[19] Corrèze Magazine n°105 jan 2013
[19] Corrèze Magazine n°105 jan 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°105 de jan 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de la Corrèze

  • Format : (230 x 301) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 13,5 Mo

  • Dans ce numéro : une année particulière.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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16 DOSSIER Travaux Des aides à l’amélioration pour les propriétaires modestes Mis en place par les partenaires du Plan départemental d’actions pour le logement des personnes défavorisées (PDALPD), le Fonds commun logement (FCL) est un dispositif qui intervient pour l’amélioration du logement des propriétaires occupants ou bailleurs. La Corrèze compte beaucoup de propriétaires occupants à faibles ressources et souvent âgés. Les aides du FCL peuvent leur permettre de mettre aux normes un logement ancien (chauffage, isolation, salle de bains, réseau électrique…), effectuer de petits travaux dont le montant n’excède pas 3 000 € (changement d’une porte, de fenêtres…), améliorer la performance énergétique de leur habitation. Le FCL intervient aussi en direction des propriétaires bailleurs éprouvant des difficultés financières, notamment pour mettre aux normes de décence des logements loués et réaliser des travaux d’amélioration thermique qui réduiront les charges des locataires. Depuis 2012, le FCL apporte également un complément de 300 € à la prime de solidarité écologique de l’ANAH, versée aux propriétaires bénéficiant d’une aide dans le cadre du programme « Habiter Mieux » (1). Le Conseil général est partenaire de ce programme national mis en place en 2011, et visant à soutenir financièrement les propriétaires occupants modestes qui réalisent des travaux de rénovation permettant de réduire de 25% leur consommation énergétique. (1) Pour tout renseignement sur le programme « Habiter Mieux », s’adresser à la délégation locale de l’Anah au 05 55 21 80 06. FSL Le Conseil général pilote la solidarité La loi Besson a prévu une aide du Département pour accéder à un logement décent et indépendant (ou s’y maintenir) et y disposer de l’eau, de l’énergie et du téléphone. Ces aides sont regroupées dans le Fonds de solidarité pour le logement (FSL), dont le Conseil général a la responsabilité depuis janvier 2005. Le fonds de solidarité pour le logement aide les plus démunis à s’acquitter de leurs factures énergétiques. En Corrèze, le FSL est un fonds partenarial alimenté par le Conseil général, la Caisse d’allocations familiales, la Mutualité sociale agricole, EDF, GDF, les CCAS de Tulle et d’Ussel, l’agglo de Brive et deux syndicats des eaux et d’électrification. Ce fonds apporte une aide aux personnes en difficulté dans plusieurs cas de figure. Lors de l’accès au logement, il peut permettre de s’acquitter du dépôt de garantie, du premier mois de loyer, des frais d’agence, de l’achat de mobilier de première nécessité... Le Fonds de solidarité pour le logement est également employé pour aider les salariés de condition modeste, pour maintenir les locataires dans leur logement (loyer, charges, assurance...) et assurer la continuité de la fourniture en eau, en énergie et en téléphone. En 2011, 3 447 dossiers ont été traités dans le cadre du FSL. Ils ont donné lieu à une participation financière de 1 188 961 euros. Pour solliciter une aide, les demandeurs sont invités à se rapprocher d’un travailleur social. La gestion administrative (vérification des dossiers, présentation en commission, notifications aux demandeurs) est assurée par le service logement du Conseil général. Des commissions départementales se réunissent une fois par semaine. Elles sont composées de représentants des partenaires financeurs et d’une association œuvrant en faveur de l’insertion et du logement. 3 447 dossiers ont été traités en 2011.
consommation Coaching gagnant pour faire des économies Un « coach énergie » dispense conseils et bon sens afin d’inciter à changer les comportements et les usages énergétiques quotidiens auprès des familles aux factures anormalement élevées. Chaque famille reçoit un kit énergie des mains du « coach » au début de la démarche. « J’aide les gens à maîtriser leur consommation d’énergie au quotidien, sans dégradation de leur confort. Je les rends responsables de leur consommation », résume Audrey Rouche pour décrire sa mission. Depuis octobre 2011, la jeune femme intervient lorsqu’il est constaté une surconsommation énergétique ou des demandes récurrentes d’aides financières. En général, le signalement est fait par le référent social de la famille. Il arrive aussi que ce soit directement le fournisseur d’énergie (EDF, GDF) ou bien la commission du Fonds de solidarité pour le logement (FSL). « Une fois prévenue, et sur la base du volontariat, la famille m’accueille chez elle. Je fais le tour du logement et évalue d’abord si le problème est lié au bâti ou bien aux usages. Dans le premier cas, j’oriente vers le service compétent : le PACT, la maison de l’habitat... Sinon, je propose un accompagnement officialisé par un contrat d’engagement d’une durée de 6 ou 12 mois ». A raison d’une visite mensuelle, Audrey Rouche dispense conseils et astuces en fonction des situations. Pour encourager la démarche, le « coach énergie » remet un kit énergie par foyer comprenant deux ampoules de basse consommation, une rampe multiprises avec interrupteur, des thermomètres et un stop douche. Instaurant une relation de confiance basée sur l’échange, Audrey Rouche propose des actions correctives qui induiront une amélioration sur le long terme dans l’utilisation au quotidien de l’énergie. Cas concret et élémentaire : une famille à la facture de gaz pharaonique. « Je me suis vite aperçue, raconte le coach, qu’ils prenaient quatre bains par jour. Et que dans leur esprit, ils ne consommaient que de l’eau et pas du tout de gaz... Mon travail a consisté à démontrer l’intérêt de préférer les douches ». La mission du « coach énergie », qui bénéficie du soutien financier d’EDF, est jusqu’à présent expérimentée sur les secteurs de Brive et d’Ussel. Le coaching d’Audrey Rouche profite actuellement à une vingtaine de familles. DOSSIER Conseil « On peut faire mieux en dépensant moins » « Quand une personne vient s’informer chez nous, nous lui expliquons les démarches qu’elle doit faire pour mener à bien les travaux qu’elle envisage. Mais l’objectif est que la personne reparte avec un projet mieux que prévu et pour moins cher », explique Catherine Barbet, la responsable du PACT en Corrèze. Car l’une des missions de cet organisme est de monter des plans de financement en mobilisant toutes les aides possibles (pas toujours connues du public), en s’adaptant aux situations et aux logements, en ayant connaissance de l’évolution des lois et des normes, et en relation avec la filière des métiers du bâtiment. « Nous nous occupons de tout, c’est notre boulot », confirme Catherine Barbet. Pour elle, « un beau projet habitat repose sur trois volets : technique, social et financier. Nous tenons beaucoup à cette triple compétence ». Et de citer quelques exemples concrets : pour des travaux d’aménagement d’une salle de bains, l’intervention du PACT a permis de financer le projet avec 78% de subvention. Dans un autre cas, une personne envisageait le remplacement de sa chaudière vétuste. Après étude du dossier par le PACT, la chaudière sera effectivement changée. Mais l’isolation du plafond du logement sera ajoutée aux travaux pour... 100 euros de moins et un gain énergétique en nette amélioration (31% contre à peine 20%) par rapport à l’idée de départ. Contact : 05 55 20 58 64 pact-correze@wanadoo.fr 17 Pour un projet de salle de bains, le PACT a mobilisé 78% de subventions.



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