[18] Cher magazine n°37 jui/aoû 2012
[18] Cher magazine n°37 jui/aoû 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°37 de jui/aoû 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cher

  • Format : (215 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 3,3 Mo

  • Dans ce numéro : à vos marques... prêts... Sportez !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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18 le magazine du Cher portraits Le magazine du cher Aline Contencin De la terre, des couleurs et des fleurs Cette céramiste a installé son atelier à Meillant en 2006. Les empreintes de végétaux sont l’une des marques de fabrique de ses créations originales. Un peu de terre, des fleurs, une palette de couleurs. Entre les mains d’Aline Contencin, ces quelques ingrédients se transforment en céramiques originales et délicates. Une créativité qu’elle a d’abord mise au service des autres : après des études dans la mode et le dessin, elle a travaillé comme styliste et dans des agences chargées de dénicher les tendances de demain… « Et puis j’ai eu envie de changer, de créer les choses par moi-même », explique-t-elle. La céramique, qu’elle pratiquait en amateur, s’impose alors comme une évidence et c’est à Meillant, où vit sa mère, qu’elle installe son atelier en 2006, à deux pas d’une nature verdoyante. Une nature omniprésente dans le travail de la céramiste dont l’une des signatures est l’empreinte de végétaux dans la faïence. Un herbier d’une finesse incroyable se dessine ainsi au creux des objets qu’elle façonne. « J’ai un pré juste en face de mon atelier. La première fois, c’était avec une feuille de sauge, se souvient-elle. La nature est bien faite, il faut la prendre telle qu’elle est ». « La nature est bien faite, il faut la prendre telle qu’elle est » Le travail autour des couleurs constitue une autre constante du travail d’Aline Contencin. Après une première cuisson pour solidifier la pièce, celle-ci est émaillée par trempage, pulvérisation, ou simplement au pinceau. La brillance, les reflets, les subtils dégradés ajoutent de la profondeur à ses réalisations. Travaillée « à la plaque », c’est-àdire à plat, la terre devient ainsi une feuille blanche, l’épaisseur en plus, dans laquelle elle crée en y imprimant du relief et des couleurs avant de lui donner la forme voulue. Son savoir-faire, Aline Contencin le décline sous des formes variées : tableaux de céramique, assiettes, bijoux fantaisie, lampes, vases... « Je n’utilise pas de moule, chaque pièce est unique », souligne la céramiste dont les créations sont aujourd’hui distribuées dans tout l’Hexagone et au-delà. Dans le Cher, elle participe régulièrement aux marchés de potiers et ses créations sont exposées dans de nombreux offices de tourisme. Le public peut également visiter son atelier-boutique sur rendez-vous. Contact : 06 11 34 07 99 http : //aline-ceramique.com/
portraits le magazine du Cher19 Bruno Proença Des crayons, des pinceaux et du rêve… Adrien Lelièvre En route pour la « guidon-attitude » Blanc cassé, brillant comme un sou neuf à deux pas de la terrasse d’un café, l’Amsterdamer d’Adrien Lelièvre est du plus grand chic hollandais. « Le vélo n’est pas une passion, ce que j’aime avant tout c’est son côté pratique ». À tel point qu’il en a laissé tomber la voiture : « Arrivé à Bourges en 2007, je l’ai finalement donnée : je fais du covoiturage, prends les transports en commun, le train pour aller voir ma famille… ». Et si lui le fait, pourquoi pas les autres ? En créant en 2011 l’association Mon cher vélo, ce normand de 27 ans, conseiller à l’Espace info énergie à Bourges, entend promouvoir le vélo comme mode de transport et non comme un simple loisir. À l’origine de la démarche, l’entrée en vigueur en 2010 des doubles sens cyclables : « les cyclistes pouvaient prendre les sens interdits, mais la loi n’obligeait pas à en avertir l’automobiliste… Nous étions alors quatre ou cinq à échanger régulièrement sur le forum Internet de la ville dédié à la « Les Pourates, c’était l’occasion de participer à une cause importante tout en permettant à mon travail de sortir enfin des cartons… » Si Bruno Proença s’est tant investi dans la réalisation de cette bande dessinée « Pourates » destinée à la prévention contre les poux en milieu scolaire, c’est sans nul doute pour répondre à la sollicitation du Point accueil écoute jeunes (PAEJ) de Saint-Florentsur-Cher mais c’est aussi par envie de faire partager son univers artistique… « Depuis tout petit, j’ai toujours dessiné. C’est donc logiquement que j’ai terminé mes études par les Beaux-Arts. Mais à une vie pleinement artistique, j’ai préféré travailler à la médiathèque de Bourges, pour pouvoir ensuite dessiner l’esprit tranquille. Sans que ma vie dépende de mes esquisses. » Très désireux de donner corps à des personnages qui seraient ensuite lus par le public, Bruno Proença n’a donc guère hésité lorsque Hassen Gherras est venu le chercher pour le PAEJ. « J’ai bénéficié d’une grande liberté. De quoi recréer un univers de pirates que j’affectionne et faire intervenir des personnages de ma famille qui prennent corps dans ce livret. Ainsi les deux enfants de l’histoire, Emiel et Louison, sont inspirés de mes neveu et nièce… ». À la clé, un livret « Pourates », taillé sur mesure pour informer mais aussi rêver… pratique du vélo. Lorsqu’il a fermé, je me suis dit qu’il fallait monter au créneau pour que ça bouge plus vite : d’où Mon cher vélo ! ». Forte d’une cinquantaine d’adhérents, l’association ne manque pas d’arguments, « on n’est pas des anti-voitures ! L’idée est d’inciter les gens à se poser des questions : est-ce que ça ne va pas aller plus vite en vélo, être plus agréable ? 60% des déplacements sur l’agglo de Bourges font moins de trois kilomètres ! C’est franchement réalisable en vélo ! ». Sans oublier le côté économique et bénéfique pour la santé. Soutenue par les collectivités, Mon cher vélo a été sollicitée par la Sem Territoria pour un avis sur l’aménagement cyclable et l’équipement de l’écoquartier Baudens : « nous participons à l’élaboration d’un livret d’accueil remis aux habitants expliquant comment rejoindre les différents lieux culturels et de loisirs, les commerces… ». Reste aujourd’hui à lutter contre les idées reçues : « Mon cher vélo peut aider à changer les mentalités ». chermagazine| n°37 | juillet-août 2012



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