[19] Corrèze Magazine n°106 fév 2013
[19] Corrèze Magazine n°106 fév 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°106 de fév 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de la Corrèze

  • Format : (230 x 301) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 8,0 Mo

  • Dans ce numéro : jeunes Corréziens en mission.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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12 DOSSIER Nouveau système Une aide financière versée en deux fois Au début de l’année, le Conseil général a mis en place un nouveau système d’aide financière pour les jeunes Corréziens accomplissant leur mission de service civique dans le département. Cette aide financière se décompose en deux parties. Une première somme est versée lors de l’entrée dans le dispositif du service civique. Chaque jeune effectuant sa mission dans le canton où il réside reçoit une aide de 150 euros. Cette somme est doublée pour les jeunes dont la mission se déroule en dehors de leur canton. La seconde partie de la somme est destinée à soutenir la recherche d’emploi. Au terme du contrat de service civique, chaque jeune reçoit 150 euros. L’aide doit être sollicitée au démarrage de la mission et n’est versée qu’une seule fois. Ce nouveau système ne s’applique pas pour les jeunes qui ont débuté leur service civique en 2012, même s’ils le prolongent par la suite. Le service civique par étapes...• 10 mars 2010 : création du service civique• 22 octobre 2010 : le Conseil général s’engage dans la démarche aux côtés de l’Etat, des Missions locales, de l’Association des maires et de la Ligue de l’enseignement. Accueil des 5 ambassadeurs chargés d’assurer la promotion du dispositif et mise en place d’une aide financière mensuelle pour 100 jeunes.• 1 er juillet 2011 : signature par Martin Hirsch et François Hollande d’une convention pour un parcours sécurisé du jeune.• 2012 : premier séminaire à Bugeat, en juillet.• 19 décembre 2012 : nouveau système d’aide adopté par le Conseil général.• Janvier 2013 : accueil de 5 nouveaux ambassadeurs. Projet national pour les élèves décrocheurs. sélection Le civisme à la Corrézienne... Sélectionnés par l’Institut du service civique pour leur potentiel, deux Corréziens ont participé au premier séminaire national du service civique en juillet 2012 à Bugeat. Cela leur a permis de bénéficier d’un accompagnement pour leur projet de formation à l’issue de leur mission. Lors du séminaire national du service civique, à Bugeat, en juillet 2012. L’Institut du service civique a pour objectif de détecter les jeunes dotés de compétences remarquables et de les accompagner dans la réalisation d’un projet académique ou professionnel valorisant ces compétences. En 2012, l’Institut a sélectionné 150 jeunes à travers toute la France. Tous les lauréats ont été réunis à l’Espace Mille Sources de Bugeat pour un séminaire au mois de juillet. Parmi eux, deux jeunes Corréziens, Henri Lacombe et Juliane Fraysse. Le premier a effectué sa mission pour le compte de l’association Développement Sans Frontières, d’octobre 2011 à avril 2012. Il a notamment aidé cette association à mettre en place des méthodes d’agriculture et de valorisation des eaux pluviales en Tunisie. Après son service civique, Henri Lacombe a entamé une formation aux métiers de l’humanitaire, pour laquelle le Conseil général lui a accordé une aide de 900 €. La mission de la seconde lauréate corrézienne s’est déroulée au CCAS de Tulle de décembre 2011 à septembre 2012. Juliane Fraysse a œuvré dans le secteur de l’autonomie en proposant des animations et des rencontres pour les personnes âgées et les personnes handicapées. Elle a entamé depuis une formation d’éducatrice en Île-de-France, là aussi avec le soutien du Département. Les deux lauréats bénéficient également d’un accompagnement humain par l’entremise d’un parrain. Le second séminaire de l’Institut du service civique aura lieu du 20 au 29 juillet au centre sportif de Bugeat. indemnités Une jeune volontaire bénéficie d’une indemnité de l’Etat de 465,83 € par mois, à laquelle il faut ajouter une aide de la part de la structure accueillante de 105,96 € (minimum). Soit une indemnité mensuelle de 571,79 €. L’Etat soutient les bénéficiaires du RSA et les boursiers avec une indemnisation supplémentaire de 100 €. Enfin, le Conseil général verse une aide complémentaire de 300 ou 450 €. Contact : 05 55 93 76 90
sstation sport nature Des devoirs sportifs pour l’étudiante en droit Sarah Bidault vient d’entamer une mission de service civique auprès des stations sports nature de la Corrèze. Ses connaissances en droit du sport seront précieuses au cours de ses six mois au service du développement des neuf stations corréziennes. Sarah Bidault en compagnie de son tuteur Sylvain Paris Sarah Bidault est originaire de Saint- Pardoux-la-Croisille. A 24 ans, elle vient d’achever un master 2 en droit des affaires et veut se spécialiser dans le droit du sport. Plus tard, elle envisagerait bien d’officier au service juridique d’une fédération. Ou d’un (gros) comité départemental... En attendant, la jeune femme fait ses armes. « Pour moi, explique-t-elle, le service civique est l’opportunité d’emmagasiner de l’expérience. C’est ce qui m’est demandé lorsque je recherche un emploi. La Mission locale m’a orientée vers les services du Conseil général qui, au vu de mon cursus, ont pensé à cette mission au service des stations de sports nature, pour une durée de six mois ». Son tuteur, Sylvain Paris, a déjà cerné les qualités de Sarah : « Elle est ouverte d’esprit, sociable, possède de bonnes capacités d’analyse et de synthèse et il en faut, sachant qu’il y a neuf stations dans le département ». « Surtout, ajoute-t-il, quand nous avons vu ses compétences juridiques, nous n’avons pas hésité ». Modèle à exporter De son côté, Sarah met en avant sa « neutralité ». Elle a pour ambition de « donner de la visibilité aux stations sports nature en créant une grosse tête de réseau. Il s’agit également pour moi de faire en sorte qu’il y ait un label de qualité connu et reconnu à exporter ». Sarah Bidault tombe à pic. Les stations sports nature planchent sur leur avenir suite à un appel à projets à l’échelle du Massif central. Sylvain Paris a déjà des orientations à donner à sa missionnaire. « Le label existe depuis 2009. Nous souhaitons le dépoussiérer, faire en sorte qu’il colle davantage aux réalités du quotidien. Nous devons également mettre en avant le développement durable et mieux faire connaître nos activités localement. Il n’y a pas que le tourisme ». Au terme de sa mission, Sarah aura peut-être contribué à atteindre l’objectif de Sylvain Paris : « Voir si nos initiatives locales peuvent fonctionner à l’échelle d’une région élargie comme le Massif Central ». DOSSIER Interview Martin Hirsch Président de l’Agence du service civique Cette année, le service civique a pour objectif d’intégrer de nombreux « décrocheurs scolaires » au dispositif. Comment cela va-t-il se mettre en place ? On démarre effectivement un programme centré sur les décrocheurs, qui rapproche le service civique de l’Education nationale. Quelle est l’idée ? Il y a beaucoup de jeunes qui sortent du parcours scolaire sans diplôme, sans qualifications. Souvent, ils perdent alors confiance en eux-mêmes et dans l’institution. Accomplir une mission de service civique, c’est une manière de reprendre confiance. Mais il ne faut pas les couper du monde de l’éducation. Nous avons donc trouvé des formules pour leur permettre d’accomplir le service civique dans les mêmes conditions que les autres jeunes, c’est-à-dire en étant indemnisés, tutorés, tout en gardant, pour ceux qui en ont besoin, un lien étroit avec l’école. Par exemple : un jeune pourra être en mission au début de la semaine puis, jeudi et vendredi, l’école ou le lycée pro s’occupera de lui pour lui proposer soit une remise à niveau dans la matière où il est le plus faible, soit une orientation et des rendez-vous avec des professionnels. Cela va concerner un volontaire en service civique sur 10 en 2013, soit 3 000 jeunes au total. C’est l’objectif que l’on s’est fixé avec Vincent Peillon, le ministre de l’Education nationale. Beaucoup sont déjà repérés. La difficulté, c’est de leur proposer une solution. On a réuni toutes les académies pour faire travailler tous les acteurs ensemble. Il y a des endroits où ça démarrera plus vite qu’ailleurs. J’imagine que ce sera le cas en Corrèze. Plus globalement, les satisfactions et ce qu’il reste à améliorer selon vous ? La première chose dont on est contents c’est l’avis positif des jeunes. A l’issue de leur mission, près de 90% d’entre eux sont satisfaits, le recommanderaient à un autre ou le referaient. On est contents de la mobilisation des associations. On pense qu’on peut faire mieux sur la mobilisation des collectivités locales, qui accueillent moins de 20% des services civiques, alors qu’on est sûrs qu’elles ont des missions intéressantes à proposer. Assez contents de la mixité également puisque l’on a des jeunes très diplômés et des jeunes sans diplôme. 13



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