durables, Réaliser des routes durables Avec une économie de près de 1 500 tonnes de granulats, le chantier de la RD 63 au nord-est de Graçay illustre bien l’esprit de la déclinaison à l’échelle départementale d’une convention signée en 2009 entre l’état et différents partenaires*. Il s’agit entre autres de réemployer ou de valoriser au maximum les matériaux géologiques naturels excavés, de viser la réutilisation de la totalité des matériaux bitumineux de déconstruction routière, mais aussi de réaliser des travaux avec des matériaux tièdes ou semi-tièdes ou de favoriser des chantiers utilisant des techniques dites « à froid » (température ambiante), moins énergivores que les classiques procédés à chaud (130 °C environ). * Fédération nationale des travaux publics, Syndicat professionnel des terrassiers de France, Union des syndicats de l’industrie routière française, Syntec-Ingénierie, Assemblée des Départements de France (ADF). 4 500 c’est le montant, en euros TTC, économisé par an sur la facture de gaz du Centre médico-social de Saint-Amand-Montrond depuis l’isolation du bâtiment. Parole à… dossier 13 Clarisse Chalon, adjointe gestionnaire du collège François le Champi (Le Châtelet), l’un des six collèges pilotes de l’action « Manger bio, manger proche et manger juste ». « Depuis plus de deux ans, nous introduisons du bio et du local petit à petit à la cantine. Nous avons commencé par les produits laitiers. Depuis, nous nous approvisionnons le plus possible sur le marché local. Nos œufs viennent de Massay, nos poulets d’Arcomps, notre viande de Vicq-Exemplet. Suite à l’expérimentation « Du pain bio dans les collèges », nous servons deux fois par mois du pain bio de l’Allier. Les producteurs sont ainsi rémunérés de façon plus équitable avec le moins d’intermédiaires possible. Nos plateaux se composent de 20% de produits bio mais nous souhaitons aller au-delà en proposant un maximum de légumes bio. Certes, le bio est plus cher mais nous maintenons le coût de l’assiette à 1,90 € en compensant par des préparations que nous faisons nous-mêmes. » Éric Berzin, responsable de la base de loisirs de Goule (Bessais-le-Fromental). « Nous avons obtenu l’écolabel européen en septembre dernier, label le plus difficile à avoir mais une référence auprès des étrangers. Il traduit notre volonté de minimiser les impacts négatifs que pourrait générer la base sur l’environnement. Ainsi, nous avons mis en place un programme d’actions, parmi lesquelles : changer 80% des ampoules en 2013 pour les mettre en classe À et 100% en 2014. Installer des réducteurs de débit d’eau, des minuteries pour la lumière, pompes à chaleur et panneaux solaires, ou encore se déplacer en voiturette électrique, vendre des produits du terroir… Et grâce au fait que nous n’utilisons plus de produits phytosanitaires, les papillons sont de retour ! » Francis Pichet, directeur de l’EHPAD* Les Résidences de Bellevue (Bourges), et du nouvel EHPAD Les Terrasses de Bellevue (Saint-Doulchard). « Les Terrasses de Bellevue ouvriront avant l’été. Cet établissement, HQE**, est le fruit d’une réflexion menée par 36 agents des Résidences de Bellevue sur un EHPAD idéal pour les résidents et les agents en termes d’espaces de vie, d’organisation de fonctionnement… L’établissement a été construit en rez-dechaussée sur une galerie technique pour permettre des interventions sans déranger les résidents. Ouvert sur la vie extérieure, il leur permettra de participer sur place à des animations. L’EHPAD accueillera aussi un salon de coiffure, un dépôt-retrait de teinturerie et une cafétéria accessibles aux résidents et aux riverains. Enfin, pour éviter l’effet hospitalier, des agents seront habillés en civil. » * Établissement pour l’hébergement des personnes âgées dépendantes. ** Haute qualité environnementale. Dossier réalisé par Estelle Boutheloup chermagazine| n°42 | mai-juin 2013