[18] Cher magazine n°41 mar/avr 2013
[18] Cher magazine n°41 mar/avr 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°41 de mar/avr 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cher

  • Format : (215 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 4,0 Mo

  • Dans ce numéro : manger bio, proche et juste. Les ingédients de la réussite.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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14 le Cher en actions solidarité le cher en actions « Ma fille est mécanicienne auto… Mon fils esthéticien » L'égalité femme/homme passe aussi par la mixité dans tous les métiers. Les préjugés et les stéréotypes au sujet de métiers dits « féminins » et d'autres dits « masculins » restent encore vivaces. Afin de progresser vers une véritable égalité professionnelle, il est indispensable, comme le préconise la Charte européenne pour l'égalité de toutes et tous, d'encourager les femmes à acquérir les formations et les compétences vers des emplois généralement considérés comme « masculins » et vice versa. Et d'inciter tout autant les employeurs à recruter des femmes apprenties ou stagiaires sur des postes communément réservés aux hommes. Partout où la mixité marque des points dans les professions connotées « féminines » ou « masculines », les préjugés s'estompent très vite. Il suffit d'écouter Émilie Tranchard ou Vincent Mériot. La première est sapeur-pompier à Une charte européenne pour l’égalité Émilie Tranchard, sapeur-pompier à Bourges. Bourges. Dès l'âge de seize ans, elle s'engage comme volontaire à Saint-Florent. Trois ans plus tard, elle entre chez les Pompiers de Paris. Elle s'y forme puis, de 2003 à 2009, elle travaille à la brigade de Villejuif. « Dotée d'un caractère volontaire et bien trempé qui n'est pas réservé aux hommes, il s'agit avant tout pour moi Lors de l’assemblée du 10 décembre dernier, les élus ont adopté les orientations du plan départemental d’action en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Parmi les dispositions prioritaires et concrètes, le Conseil général du Cher doit prochainement signer la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. Celle-ci incite les collectivités territoriales à utiliser leurs pouvoirs et leurs partenariats en faveur d’une plus grande égalité pour toutes et tous. Pour Maxime Camuzat, vice-président en charge de cette question, elle implique un engagement d’autant plus important qu’elle réaffirme les droits fondamentaux à l’égalité et appelle à combattre tous les types de discriminations, les stéréotypes sexués et autres préjugés. « C’est d’autant plus crucial en période de crise que les femmes sont doublement touchées, insiste-t-il. Cette question de l’égalité doit être prise à bras-le-corps dans toutes les politiques publiques et à tous les niveaux. » Vincent Mériot, assistant maternel à Allouis. d'une vocation et d'un état d'esprit, que l'on soit femme ou homme. » Émilie assure d'expérience qu'elle n'a jamais été confrontée au moindre problème avec le milieu masculin. Vincent Mériot est l'un des deux hommes parmi trois mille femmes dans le Cher à travailler comme assistant maternel. Installé à Allouis, il occupe cette activité à domicile depuis mars 2009, après avoir mené une carrière de responsable commercial. Au début, les réticences sont surtout venues plus du côté des pères que des mères. « Elles réagissent positivement car avec un homme comme “nounou” elles ne craignent pas de transfert affectif du petit enfant vers une autre femme que sa propre mère. » Vincent est pleinement satisfait de son nouveau métier. Avec un autre collègue pionnier comme lui, ils ont créé une association chargée de promouvoir la vocation parmi les hommes. A. R.
développement le Cher en actions 15 i Réunions publiques Cher 2021 i Maintenant, la parole est à vous ! Les habitants sont conviés à exprimer leurs avis pour le devenir du Cher lors de cinq réunions publiques. Ultime phase d’une concertation engagée depuis près d’un an, le Conseil général convie le grand public à participer aux réunions publiques réparties géographiquement sur le territoire. Moment privilégié d’échange avec les élus, il s’agit pour chacune et chacun d’apporter sa pierre à la construction collective du futur du Cher. Après les représentants des forces vives du département, les agents du Conseil général, les jeunes, c’est au tour des habitants en mars et avril de donner leur avis sur des pistes concrètes d’action. Celles-ci permettront à la collectivité départementale mais aussi à ses partenaires de mieux répondre pour les dix à quinze ans à venir aux besoins collectifs du Cher. Afin d’être encore plus constructifs, les participants aux réunions seront invités à prioriser les projets et les propositions émanant du travail réalisé depuis plusieurs mois dans les ateliers thématiques, à travers les questionnaires en direction des agents, des jeunes, et des contributions des partenaires institutionnels et socio-économiques du département. En juin, un projet de document d’ensemble résultant d’un an de concertations sera élaboré. À l’automne prochain, les élus du Conseil général auront à délibérer puis à adopter le document définitif de référence. E. B. Paroles à... Pourquoi sont-ils venus dans le Cher ? Qu’y trouvent-ils de positif ? Qu’espèrent-ils ? Questions posées à des résidents nouvellement installés. Carole Bass 42 ans, secrétaire administrative en recherche d'emploi. La Chapelle-Saint-Ursin « Venue de Toulon en août 2012 après la mutation de mon époux, militaire sur la base d'Avord, je constate qu'ici comme partout les difficultés sont les mêmes pour trouver du travail. Nous n’avons pas eu de problèmes pour inscrire deux de nos enfants au collège et en primaire, ce fut en revanche plus difficile pour notre aîné élève en lycée professionnel. Nous bénéficions des équipements nécessaires pour nos enfants. Le problème, c'est le manque de transports collectifs, de bus, pour que nos adolescents se rendent facilement le week-end à Bourges. » Propos recueillis par A. R. Alban Rousselot 25 ans, agriculteur. Arcomps « Producteur de céréales et de bovins allaitants, je suis installé comme jeune agriculteur dans le Cher depuis fin 2011 après avoir trouvé une exploitation en remplacement d'un départ en retraite. Ici, les terres sont bien moins chères qu'en Moselle d'où je viens. Je suis satisfait de ma première année d'activité. Le monde agricole du Cher est assez favorisé et surtout très solidaire. Le seul problème reste ce manque médical auquel on doit absolument remédier dans le rural. » Nicole Ovaere Retraitée. Bourges « Après avoir vécu dans différentes villes en France et à l'étranger, je suis contente de retrouver mes racines berruyères dans le calme d'une ville moyenne proche de Paris dont le secteur sauvegardé est bien préservé et où je peux vivre et marcher à proximité du centre-ville. Pour moi, amateur d'art, les expositions locales restent peu nombreuses et souvent modestes. Il est dommage qu'il n'existe pas un lieu où les collectionneurs régionaux puissent exposer leurs trésors et faire partager leur passion des objets anciens ou pas. » chermagazine| n°41 | mars-avril 2013



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