[18] Cher magazine n°38 sep/oct 2012
[18] Cher magazine n°38 sep/oct 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°38 de sep/oct 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cher

  • Format : (215 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 3,1 Mo

  • Dans ce numéro : Cher 2021... vivre son territoire.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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10 Cher 2021 dossier Une mise en chantier coll Pour vous informer tout au long du processus, Cher Magazine accompagnera régulièrement la démarche de consultation pour « Cher 2021 ». Que deviendra le département dans dix ans ? Comment y vivra-t-on ? Comment y travaillera-t-on ? Quels seront nos besoins en tant qu’habitants du territoire ? À quoi rêvons-nous ? Quel territoire voulonsnous pour nos enfants ? Ce sont là des enjeux tout aussi cruciaux que passionnants sur lesquels le Conseil général invite les habitants et les acteurs socio-économiques à réfléchir, à débattre et à donner leur avis. Avec le projet « Cher 2021 : vivre son territoire », s’ouvre ainsi un grand chantier de concertation. Le top départ du processus de consultation publique qui devrait durer plus d’une année (voir calendrier) a été donné le 28 juin lors d’une réunion à Bourges. Cette première et riche matinée d’échanges a rassemblé cent cinquante représentants des forces vives du département. Près d’une quarantaine d’intervenants ont commencé à débattre autour de quatre thématiques soumises à la réflexion commune, à savoir : « Des espaces pour mieux vivre ensemble » ; « Des temps harmonieux pour chacun » ; « Un territoire innovant et créatif » ; « Les nouvelles 150 ACTEURS RÉUNIS LORS DE LA RÉUNION DE LANCEMENT DU 28 JUIN. chermagazine| n°38 | septembre-octobre 2012 citoyennetés ». Ce n’est pas un hasard si « Cher 2021 » se réfère à l’Agenda 21, plan mondial de concertation et d’action en faveur du développement durable. Fédérer des volontés communes Il s’agit aussi dans un premier temps de tirer le bilan et les enseignements du programme d’actions « Cher 2015 ». À deux ans de l’échéance, l’essentiel est déjà atteint (voir ci-contre). Toutefois, le projet « Cher 2021 » ne pourra pas ressembler à « Cher 2015 » car les incertitudes économiques et institutionnelles sont bien plus grandes. C’est pourquoi le Conseil général a choisi de jouer collectif avec les mondes économique, associatif, universitaire, avec les autres collectivités et services de l’État. Son rôle sera avant tout de fédérer des volontés communes fortes et d’impulser des projets sur l’ensemble du territoire. Les points d’appui et les atouts ne manquent pas. Malgré les difficultés, le Cher reste un territoire attractif où l’on peut entreprendre et vivre mieux. Alain Raynal « Cher 2015 » : un premier bilan positif Un programme d’actions en dix-neuf points accompagne concrètement à partir de 2006 l’élaboration et la mise en œuvre de « Cher 2015 ». À deux années de l’échéance, dix-sept actions ont déjà été réalisées ou sont en cours de réalisation, confirmant ainsi la réussite des objectifs de « Cher 2015 ». Parmi ces actions, citons entre autres : • Les 547 projets soutenus dans le cadre des contrats de services publics signés entre le Conseil général, des communes ou des groupements de communes.• Le lancement du projet « écoquartier Baudens » à Bourges.• Les 438 jeunes bénéficiaires de « l’Aide à par(t) » lors de leur première installation dans un logement.• Les six Maisons départementales des solidarités, dont deux sont en exercice.• L’augmentation de 40% de la capacité d’accueil des personnes handicapées en établissement spécialisé.• Les 13 256 collégiens bénéficiaires d’une aide de 100 € pour les voyages et sorties scolaires.• Les 280 places supplémentaires autorisées pour l’accueil de personnes victimes de la maladie d’Alzheimer. À vos agendas > De septembre 2012 à février 2013 : • Enquêtes en direction des personnels du Conseil général, des jeunes et des habitants du Cher.• Bilan définitif de « Cher 2015 ».• Réunions des quatre ateliers thématiques.• Débats et partage des objectifs « Cher 2021 ». > De février à juin 2013 : • Restitution des enquêtes et synthèse des débats.• Analyse et conclusions pour l’élaboration du document final. > Automne 2013 : • Délibération des élus en Assemblée départementale.• Adoption d’un document final de référence.
ective Parole à… Pourquoi sont-ils venus dans le Cher ? Qu’y trouvent-ils de positif ? Qu’espèrentils ? Questions posées à des résidents nouvellement installés. Nicolas Jacquet, 35 ans. Technicien informatique en recherche d’emploi. Bourges. « Nous sommes arrivés en décembre 2010. Nous en avions assez des affres de la région parisienne avec des temps de transport longs, avec l’immobilier trop cher. Nous voulions goûter à la quiétude de la province, et donner un nouveau tournant à notre vie personnelle. Ma compagne a trouvé facilement un emploi comme juriste dans un cabinet d’avocat. Pour ma part, je n’ai connu que des postes d’intérim ou des CDD. Ici, l’emploi est sinistré. Nous sommes très satisfaits du cadre de vie dans le Cher et des sorties culturelles diverses et nombreuses. Le pôle étudiant doit être renforcé pour donner encore plus de vie et d’énergie. Il est souhaitable aussi d’élargir les offres de formation professionnelle. » Mengya Xu, 23 ans. Étudiante chinoise à Bourges. « Je suis venue en 2008 à l’IUT de Bourges dans le cadre d’une coopération universitaire. J’avais vu par Internet que le département me plairait. Je poursuis aujourd’hui mes études à l’école Hubert Curien en ingénierie de la qualité et du développement durable. Je suis toujours très bien accueillie. Les Berrichons sont très chaleureux. Ici, nous bénéficions d’une vraie qualité de vie dans un environnement calme, non pollué, convivial. Je suis maintenant très attachée à ce département. J’aimerais y construire une carrière professionnelle dans le cadre par exemple de partenariats franco-chinois. » Elizabeth Hart, 40 ans. Gérante de l’entreprise Béton Industriel Poli. Sancergues. « Nous avions envie avec mon mari de quitter Paris où j’étais salariée. Nous avions acheté une résidence secondaire dans le Cher, devenue aujourd’hui principale. J’ai souhaité créer ma propre entreprise. Nous avons pour cela bénéficié d’aides à la création de la part de la Région et du Conseil général. La Chambre des métiers nous a bien accompagnés pour la préparation des dossiers, puis par un stand au Salon de l’habitat de Bourges. Notre activité fonctionne bien. Nous espérons être quatre employés d’ici à la fin de l’année, avec l’ambition, plus tard, de passer entre sept et dix. Nos clients se répartissent dans toute la France et la position géographique centrale du Cher est une force. » Agnès Vayre, 38 ans. Aide-soignante à l’hôpital de Saint-Amand-Montrond. « Avec mon époux et nos deux enfants, nous avons quitté notre département précédent pour des raisons personnelles et familiales. J’ai la chance d’être devenue aidesoignante, un métier où l’emploi ne manque pas dans un département où la population vieillit. Beaucoup de mes patients sont des retraités venus de la région parisienne pour trouver ici la nature et le calme. Mon époux apprécie la formation de technicien d’usinage qu’il suit en alternance au GRETA de Vierzon. Ici, la priorité des priorités doit être l’emploi pour les jeunes. Le déplacement en train reste très difficile dans la région. Peu de trains et des horaires ne convenant pas pour ceux qui travaillent. » Julien Lambeseur, 29 ans. Paysagiste à Vierzon. « C’est l’emploi (celui de ma compagne et le mien) qui nous a conduits à venir nous installer dans le Cher. Au chômage après la fermeture de ma précédente entreprise, j’ai retrouvé un poste de paysagiste à Vierzon. Ma compagne avait été embauchée quelques mois plus tôt, toujours à Vierzon, comme assistante environnement, un poste très spécifique et rare. Nous avons ainsi pu acheter une maison à Brinay où nous résidons avec nos deux jeunes enfants. Ici, le prix de l’immobilier est accessible. Nous bénéficions de tous les services à Vierzon, ceux aussi de proximité pour les enfants. C’est vraiment l’emploi qui peut favoriser l’installation de jeunes dans le Cher où nous comptons bien rester. » dossier 11 chermagazine| n°38 | septembre-octobre 2012



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