16 le Cher en actions solidarité i Cher Nord/aubigny-sur-Nère i Bientôt une 2 e Maison des solidarités Le Conseil général poursuit la mise en œuvre de ces structures dédiées à tous. Pour mener à bien l’ouverture d’une deuxième Maison dans le nord du département, élus et associations de la Communauté de communes Sauldre et Sologne étaient conviés en mars à une réunion publique. 19 mars, La Chapelle d’Angillon, 18h45. Une cinquantaine de personnes (maires, représentants d’associations…) s’installent dans la salle des fêtes pour échanger sur le projet de la Maison des solidarités-Nord. « Ce lieu ressource concernera tout le monde. Nous voulons élaborer avec vous les réponses aux besoins de la population de notre territoire, le Département apportant ses connaissances techniques et vous celles du terrain et du territoire : nous avons à apprendre de vous pour aider les personnes en difficulté, explique en ouverture Brigitte Augier de Montgremier, responsable de la Maison des solidarités- Nord.ll s’agit aussi d’établir plus de passerelles avec les associations qui jouent un rôle social ». Dans cette optique, les participants ont listé les faits marquants intervenus sur leur communauté de communes Sauldre et Sologne. Une appropriation collective qui préfigure l’état d’esprit de la future Maison des solidarités. Jean-Claude Pereira, président d’Aubigny-Cyclotourisme- Marche - VTT. « Cela devrait permettre aux associations de trouver les bons conseils pour orienter, si besoin, leurs adhérents vers les personnes susceptibles d’intervenir en leur faveur. C’est aussi l’occasion d’essayer de travailler ensemble pour se mettre au service d’une personne qui nécessite une attention particulière ». chermagazine| n°36 | mai-juin 2012 Une dynamique déjà enclenchée à l’est Mais dans le public, on s’interroge : la démarche ne va-t-elle pas faire doublon avec des structures existantes ? « Non, car l’intérêt, c’est le regroupement », souligne Brigitte Augier de Montgremier. « Ça peut paraître utopiste mais ça marche ! », appuie Françoise Rabin, directrice de l’animation et du développement social des territoires. Rien que les trois premiers mois après son ouverture, la Maison des solidarités-Est a accueilli plus de 1 800 usagers. Avec déjà un certain nombre d’actions engagées : « outre la mise en réseau d’associations locales et départementales, nous avons donné la priorité à la jeunesse, public le plus en péril en milieu rural. Un questionnaire a été lancé auprès des 11-30 ans, abordant les problématiques du logement et de la scolarité ». Un projet dans six collèges est également engagé. « Élaborer avec la population les réponses à ses besoins sur le territoire » Un avenir qui se construit ensemble Agnès Chevallier, responsable de gestion à la crèche Les P’tits Souliers (Henrichemont). « Des projets pourront ainsi être coordonnés entre les institutions départementales de l’action sociale et les acteurs locaux associatifs ou collectivités locales en rapport avec les mêmes publics. Je souhaite que cette Maison permette une mutualisation des expériences et apporte son expertise ». Avant de clore la réunion, les participants se sont réunis en ateliers pour isoler points forts, faiblesses et axes d’amélioration liés à leurs réalités de terrain. Ceci afin de nourrir la réflexion et permettre de déterminer, d’ici juin, les actions prioritaires à mener. Estelle Boutheloup Christine Gilet, présidente de l’association laïque et solidaire ENSEMBLE (Méry-ès-Bois). « Cette Maison des solidarités sera bénéfique si c’est un lieu d’échange, de mutualisation (de personnels qualifiés par exemple pour des activités avec les enfants) et d’apports (financiers ou de personnels) pour améliorer le cadre de vie, en maintenant ce qui existe déjà ou en aidant à créer de nouvelles activités ». |