Le centre d’exPLoitation des routes de Sancerre répond désormais à un niveau de très haute performance énergétique. L’Entraide du bassin d’eMPLoi d’aubigny est l’une des struCTures d’insertion par l’aCTivité économique avec lesqueLLes le Département a conCLu un marCHé. Baudens, l’éco-quartier par excellence C’est l’exemple même du quartier urbain idéal : pensé avec et pour toute la population, respectueux du Grenelle de l’environnement avec des bâtiments et des logements BBC*, une gestion de l’eau et des eaux pluviales, équilibré en espaces verts, ou encore avec des commerces et des transports en commun à proximité pour limiter les émissions de CO 2, capteurs solaires, etc. Bref, un concentré de bonnes pratiques éco-responsables voulues par le Département. Pas étonnant donc que Baudens ait reçu en 2011 le Prix national des éco-quartiers ! En friche depuis 1997, l’ancien hôpital militaire est aujourd’hui en réhabilitation selon une charte de qualité environnementale. Et les travaux avancent à grands pas : reconversion de l’ancienne pharmacie pour y implanter les locaux de Pôle emploi (isolation bois, récupération des eaux de pluie…), mur d’enceinte abattu, viabilisation des espaces publics achevée, logements en accession privée en cours de commercialisation… De quoi permettre à des locataires et aux agents de Pôle emploi de s’installer dès la rentrée. En attendant, l’éco-quartier nourrit de nombreux projets, notamment chez les 5 e année de l’ensiB** ; petit jardin et réflexion sur le cycle de l’eau pour l’école Beaumont-Carolus (Bourges) ; étude du patrimoine bâti et arboré par le lycée Vauvert (Bourges) ; suivi des consommations d’énergie des logements sociaux et économies d’énergie de l’éclairage public pour le lycée Pierre-Émile Martin ; ou encore un travail de mémoire du site par l’esaM*** et le Département. Preuve que le développement durable peut, à tout âge, agiter les consciences et permettre à tous d’être acteur du renouvellement de sa ville. * Bâtiment basse consommation. ** école nationale supérieure d’ingénieurs de Bourges. *** école supérieure d’application du matériel de Bourges. questions à Alain Rafesthain, Président du Conseil général dossier 11 « Il faut prendre conscience de nos atouts » Cher 2021 est un défi de démocratie participative. Comment le Département a-t-il réussi à associer toutes les forces vives du département ? Nous avons mobilisé différents outils pour consulter un maximum de partenaires et de citoyens, comme l’organisation de groupes de réflexion avec des représentants de l’État, du secteur économique, de chambres consulaires, d’associations… Nous avons interrogé collégiens et lycéens, organisé des réunions publiques dans les cantons. Des cahiers d’acteurs ont aussi été adressés aux acteurs locaux ainsi que 2 000 questionnaires à nos agents-citoyens. Cher 2021 recense aujourd’hui 40 propositions. Sur quels engagements prioritaires le Département travaille-t-il ? Nous poussons différents projets. Le très haut débit : une nécessité absolue pour les écoles et les localités qui reçoivent des activités économiques. L’enseignement supérieur avec la transformation de l’école nationale supérieure d’ingénieurs (ensi) en un Institut national des sciences appliquées (insa) à Bourges pour développer une nouvelle offre. Sur le développement du pôle sanitaire et social aussi, le développement de l’emploi avec les chambres consulaires. Et nous réfléchissons à une organisation des transports pour faciliter le covoiturage. Comment imaginez-vous le Cher dans les 10-15 ans à venir ? Comme un Cher qui ne se résigne pas, mais qui prend conscience de ses atouts. Un Cher qui s’inscrit dans une dynamique et dans un développement rationnel avec d’autres départements (Nièvre, Creuse, Allier). Un Cher solidaire aussi, envers notamment ses personnes âgées et ses jeunes, et qui reprend la marche en avant de sa démographie. Enfin, un Cher où l’on retrouve la fierté d’habiter car c’est un département qui en vaut beaucoup d’autres. chermagazine| n°42 | mai-juin 2013