[18] Cher magazine n°40 jan/fév 2013
[18] Cher magazine n°40 jan/fév 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°40 de jan/fév 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cher

  • Format : (215 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 3,5 Mo

  • Dans ce numéro : éco-quartier Baudens, ouvrir la ville sur l'avenir.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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16 le Cher en actions expertise Cher 2021 La concertation se poursuit Les réponses aux questionnaires en direction des jeunes et des citoyensagents du Conseil général vont être dépouillées et analysées. Des réunions publiques avec la population se préparent, ouvrant ainsi une nouvelle phase de concertation pour coconstruire le futur du Cher. Lancé le 28 juin 2012, déployé depuis le mois de septembre par des ateliers thématiques et des questionnaires en direction des agents et des jeunes, le processus de concertation autour du projet « Cher 2021 » vient de franchir en ce début 2013 un nouveau palier. Le 25 janvier prochain aura lieu l’assemblée de synthèse des ateliers thématiques – des espaces pour mieux vivre ensemble, des temps harmonieux pour chacun, un territoire innovant et créatif, les nouvelles citoyennetés – qui se sont réunis plusieurs fois depuis le 21 septembre. Puis, en mars et avril, des réunions publiques réparties géographiquement sur le département permettront aux habitants de participer à la réflexion collective, de formuler des avis et des propositions. Le Département en question Des questionnaires individuels et très détaillés ont été conçus et diffusés en direction des agents du Conseil général, puis de jeunes collégiens, lycéens et étudiants. Les 2 000 salariés du Conseil général sont aussi et avant tout des citoyens. Par leurs activités professionnelles dans les différents services, ils sont en contact quotidien avec la population et ses besoins. Ils sont bien placés pour formuler des avis judicieux et constructifs sur les attentes des habitants. Comment concevoir un projet pour le Cher pour les dix ans à venir sans y associer la jeunesse du département ? Beaucoup parmi ces jeunes figureront très prochainement parmi les forces vives du Cher. C’est pourquoi le « Comment concevoir un projet pour les dix ans à venir sans y associer la jeunesse du département ? » Conseil général s’est particulièrement attaché à peaufiner la consultation d’un panel de collégiens, lycéens, étudiants, mais aussi de jeunes apprentis et demandeurs d’emploi. Originalité et force de cette enquête en direction des jeunes : sa conception, la réalisation du questionnaire et son analyse après dépouillement sont effectuées par des étudiants en licence professionnelle de l’IUT de Bourges. Enseignant chercheur et professeur de sociologie, Frédérique Barnier est la responsable pédagogique de ce projet. Elle se félicite du partenariat entre le Conseil général et l’IUT, et de l’expérience professionnelle concrète que vivent les étudiants concernés. « Il est très intéressant pour eux de se confronter à une situation professionnelle réelle. Avant d’entrer prochainement dans la vie active, ils participent ainsi à des échanges et des rencontres avec des jeunes, des directeurs d’établissement, à des allers-retours entre eux et les services professionnels du Conseil général. » Parvenues au Conseil général pour fin décembre, les réponses aux questionnaires vont maintenant être dépouillées et analysées. Alain Raynal Les acteurs ont leur cahier Les acteurs du département, c’est-à-dire les établissements publics, les associations, les syndicats, les collectivités locales, les chambres consulaires et toutes autres organisations, ont été conviés par le Conseil général à apporter leur contribution écrite au travail collectif de réflexion et de propositions. Pour construire le Cher de demain. À partir d’un modèle accessible en ligne, chaque acteur sera invité à enrichir le débat et à fournir de nouvelles propositions concrètes pour le développement du Cher à l’horizon 2021, à partir du constat qu’il aura dressé sur la situation du Cher dans son domaine de compétence. Ces contributions doivent être recueillies avant le 15 mars 2013. Elles feront l’objet d’une harmonisation graphique et seront toutes consultables sur le site www.cher2021.fr. chermagazine| n°40 | janvier-février 2013
le Cher en actions 17 www.cher2021.fr Le site Internet dédié à « Cher 2021 » est à la disposition de chacun. On y trouve toute l’actualité du projet, de la démarche et de ses objectifs, le calendrier, ainsi que les documents de référence, des chiffres clés et des données issues de l’état des lieux départemental. Seront également mises en ligne les contributions rédigées sur les cahiers d’acteurs. Réunions publiques 18 mars (18 h) : Sancoins (Centre Oscar Méténier) 20 mars (18 h) : Vailly (Centre socioculturel) 25 mars (18 h) : Vierzon (Salle Madeleine Sologne) 4 avril (18 h) : Saint-Amand-Montrond (Salle des Carmes - Mairie) 10 avril (18 h) : Bourges (Salle du Duc Jean - Hôtel du Département) Parole à… Pourquoi sont-ils venus dans le Cher ? Qu’y trouvent-ils de positif ? Qu’espèrent-ils ? Questions posées à des résidents nouvellement installés. Émilienne Nicoud pharmacienne. 36 ans. Graçay. « Arrivée de Franche-Comté au mois de septembre dernier, je me suis installée à Graçay où une pharmacie était disponible. J’y ai trouvé les commerces et les services nécessaires pour la famille et mes deux enfants scolarisés. En revanche, je suis choquée professionnellement et personnellement par la désertification médicale au quotidien. Des médecins généralistes partent et ne sont pas remplacés. Les gens sont inquiets. Certains vont aux urgences à Vierzon pour renouveler leur traitement habituel. » Philippe Jolivet directeur de projets, retraité. 63 ans. Saint-Germain-du-Puy. « Natif du Cher, j’ai effectué toute ma carrière à Paris avant de revenir avec mon épouse là où sont mes attaches familiales. À la retraite, je participe à la vie de la cité. Je suis adjoint au maire de Saint-Germain-du-Puy. Le Cher connaît une riche vie associative, mais son tissu industriel a énormément chuté. La priorité est de redensifier cette activité industrielle afin que les jeunes ne partent pas. » Jérôme Daunay-Gontard commercial. 38 ans. Loye-sur-Arnon. « Arrivé dans le Cher depuis trois ans pour des raisons familiales, j’ai découvert ici une très bonne qualité de vie. Pour mener à bien, mon épouse et moi, nos activités professionnelles respectives à partir de notre domicile, nous avons bénéficié d’un réseau Internet suffisamment puissant. En revanche, le réseau ferroviaire et les possibilités de se déplacer en train sont catastrophiques et inadaptées aux besoins professionnels. Par ailleurs, il faudrait encourager pour le devenir du Saint-Amandois l’implantation d’entreprises autour des accès autoroutiers. » Juli Roumet-Nakata sommelière. 44 ans. Sancerre. « Venue de Tokyo, je suis arrivée en décembre 2010 pour rejoindre mon époux. J’aime cette région, son vignoble, son site, le Printemps de Bouges, le Bourges Basket et surtout l’ouverture d’esprit et l’accueil des gens. Passer d’une mégapole de 26 millions de personnes à Sancerre et ses deux mille habitants demande une adaptation. Au Japon, les commerces sont par exemple ouverts en permanence. Afin de mieux communiquer encore par Internet, il faut développer des points publics wi-fi. Mais pour moi, la priorité c’est vraiment l’obtention de la ligne LGV. » chermagazine| n°40 | janvier-février 2013



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