[19] Corrèze Magazine n°104 nov/déc 2012
[19] Corrèze Magazine n°104 nov/déc 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°104 de nov/déc 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de la Corrèze

  • Format : (230 x 301) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 7,2 Mo

  • Dans ce numéro : contrats territoriaux d'aménagement, un soutien garanti pour les communes.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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16 mode d’emploi Rester à domicile Des prestations en plus malgré l’âge ou le handicap Le principe de base de la téléassistance consiste à mettre en place, au domicile, un appareil de communication permettant d’alerter en cas de problème, 7 jours/7 et 365 jours par an, une centrale d’appels. Par rapport aux autres services de ce type qui existent en France, Corrèze Téléassistance a deux particularités : d’une part, il est installé sur le territoire qu’il dessert (à Naves), ce qui assure une proximité avec les usagers ; d’autre part, il fournit des prestations complémentaires qui contribuent à rompre le sentiment d’isolement. Ces prestations propres à la Corrèze sont les suivantes : un appel par abonné et par mois ; un appel pour l’anniversaire de chaque abonné ; un appel par dimanche pour les abonnés en grande détresse morale ; trois visites par an pour 300 abonnés identifiés comme étant en difficulté ; une revue trimestrielle réalisée par le service et distribuée à tous les abonnés. Plus de 300 alertes par jour Fin 2011, 4.748 personnes étaient abonnées à Corrèze Téléassistance (elles étaient 2.897 à la fin 2006). Le bilan de l’activité du service en 2011 illustre l’intérêt qu’il présente : 125.377 alertes traitées (343 par jour en moyenne, soit 14% des abonnés), 87.225 appels de lien social vers les abonnés, 1.017.800 tests périodiques de fonctionnement des systèmes d’alarme et 900 visites à domicile. Le « chemin lumineux » permet de diviser par trois le risque de chute. domotique Dès l’an prochain, plusieurs centaines de Corréziens touchés par l’âge ou le handicap pourront équiper leur logement d’appareils de domotique afin de pouvoir rester à leur domicile en toute sécurité. Ils seront plusieurs milliers dans quelques années. A cette échelle, c’est une première en France. Le Conseil général a confié à Corrèze Téléassistance, par une nouvelle délégation de service public valable dix ans, la mission de gérer non seulement l’alerte et le lien social, comme c’est le cas depuis douze ans, mais aussi la prévention des risques grâce à la mise à disposition d’appareils de domotique. L’expérimentation menée à partir de 2009 dans une centaine de foyers corréziens a prouvé que ces équipements étaient utiles pour la sécurisation des personnes âgées ou handicapées à domicile (et pour tranquilliser leurs proches). Et qu’ils étaient complémentaires des accompagnements assurés par les aides à domicile, les infirmières, voire par des voisins. Le rapport d’évaluation de cette expérimentation a montré que pour les bénéficiaires des appareils, le risque de chute avait été divisé par trois, comme le nombre d’hospitalisations. Il est établi que 40% des personnes âgées hospitalisées à la suite d’une chute ne retournent jamais chez elles. La domotique permet donc d’éviter un grand nombre d’admissions définitives à l’hôpital ou en maison de retraite, qui évite du même coup des dépenses importantes pour les personnes concernées et pour la Sécurité sociale. Selon les conclusions du rapport, les appareils de domotique ont aussi des effets positifs sur la prévention des risques d’incendie et sur le moral des bénéficiaires grâce à une forte diminution du sentiment d’isolement. Plusieurs équipements Ces équipements comprennent notamment un système d’éclairage automatique (« chemin lumineux »), un détecteur de fumée, un dispositif d’alerte supplémentaire (tirette de douche ou poire d’appel installée à côté du lit) et un système de communication vocale complémentaire (pour que la liaison avec la centrale d’appels puisse être établie en deux points du logement, par exemple au rez-de-chaussée et à l’étage). A partir du début de l’an prochain, Corrèze Téléassistance proposera donc ces outils aux personnes âgées ou handicapées qui le souhaiteront, en plus de la téléassistance. Il est estimé qu’environ 300 foyers corréziens seront équipés l’an prochain, avec une augmentation progressive par la suite et un total d’environ 4 000 installations sur la période de dix ans. Les tarifs d’abonnement Le tarif de l’abonnement à la téléassistance sera maintenu à 18 € par mois. En ajoutant les appareils de domotique, il passera à 30 ou 40 € par mois selon le dispositif de « chemin lumineux » retenu. Le Département paie lui-même 40% de l’abonnement et 70% des frais d’installation. Pour la plupart des bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou de la prestation de compensation du handicap (PCH), l’abonnement à la téléassistance est pris en charge en totalité par le Conseil général (2.847 personnes étaient concernées à la fin 2011), si bien que pour eux le tarif sera seulement de 12 ou 22 € par mois. A la faveur de cette délégation de service public élargie, Corrèze Téléassistance et ses 26 salariés quitteront leurs vieux bâtiments préfabriqués pour s’installer, toujours à Naves, dans des locaux neufs construits par la société d’économie mixte Corrèze Equipement.
patinage Le triple axel fera bonne figure à Brive Près de 150 jeunes patineurs, issus d’une trentaine de clubs répartis dans toute la France, participeront les 1 er et 2 décembre au Tournoi de France organisé par le club Patinage artistique briviste. Johanna Campos... Pour une partie du grand public, le patinage artistique se résume à quelques jours de télévision par olympiade. Tous les quatre ans, on admire les costumes brillant de mille feux, on s’amuse des choix musicaux et on se familiarise avec le triple axel et autres figures acrobatiques. En accueillant durant deux jours les meilleurs jeunes patineurs et patineuses nationaux et sans être une arène glacée olympique, la patinoire de Brive va permettre une belle révision des classiques. Deuxième manche des Tournois de France (les patineurs doivent participer à au moins trois manches sur les cinq organisées chaque année pour être sélectionnés aux championnats de France), l’épreuve briviste s’adresse aux patineurs de plus de 13 ans. Ils sont répartis en trois catégories d’âge (novices, juniors et seniors) et en deux divisions. « Ils exécuteront des programmes imposés et des programmes libres et seront soumis à l’appréciation d’un jury composé de huit personnes, explique Sonia Decros, présidente du club briviste et elle-même membre du jury. « Les meilleurs seront là et ils voudront se qualifier pour les championnats de France Elite qui se dérouleront 15 jours plus tard ». Deux jeunes filles défendront les couleurs locales : Marie-Amélie Champclaux et Johana Campos. Elles tâcheront d’atteindre le podium dans la catégorie des novices (13-15 ans) de deuxième division. Performance à la portée de la seconde puisque Johana Campos a remporté le tournoi de France organisé à Niort, l’an passé. « C’est la première fois que l’on a une patineuse de ce niveau en 20 ans d’existence du club », confie avec fierté Sonia Decros. Avec plus de 170 adhérents, âgés de 4 à 48 ans, le PAB (Patinage artistique briviste) est le plus grand club limousin avec celui de Limoges. Il fonctionne avec deux éducatrices... et Marie-Amélie Champclaux représenteront les couleurs corréziennes. sport Santé Les risques du dopage Le nombre des adeptes de l’activité physique augmente régulièrement. Parfois, l’envie de dépasser le statut de sportif de loisirs pour tenter de rejoindre l’univers des athlètes peut avoir des conséquences fâcheuses. Le sport est une école de courage, mais aussi de souffrance. Alors la tentation peut survenir, pour éviter la souffrance ou tenter d’améliorer la performance, de prendre des médicaments ou des substances chimiques. Il faut pourtant savoir que se surpasser après une prise d’antalgique avant l’effort augmente les risques de blessures. Les tendinites, fractures, déchirures, voire accidents cardiovasculaires ont souvent pour origine la volonté d’échapper aux conséquences de l’effort sur l’organisme. Pire, la prise de médicaments en prévision d’une compétition ou d’une simple sortie entre amis risque de créer un réflexe d’accoutumance. Avec Internet, la liste des produits supposés augmenter les performances sportives est maintenant accessible à tous et les sites vendeurs se sont multipliés. Modifier exagérément sa masse musculaire, augmenter artificiellement ses performances entraine inévitablement des effets secondaires pour l’organisme et surtout engage le consommateur dans une voie dangereuse pour sa santé. En cas de besoin de conseils ou pour organiser (gratuitement) une réunion d’information au sein d’un club, une personne est habilitée par la Direction départementale de la jeunesse et des sports pour intervenir. Contact : Jacques Faugeras Acteur de prévention dopage DRJSCS Limousin 06.76.08.95.06 j.faugeras@laposte.net 17



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