[19] Corrèze Magazine n°106 fév 2013
[19] Corrèze Magazine n°106 fév 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°106 de fév 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de la Corrèze

  • Format : (230 x 301) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 8,0 Mo

  • Dans ce numéro : jeunes Corréziens en mission.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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14 DOSSIER Le service civique en Corrèze• 213 contrats ont été signés en Corrèze depuis la création du service civique (au 5 novembre 2012). Ayen En mission pour le développement durable Après avoir effectué une mission de service civique de 12 mois au sein de la municipalité d’Ayen, Charles-Eric Chauzu poursuit, en contrat à durée déterminée, les actions qu’il a entamées.• Répartition par tranches d’âge 16-17 ans : 4 18-20 ans : 71 21-22 ans : 70 23-25 ans : 65• Type de missions Culture et loisirs : 69 Solidarité : 35 Sport : 31 Education pour tous : 30 Environnement : 21 Santé : 16 Mémoire et citoyenneté : 9• Situation Demandeurs d’emploi : 136 Etudiants : 54 Inactifs : 7 Salariés : 16• Sexe Hommes : 44, 6% Femme : 55,4% Plus de 200 contrats de service civique ont déjà été signés en Corrèze. Rien ne prédisposait Charles-Eric Chauzu à œuvrer pour le développement durable. Son cursus universitaire l’incitait plutôt à intégrer les ressources humaines ou le service des marchés publics d’une collectivité. « Après ma licence en droit et deux années de master en droit public, je ne trouvais pas d’emploi. La Mission locale de Brive m’a orienté vers la mairie d’Ayen qui cherchait un jeune en service civique dans le domaine du développement durable. J’en avais quelques vagues notions mais je me suis dit pourquoi pas ? J’ai vu ça comme une formation et comme une expérience personnelle ». Même sans connaissances particulières, quand on se retrouve chargé de mission Agenda 21 dans une commune telle qu’Ayen, on ne tarde pas à se faire une culture DD imparable. « Ma mission était de piloter et de suivre les actions de l’Agenda 21 communal auprès de mon tuteur, Jérôme Perdrix. Il y en avait de nouvelles à lancer. Il m’a fallu être créatif ». Charles-Eric Chauzu et son tuteur Jérôme Perdrix. Un film sur le tri sélectif Charles-Eric se dit « particulièrement fier d’avoir créé un comité des jeunes. Le but était de donner la parole à des jeunes d’Ayen de 11 à 18 ans ». Ce comité a mis en place des activités comme des projections de films et des tournois sportifs. Mais le gros morceau qu’il a engagé est la réalisation d’un film d’une vingtaine de minutes sur le tri sélectif. Le tournage est en cours. Charles-Eric est toujours aux manettes, cette fois-ci en contrat à durée déterminée à la mairie. « Nous nous sommes inscrits au concours du jeune reporter pour l’environnement, explique-t-il. Nous devons livrer le film pour le 26 avril. Notre ambition est qu’il puisse être diffusé dans les écoles ». Pour son tuteur, accompagner un jeune en service civique était également une première. « Nous avons décidé dès le début de considérer Charles-Eric comme un salarié. Il était un agent comme nous et participait à nos réunions », explique-t-il.
culture Une mission teintée de bleu Depuis le mois d’octobre, Julie Perrineau fait partie de l’équipe d’organisation du festival de jazz Du bleu en hiver à Tulle. Elle est plus particulièrement chargée de la communication et de la coordination des actions des partenaires de la manifestation. Julie Perrineau et Nathalie Besançon vont mettre du bleu dans le service civique. A 26 ans, Julie Perrineau enchaîne un deuxième service civique. Avant d’intégrer l’équipe du festival Du bleu en hiver pour six mois, elle avait effectué une première mission de six mois pour le Festival de la Vézère. Ou comment concilier service civique, appétit culturel et expérience personnelle. Après de longues et brillantes études (licence de gestion, de diffusion et de développement culturel), Julie a rejoint l’équipe du festival de jazz chapeautée par le théâtre des Sept Collines. Elle s’est fait une place à mi-chemin entre la communication et la chargée des relations avec les autres partenaires de la manifestation comme la salle Des lendemains qui chantent et la Ligue de l’enseignement. Encadrée et libre Julie Perrineau est accompagnée par Nathalie Besançon, responsable de la communication des Sept Collines. « Nous accordons une grande importance à l’accompagnement, explique la tutrice. Nous prenons le temps d’encadrer chaque geste de sa mission. C’est d’autant plus facile que Julie est à l’écoute, très curieuse. Et elle va vite ». De son côté, Julie se sent bien encadrée tout en étant assez libre. « En deux semaines, j’ai déjà beaucoup appris. Je peux me reposer sur plusieurs personnes ici et pas seulement sur Nathalie », constate-t-elle. Si le jazz est au cœur de sa mission, il n’y a pas de place pour l’improvisation. « Tout ce qu’elle fait est l’objet d’explications en amont. De la même manière, nous lui faisons des retours pour qu’elle retire du positif de chacune de ses interventions », souligne Nathalie Besançon. A l’issue de sa mission, Julie aimerait bien travailler dans le milieu du spectacle vivant. « Dans une petite structure, où l’on peut toucher un peu à tout, faire preuve de polyvalence ». DOSSIER Solidarité De Malemort au Sénégal L’association Malemort/Sakal élabore des programmes et met en place des actions afin d’améliorer les conditions de vie des populations du territoire communautaire sénégalais. Elle a bénéficié pendant 9 mois de la collaboration en service civique d’un étudiant d’origine sénégalaise, Cheikh Sylla. Il regrette « le contrat trop court » qui l’a empêché de mener à terme sa mission, même si son premier contrat de six mois a été prolongé de trois mois. Arrivé en mai 2012 au sein de l’association Malemort/Sakal, Cheikh Sylla a beaucoup apporté au cours de sa mission. Sa tutrice, Claire Bijou, souligne « sa double culture qui a été une force par rapport à notre activité » et loue « sa pondération et son respect des autres ainsi que sa grande maîtrise des nouvelles techniques de communication ». Pour sa part, Cheikh a apprécié de mieux connaître le Limousin et d’approfondir sa connaissance de la culture française. « J’ai également noué beaucoup de contacts avec des élus et des personnalités de la région », ajoute-t-il. Le temps de sa mission, Cheikh Sylla peut revendiquer dix adhérents supplémentaires pour l’association et une centaine de contacts Facebook, dont une trentaine à Sakal. Ces derniers communiquent régulièrement avec des Malemortois. Cheikh a également trouvé un nouveau partenaire financier pour l’association. A la recherche d’un emploi de technicien supérieur en électronique, le jeune homme estime que « le service civique est un tremplin ». Il considère sa mission comme une étape dans son parcours d’insertion professionnelle. Cheikh Sylla (ici avec sa tutrice Claire Bijou) a beaucoup apporté à l’association. 15



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