[18] Cher magazine n°36 mai/jun 2012
[18] Cher magazine n°36 mai/jun 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°36 de mai/jun 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cher

  • Format : (215 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 3,9 Mo

  • Dans ce numéro : destination Berry... des vacances autrement.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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14 le Cher en actions développement le cher en actions i Laboratoire départemental d’analyses i Du nouveau pour la sécurité et l’hygiène alimentaire Service public du Conseil général, le Laboratoire départemental d’analyses élargit son champ de prestations sur tout le territoire. Le Laboratoire départemental d’analyses (LDA)* connaît un développement conséquent de ses activités. Ses compétences sont confirmées dans le domaine de la santé animale. Début mars dernier, il a obtenu l’agrément pour le dépistage de la maladie de Schmallenberg qui frappe particulièrement les élevages ovins et caprins victimes d’un virus découvert fin 2011 en Allemagne. Ce sont surtout ses prestations sur l’ensemble de la chaîne de la sécurité et de l’hygiène alimentaire qui se sont étendues à tout le territoire départemental. Prenant appui sur l’accord conclu avec le laboratoire de Touraine situé à Tours, cinq cents clients supplémentaires ont rejoint ceux déjà en contrat avec le LDA du Cher. Pour rappel, le Laboratoire de Touraine prospectait depuis longtemps sur le département. Précisément dans Toute la filière concernée Le Laboratoire départemental d’analyses (LDA) propose ses services à l’ensemble de la filière alimentaire : professionnels des métiers de bouche, producteurs, acteurs de la restauration collective... Ceux-ci peuvent ainsi décider eux-mêmes des auto-contrôles. Le LDA propose des expertises, des diagnostics d’hygiène, des audits, des suivis sur la durée. P our en s a v o i r p l u s : www.labo18.fr. Ce site permet aussi aux clients d’accéder à leurs résultats d’analyses. Du prélèvement au diagnostic, le laboratoire départemental d’analyses apporte une réponse complète à l’ensemble des acteurs de la filière alimentaire du Cher. le domaine de la sécurité alimentaire à partir d’une équipe basée à Saint-Doulchard. Trois agents effectuaient sur le Cher les prélèvements qui étaient ensuite transmis à Tours pour analyse. Dans le cadre de l’accord fixé entre les deux laboratoires publics, les trois agents titulaires du laboratoire de Touraine sont aujourd’hui salariés du Département. Leurs activités et leur clientèle ont été transférées vers le LDA. Christelle Aubriot, l’une des trois techniciennes préleveuses embauchées le 1er février dernier n’y voit que des avantages pour les clients. « La proximité avec le laboratoire à Bourges constitue un plus. Les contacts et les échanges avec nos collègues laborantins sont plus rapides et plus concrets. Nous pouvons mieux répondre aux demandes et aux questions des clients ». « Nous pouvons maintenant travailler avec toutes les entreprises de la chaîne alimentaire » Ce gage supplémentaire d’efficacité permet aussi d’optimiser l’activité et l’utilisation des outils d’analyse, donc de réduire les coûts, confirmet-on du côté de la direction du Laboratoire départemental d’analyse. L’extension des prestations dans le domaine de l’hygiène alimentaire sur une plus large couverture géographique du Cher et à tarif égal renforce encore, avec l’activité santé animale, les compétences du service public. « Nous pouvons maintenant travailler avec toutes les entreprises de la chaîne alimentaire qu’elles soient en milieu rural ou urbain et ceci à des tarifs très attractifs et à égalité sur tout le département », assure Paul Bernard, vice-président du Conseil général en charge de l’environnement et de l’agriculture. A.R. * Le laboratoire départemental d’analyses est situé rue Louis Mallet à Bourges
i Centenaire de la base d’Avord i Deux jours dans les nuages Depuis sa création, le site d’Avord n’a jamais dévié de sa vocation de formation tout en gagnant encore en importance avec l’arrivée de la dissuasion nucléaire. Rencontre avec son commandant, le Colonel Rataud. Quelles sont aujourd’hui les missions de la BA 702 ? Avec 2 400 personnes sur place, Avord est l’un des premiers employeurs publics du Cher et l’une des plus grandes bases aériennes françaises. Désignés comme base de défense soutenant l’ensemble des formations du ministère du Cher, de l’Indre, du Loir-et-Cher et de la Nièvre, nous sommes par ailleurs chargés de plusieurs grandes missions. Outre une vocation de dissuasion puisque nous accueillons régulièrement les forces aériennes stratégiques avec notamment les Mirage 2000 N et les Rafale de l’Armée de l’air française, nous sommes école d’aviation de transport. Le site joue par ailleurs le rôle de centre de contrôle et de détection aéroportée grâce aux quatre Boeing Awacs qui sillonnent le ciel français mais aussi les cieux troublés des Balkans ou encore plus récemment de Libye. Dernière mission, la défense sol-air, grâce à « L’un des premiers employeurs publics du Cher et l’une des plus grandes bases aériennes françaises » la présence d’un pôle sol-air au sein duquel oeuvrent le Centre de formation de la défense sol-air, l’Escadron de défense sol-air et l’Escadron de soutien technique sol-air. Si vous deviez isoler quelques grands moments de l’histoire du site d’Avord ? Depuis l’installation de la base en 1912 par le capitaine Bellanger, le site a toujours été un important lieu de formation au pilotage. C’est l’une des principales constantes du siècle écoulé. Aujourd’hui encore, l’école de l’aviation de transport (EAT) forme de nombreux pilotes français mais aussi étrangers. Autre phase importante, l’arrivée de la dissuasion nucléaire dans les années 60 grâce aux Mirage IV et aux Boeing ravitailleurs qui resteront sur site près d’un quart de siècle, sans oublier bien sûr l’arrivée des Awacs voici une vingtaine d’années. Propos recueillis par Antoine Teillet Le meeting du centenaire, les 30 juin et 1er juillet, accueillera de multiples démonstrations, dont celle de la Patrouille de France. expertise le Cher en actions Un plateau de toute beauté Avec deux jours de démonstrations aériennes et 50 000 à 60 000 spectateurs attendus, le meeting aérien qui se déroulera les 30 juin et 1er juillet prochains sur le site de la base aérienne 702 « Capitaine Georges Madon » d’Avord fait partie des événements les plus attendus de cet été dans la région. Mis en place par la Fondation des œuvres sociales de l’air (FOSA) avec le soutien de l’ensemble du personnel du site, l’événement accueillera les démonstrations de la Patrouille de France ou encore du Rafale. Outre les célèbres Alphajet tricolores, l’équipe de voltige de l’Armée de l’air sera aussi de la fête, de même que, probablement, les L39 Albatros de la Patrouille Breitling, sans oublier un à deux Awacs. La rencontre étant l’occasion de fêter 100 ans d’aviation militaire dans le Cher, « des premiers Blériot aux opérations en Libye », des appareils plus anciens sont également attendus, de même que des aéronefs étrangers ayant participé au conflit libyen et un avion « surprise » décrit comme extrêmement rare en meeting. P our en s a v o i r p l u s : http://www.meeting-avord.fr Tarifs : Adultes : 10 euros. Moins de 18 ans : 5 euros. Gratuit pour les moins de 12 ans, titulaires de la médaille de l’aéronautique, personnes handicapées avec un accompagnateur. Entrées de 10h à 18h. chermagazine| n°36 | mai-juin 2012 15



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