[18] Cher magazine n°38 sep/oct 2012
[18] Cher magazine n°38 sep/oct 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°38 de sep/oct 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cher

  • Format : (215 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 3,1 Mo

  • Dans ce numéro : Cher 2021... vivre son territoire.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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18 le magazine du Cher portraits LE MAGAZINE DU CHER Marie Lamy de La Chapelle, une prof-chanteuse qui fait son chemin Enseignante à Saint-Florent-sur-Cher et militante FSU, la chanteuse du groupe Kinoko cultive les différences, avec un mélange de styles unique. « J’ai un petit cadeau pour vous ! lance Marie Lamy de La Chapelle un CD au bout de la main. Notre premier album, En chemin, qui sortira en septembre.* » Sa couleur ? « Des sonorités pop, flamenco, bossa, funk, slam, trip hop electro ! Kinoko est un groupe de mélanges musicaux un peu détonnant. On a trouvé notre style en confrontant tout le temps différentes cultures. C’est un besoin : j’ai horreur du « même » ! », affirme la chanteuse de 35 ans. Bercée par l’univers traditionnel d’une famille catholique à Limoges, Marie plonge dans l’écriture et la musique à l’adolescence : « J’écrivais des nouvelles et des romans : j’ai eu envie d’apprendre la guitare pour accompagner mes textes. » Mais le déclic de la pop, c’est aux Beatles qu’elle le doit : « Un vrai coup de foudre pour leurs mélodies très efficaces. » Grandissant avec l’envie d’être professeur et « C’est un besoin de confronter différentes cultures. J’ai horreur du « même ». » chanteuse, ses études de lettres la mènent finalement à l’enseignement. D’abord à Cergy-Pontoise « dans un collège hyperdifficile » puis dans le Cher. Entre-temps, sa rencontre avec le jeune frère de son mari, Ashod, guitariste franco-libanais, ravive son désir de musique : « Il apprenait la technique de flamenco – pas du tout mon truc – et le japonais. Le duo Kinoko est alors né en 2007, puis le trio en 2010 avec l’arrivée de Sylvain Joubert à la batterie. On compose à trois, on a plein de choses à dire… » Comme dans ce premier album qui retrace le parcours initiatique d’une personne de l’enfance à la vie adulte, et aux textes parfois engagés traduisant l’émotion, la vie intime et sociale. « Quand je suis arrivée à Bourges avec un bébé, on m’a envoyée faire un remplacement à Éguzon. Ça m’a motivée pour militer ! » Aussi depuis 5 ans, Marie s’est engagée à la Fédération syndicale unitaire (FSU). « Cergy a été l’électrochoc, s’est greffée une prise de conscience progressive de la nécessité de défendre l’école publique, l’émancipation par l’école, la mixité… » On n’a pas fini de tendre l’oreille. E. B. * L’album de Kinoko a reçu le soutien financier du pôle régional de la chanson française des Bains-Douches de Lignières et de Emmetrop. www.kinoko.fr
Alors que beaucoup le disent en crise, le bénévolat peut encore compter sur des femmes et des hommes pour qui l’investissement associatif est une vocation. Jean- Claude Milliard est l’un d’eux. À 68 ans, il compte trente-cinq ans de bénévolat dans le domaine sportif. « Le sport, je suis tombé dedans quand je suis né, confie-t-il. Mon père était dirigeant à l’Union sportive du Berry et ma mère jouait au basket. Moi-même, j’ai pratiqué le rugby, l’athlétisme et le tennis. Et puis, à un moment, pour continuer dans Rencontrer Romain Fromenteau, c’est revenir à l’essentiel, à la simplicité. Bien que le jeune entrepreneur travaille dans une des branches qui s’agitent le plus, il est d’un calme rare qu’il considère comme apparent. Un ancien fond de timidité peut-être, datant du lycée Marguerite de Navarre, où il n’était pas un « gros travailleur, les programmes étant trop éloignés de la réalité ». C’est sans doute là qu’il s’est forgé sa philosophie : coller à la vie sans la compliquer. Il a donc avancé un pied dans les études, un pied dans le travail, en créant à 21 ans sa première entreprise de e-commerce, Boréal. « J’ai commencé avec 1000 €, je gérais tout dans ma chambre, sans salaire pendant un an. C’était la surprise tous les jours. » On pourrait le considérer comme un doux rêveur mais le succès de Boréal le place dans le club des visionnaires. Sa réussite est pour lui un étonnement mais jamais un jeu. « Les réseaux sociaux ne m’intéressent pas plus que ça, je préfère le contact réel avec les gens. Acheter, vendre, c’est du concret. Trouver des produits innovants, des solutions techniques qui facilitent le quotidien, c’est très motivant. » Et voilà qu’apparaît la nébuleuse des applis Android et des flashcodes. Coup de foudre dans l’entreprise. « Avec mon complice Aurélien Munoz, on a réalisé l’infini des possibilités que l’on pouvait développer avec les smartphones. » Et voilà Romain Fromenteau tombant dans son monde, dans ses dernières créations, ouvrant sur sa tablette les portes de grands hôtels parisiens, soulignant son ingénieux plan-boussole qui suit le nord, et sa dernière appli pour gérer les astreintes des élus. L’équipe a résolu là un portraits le magazine du Cher Jean-Claude Milliard, bénévole amoureux de la petite reine Romain Fromenteau Petit Prince du numérique Depuis 15 ans, Jean-Claude Milliard est l’une des chevilles ouvrières de la course cycliste Paris-Gien-Bourges. La 62 e édition se disputera le 4 octobre. le monde du sport quand on vieillit, il faut s’investir comme bénévole. » Jean-Claude Milliard a ainsi été éducateur de tennis et responsable de la commission des jeunes au niveau départemental. En 1997, il a rejoint l’Union Bourges Cher Cycliste, organisatrice de la fameuse course Paris-Gien-Bourges et présidée par son ami Christian Doucet, devenu depuis vice-président de la Fédération française de cyclisme. Après en avoir été le trésorier, Jean-Claude Milliard est aujourd’hui vice-président. Le 6 octobre prochain, il sera à nouveau sur le pont pour la 62 e édition de cette course d’un jour, mais qui réclame des mois de travail en amont. « Trop jeune pour rester dans ses pantoufles », Jean-Claude Milliard est aussi secrétaire général du Comité de cyclisme du Cher et vice-président du Comité départemental olympique et sportif. Cet amoureux de sport continue également de pratiquer le cyclotourisme et, depuis peu, s’initie à l’art d’être grand-père, sportif à ses heures lui aussi ! A. T. vrai casse-tête avec une facilité d’utilisation déconcertante. Son but à 26 ans ? Poursuivre quelque temps le voyage Boréal, doter son équipe de six personnes de sérieuses compétences pour leur garantir un emploi avec de meilleurs salaires. Mais surtout continuer à apprendre et à simplifier la vie, la sienne et celle des autres. Sandrine Gaumer-Aguillon chermagazine| n°38 | septembre-octobre 2012 19



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