectivité réaliste devraient être focalisés pour valoriser le pouvoir d’achat et soutenir l’emploi. Dans le même temps, l’entretien de notre patrimoine routier est délaissé, en 2012 sur les 4 770 Kms de routes départementales, seuls 144 Kms ont fait l’objet d’un entretien correct alors que près de 500 Kms auraient dû être entretenus. Nous ne pouvons pas admettre cette dégradation de nos routes corréziennes, d’autant plus que le retard pris sera extrêmement difficile à rattraper dans les prochaines années. L’argument budgétaire avancé pour expliquer ce désengagement n’est pas crédible car devant l’échec financier du nouveau schéma du ramassage scolaire, dérapage du budget de plus de 1,75 million d’euros, devant la persistance à financer une année de plus l’opération ordicollège pour un coût de plus de 1,9 million d’euros, c’est bien un échec des choix et des orientations politiques menés depuis 2008 qui se traduit par une perte de confiance de la population. A plus forte raison dans les périodes économiques difficiles, il faut investir à bon escient.
exposition Les bijoux du toit du monde rassemblés à Sarran La nouvelle exposition du musée de Sarran est consacrée aux bijoux traditionnels portés de la Chine au Caucase. Un parcours parsemé d’or, d’ambre et de turquoise qui emprunte la route de la soie en traversant la Mongolie, le Tibet, le Népal... A découvrir à partir du 5 mai. Parure mongole. L’exposition «Bijoux des toits du monde» est une sorte d’étude ethnographique. Les joyaux et parures sont les révélateurs des cultures. Ils témoignent de leur créativité et de leurs traditions dans l’art d’exhiber l’âme et le prestige de la tribu ou du clan. En plus d’être des parures, les coiffes, colliers, boucles d’oreilles, bracelets et autres ceintures sont bien souvent des talismans aux vertus protectrices et curatives. C’est aussi une dot qui protège la femme de son statut fragile. Près de 200 bijoux sont exposés au musée de Sarran. Issues d’une collection privée, ces pièces sont comme Près de 200 bijoux seront exposés. les bornes d’un long voyage reliant la Chine au Caucase et dont les étapes sont la Mongolie, le Tibet, le Bhoutan, le Népal, l’Inde du Nord, l’Afghanistan, le Pakistan et l’Asie centrale. Jade, turquoise, ambre... La jade chinoise côtoie la turquoise de Perse et l’ambre de la Baltique. Les coutumes nomades des steppes (Turkmènes et Kazakhs) sont mises en lumière grâce aux lourdes parures en argent, tandis qu’une simple épingle à cheveux révèle l’importance des ornements de coiffure dans l’ancienne Chine jusque sous la dynastie Qing. De salle en salle, l’importance des mouvements migratoires dans l’art de la bijouterie est ainsi soulignée : les motifs et les techniques ont évolué au fil des siècles. L’exposition est complétée par la présentation d’une série de photographies anciennes issues des archives du Musée Guimet, le musée national des arts asiatiques de Paris. Tarif : 4 €. Groupes : 3 €. Réduit : 2,50 €. Ouvert tous les jours de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h. Tel : 05 55 21 77 77 www.museepresidentjchirac.fr CULTURE Davignac Un festival qui joint les (bons) gestes à la musique L’un des plus anciens festivals du département est aussi l’un des plus impliqués dans le développement durable. Les organisateurs portent une attention toute particulière à tous les aspects entourant cette notion. C’est un choix ou plutôt une succession de choix. Depuis de nombreuses années, le festival de Davignac respecte l’environnement. A l’heure d’échafauder une nouvelle édition, il ne s’agit pas seulement, pour les organisateurs, de concocter un programme entre têtes d’affiches et coups de cœur. Il faut aussi prendre en compte une somme de comportements à adapter, de mesures à prendre et finalement (souvent) d’économies à réaliser... Les 3 et 4 mai, entre HK et les Saltimbanques et l’école de bourrée, les spectateurs auront de multiples possibilités de se comporter en «public responsable». • Petit mode d’emploi à l’usage des spectateurs • Gobelets réutilisables ou compostables. • Toilettes sèches écologiques. Plusieurs cabines sont montées chaque année. • Transport collectif. Des navettes gratuites sont mises en place à partir de Tulle, Ussel, Neuvic et Brive. Un partenariat avec le site de covoiturage du Conseil général incite le public à préférer cette pratique (www.covoituragecorreze.com). • Produits locaux. La restauration des artistes et des bénévoles (plus de 400 repas) est fournie par les maraîchers locaux pour les fruits et légumes. • Tri sélectif des déchets. Le Sirtom d’Ussel prête des bennes à ordures spécifiques. • Prévention des risques. Mise à disposition de bouchons d’oreilles, éthylotests, préservatifs... • Communication. Le festival utilise du papier recyclé et des encres végétales et s’applique à cibler la diffusion de sa communication. programmation 2013 • Vendredi 3 mai AJM / HK et les Saltimbanques / Stéréozor • Samedi 4 mai • Spectacle de danses traditionnelles avec l’Ecole de bourrée de Davignac • Chapitre V / Flox / Anakronik Orkestra Tarif : 17 €. Pass 2 soirées : 26 €. www.davignac.com foyerrural.davignac@laposte.net 06 43 20 35 06 19



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