[19] Corrèze Magazine n°106 fév 2013
[19] Corrèze Magazine n°106 fév 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°106 de fév 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de la Corrèze

  • Format : (230 x 301) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 8,0 Mo

  • Dans ce numéro : jeunes Corréziens en mission.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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18 expression « Corrèze à gauche » « Corrèze terre de gauche » « Corrèze demain » Michel Da Cunha Vice-président du Conseil général, chargé de la jeunesse, Conseiller général de Brive Nord-Ouest Renouer avec « la promesse de la République » En 2008, la jeunesse est devenue l’une des grandes priorités du Département présidé par François Hollande : amélioration de la prise en charge des tout-petits, ordinateurs, puis tablettes et tableaux numériques à l’école, aides aux séjours de vacances… Beaucoup a été fait, et notamment sur le front de l’emploi et de l’insertion professionnelle des Jeunes. Ainsi, dès 2009, le Département décidait de s’inscrire dans le dispositif « Contrats d’Accompagnement pour l’Emploi » dits « CAE passerelle ». Plus d’une centaine de jeunes Corréziens ont pu en bénéficier. De même, nous avons souhaité accompagner le contrat de Service Civique de tout jeune Corrézien, pour faciliter son insertion dans la vie active. Mais la bataille pour l’emploi des jeunes nécessitait d’aller au-delà, plus spécifiquement en direction de ceux qui sont le plus en difficultés, en particulier ceux qui sont sortis du système éducatif sans diplôme, dont la moitié sont encore au chômage 4 ans après avoir quitté l’école. Là encore, nous avons décidé de nous associer à la priorité du Président de la République et du Gouvernement pour la jeunesse en accompagnant la création de 100 « emplois d’avenir » : 20 seront directement recrutés par le Département et nous aiderons financièrement les communes, intercommunalités et associations à en embaucher 80. Ces jeunes feront l’objet d’un effort tout particulier de formation, pour lequel nous nous sommes rapprochés de la Région Limousin, dont c’est la compétence. Il s’agit en effet de donner une « seconde chance » à ces jeunes, grâce à la formation associée à la mise en pratique dans l’emploi des nouvelles compétences acquises, et de les mettre ainsi « sur les bons rails » d’une insertion professionnelle durable. Nous entendons ainsi apporter une réponse de proximité au service d’un même objectif, réaffirmé par François Hollande à Grenoble dans son « Discours à la Jeunesse » : « renouer avec la promesse de la République et proposer à chaque génération un avenir meilleur que celui de la précédente ». Alain Vacher Vice-président du Conseil général, Conseiller général de Brive Sud-Ouest Des noms et des visages 41 postes d’enseignants créés cette année sur l’académie. 1000 postes supprimés dans le quinquennat précédent. Ce sont des chiffres à comparer. La tendance s’inverse. Les syndicats n’ont pas manqué de le remarquer. Cependant, l’horizon n’est pas tout rose. L’engagement pris par François Hollande de créer sur le plan national 60.000 postes dans l’éducation sur son quinquennat pourra-t-il être tenu alors que le gouvernement a renoncé à s’attaquer à cet adversaire sans nom, sans visage, sans parti, qui gouverne sans être élu : le monde de la finance. Il a choisi au contraire de faire 50 milliards d’euros d’économies dans les cinq ans. Dans la lettre ouverte datée du 17 janvier dernier qu’elle a, au nom de notre groupe « Corrèze Terre de Gauche », adressée au Président de la République, notre collègue Dominique Grador pointait une autre conséquence de ce choix : « La Droite voulait la disparition des départements. La Gauche gouvernementale ne leur donne pas les moyens d’accomplir leurs missions à la fois sociales, culturelles et d’aménagement équitable et écologique du territoire ». Prisonnier du carcan de l’austérité dans lequel l’État s’engonce, le Conseil général n’a d’autres solutions que de rogner un peu sur tous les postes de dépenses. Je veillerai, en tant que vice-président en charge des collèges, à ce qu’en aucun cas les 25 établissements publics du département ne fassent les frais des choix d’orientation que nos contraintes budgétaires nous conduiraient à effectuer. L’État est endetté, certes, mais disons-le tout net, le monde de la finance l’est plus encore à notre égard ! Ce ne sont pas les dépenses publiques, le problème, mais la stérile accumulation de capitaux financiers. Qu’attend-t-on pour mettre à contribution cet argent ? Nos enfants n’ont-ils le choix qu’entre subir, aujourd’hui des tours de vis, demain la dette publique ? N’ontils pas, eux, des noms et des visages ? Michel Paillassou Conseiller général d’Egletons Action ou communication L’actualité nationale nous amène souvent à souligner l’insuffisance et le manque de réalisme du gouvernement ; celui-ci privilégiant et manipulant avec beaucoup de brio l’effet d’annonce au détriment de l’efficacité et de la réalité. Cependant la concrétisation sur le plan local se heurte à la réalité des besoins des corréziens. Il est urgent de proposer des solutions réfléchies en fonction des vrais besoins plutôt que de présenter des solutions qui font plaisir à certains mais qui sont coûteuses pour les familles et pour les collectivités ! La réforme annoncée des rythmes scolaires à l’école primaire en est une parfaite illustration... Il n’est pas certain que les nouveaux rythmes bientôt imposés soient les plus adaptés à une meilleure réussite scolaire mais, en revanche, les conséquences financières ont-elles toutes été bien mesurées ? Les transports et la restauration scolaires, l’occupation des enfants après 15 h 30… sont autant de nouvelles organisations à mettre en œuvre par les collectivités. Celles-ci vontelles pouvoir assumer cette dépense forcée ou vont-elles devoir répercuter inéluctablement ces nouveaux frais engendrés par le biais des impôts locaux ? Le groupe Corrèze Demain invite les responsables des collectivités concernées à mesurer l’impact financier et à réagir en conséquence aux inconvénients de cette réforme. La prise en charge financière doit être assumée par l’État qui doit faire des propositions de financement suffisamment compensatrices. Si cette réforme aboutit dans son état actuel, il y a fort à craindre qu’au final ce soit le contribuable qui va payer une fois de plus, sans compter sur les tracas d’organisation pour les familles que cela peut engendrer. Est-ce une réforme adaptée dans le contexte actuel ? N’y-a-t-il pas d’autres priorités ? Au-delà de la présence et des vœux chaleureux aux corréziens, des bons diagnostics et des bonnes intentions, il est temps maintenant d’avoir des résultats !
profession sport Animer partout des activités sportives Créée en 1990, l’association Profession Sport 19, devenue régionale en 1998, intervient dans les trois départements du Limousin pour proposer des activités et des animations sportives et de loisirs. Plus de 200 éducateurs sont sur le terrain chaque année pour couvrir toute la région. SPORT Catalogue Plus de 70 activités sportives et de loisirs Profession Sport Limousin intervient dans de nombreux domaines. Liste non exhaustive.• Activités de pleine nature : aviron, canoë-kayak, cerf-volant, équitation, escalade, tir à l’arc, voile, VTT...• Activités culturelles et socioculturelles : arts plastiques, calligraphie, danse, cirque, musique, théâtre... 19 Profession Sport Limousin est devant une page neuve. La précédente a été tournée, l’an passé, avec le changement du conseil d’administration et l’élection d’un nouveau président, Christian Ravidat. « Le personnel, 25 salariés permanents, tous éducateurs, a été un peu désarçonné au cours de cette période », explique-t-il. Pour redynamiser l’ensemble et affiner un projet pour les trois prochaines années, une rencontre est prévue au centre sportif de Bugeat. Au programme : échanges sur les orientations et la stratégie, et convivialité pour réinstaller un climat de confiance. « Ce sera une réunion de travail. Nous voulons améliorer l’outil, mieux prendre en compte les usagers et avoir une approche globale de notre avenir ». Entreprise à caractère associatif Les missions de Profession Sport Limousin sont multiples. L’un de ses objectifs principaux est le maintien et le développement d’animations en milieu rural, en lien étroit avec les collectivités territoriales. Malgré cet important volume d’activités, Christian Ravidat, qui définit l’association comme « une entreprise à caractère associatif », estime que « Profession Sport Limousin a besoin d’être mieux connue ». Et aussi d’implanter davantage l’association en dehors de la Corrèze, le département où elle intervient le plus. Dans cette optique, Christian Ravidat a pris son bâton de pélerin pour aller à la rencontre d’élus de la Haute- Vienne et de la Creuse. Contact : 05 55 20 87 12 professionsport@wanadoo.fr www.professionsportlimousin.fr• Sports collectifs : base-ball, basket, football, rugby...• Sports individuels : athlétisme, badminton, escrime, judo, roller, taekwondo, tennis, ping-pong...• Activités aquatiques : aquagym, bébés nageurs, vaincre la peur de l’eau... En chiffres• 348 436 kilomètres par an parcourus par les éducateurs pour proposer des activités.• 127 communes desservies dans les 3 départements de la région, dont 30% de communes de moins de 1000 habitants et 35% de communes de 1000 à 5 000 habitants.• 237 éducateurs et animateurs sont intervenus en 2012. Salariés permanents ou occasionnels, ils sont tous diplômés.• 33 000 heures d’activités par an.• 10 000 usagers individuels bénéficient des services de l’association en Limousin chaque année.• 340 adhérents, dont des associations, des clubs, des communes, des écoles et des collèges, des bases de plein air, des maisons de retraite...



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