[18] Cher magazine n°35 mar/avr 2012
[18] Cher magazine n°35 mar/avr 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°35 de mar/avr 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cher

  • Format : (215 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 2,2 Mo

  • Dans ce numéro : un retour vers l'emploi main dans la main.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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18 le magazine du Cher portraits Le magazine du cher Marie Sauvet et Gabriel Yacoub, les inséparables Après le concert-événement de Malicorne aux Francofolies de 2010, ses fondateurs reprennent les chemins de France et de Navarre avec un nouvel album en bandoulière. Dehors, le ciel est blanc. Dans l’âtre, le ronron du feu n’est perturbé que par quelques crépitements annonciateurs de neige. Nous sommes aux Plantes, chez Gabriel Yacoub, au cœur du Boischaut. Sur la table ronde de la salle à manger, du tabac, du café, parfois un verre de vin blanc, et surtout de quoi travailler. Il y a deux ans, Gérard Pont, directeur artistique des Francofolies, propose aux membres de Malicorne de se reformer pour une soirée exceptionnelle. Claire Diterzi, Tété, JP Nataf… La jeune garde de la chanson répond présent. Tout comme le public. Dès lors, l’idée de repartir sur les routes taraude Marie Sauvet et Gabriel Yacoub. Après tout, compagnons pendant plusieurs années, n’avaient-ils pas tous les deux porté Pierre de Grenoble, succès inattendu de 1973 et préambule à Malicorne ? Ils en ont l’envie, la légitimité et, surtout, ils n’ont plus rien à craindre. Les voilà donc attelés à une nouvelle aventure. « Nous n’allons pas décliner une recette à succès comme d’autres chanteurs font, explique Marie, qui pendant plus de vingt ans a œuvré dans l’industrie du disque. Bien sûr, nous reprendrons sur scène quelques morceaux de Malicorne ; mais nous travaillons à un nouvel album avec quelques textes originaux. Nous sommes toujours en train de défricher, de fouiner dans les répertoires. Nous avons retrouvé des chansons splendides des XIV e et XV e siècles, voire du Moyen Âge. » « On n’est pas pressé, rassure Gabriel. On a du temps pour trouver des perles. Et puis, nous pouvons compter sur l’aide précieuse de Romain Personnat qui effectue un remarquable travail de collecte dans le Boischaut et « Nous sommes toujours en train de défricher, de fouiner dans les répertoires. » qui chantera avec nous. » David Pouradier-Duteil, Yannick Hardouin et Gilles Chabenat, vielleux originaire de Lignières, seront eux aussi de l’épopée. « Ce n’est pas sûr que l’album reprenne la forme d’Almanach [qui associait une chanson à chaque mois de l’année]. Ce qui est sûr, c’est que nous aurons des textes cent fois supérieurs en qualité d’écriture, de sens, s’enthousiasme Gabriel. On a trouvé des monstres Roland Melin de symbolisme et d’actualité ! » « Il y a des textes de plus de 400 ans qui résonnent encore terriblement de nos jours. « La Part à Dieu », c’est le même combat, le même message que celui des Restos du Cœur ou des Enfants de Don Quichotte », conclut Marie. Les premières dates sont prévues pour cet été. Là encore, sur scène, comme ailleurs, ils s’épauleront dans la lumière. Ils sont faits pour se suivre, Marie et Gabriel de Malicorne. L’un n’est-il pas né le 4 février, et l’autre le lendemain ? Sylvain Dépée
portraits le magazine du Cher19 Aline Fontaine, la ch’ti d’cheu nous Originaire du Pas-de-Calais, nouvelle venue dans le Cher, elle participe à la « consultation des jeunesses » organisée par la maison des solidarités-est du Conseil général. « Ce n’est pas parce qu’on vit à la campagne qu’on doit avoir les deux pieds dans le même sabot. » Aline, c’est un tempérament. Par exemple, elle n’aime pas trop les stéréotypes sur le milieu rural. Donc, si on la titille genre « qu’est-ce qu’on peut bien faire à Farges-en-Septaine à 26 ans ? », on apprend que la commune c’est « fifty-fifty jeunes et vieux », que « l’ADSL vient d’arriver », qu’ici « l’air est respirable et convivial, pas comme en ville », non mais ! Pourtant, la campagne et Aline, ça avait mal commencé. à l’âge de 10 ans, elle quitte sa ville natale de Calais quand ses parents s’installent dans un petit village de la Nièvre. « Il n’y avait rien. J’ai détesté. » Elle y reste jusqu’à ses 21 ans et la rencontre du prince charmant. Il ne s’appelle pas Gonzague mais Sébastien, n’est pas venu à cheval du royaume voisin, mais en voiture depuis le Cher, pour danser en boîte. Mais il l’enlève bel et bien, consentante, qu’on se rassure. Aline était archiviste dans un hôpital, elle devient agent d’entretien dans les écoles, hôtesse de caisse en supermarché, employée de vie scolaire et passe son permis. Et partout, s’intègre à merveille. « Je n’ai pas peur de parler et les gens ont une bonne image des ch’tis, ça aide ! » Il y a 3 ans et demi, la petite Lucy a transformé le jeune couple en famille. Un peu plus occupée qu’avant, forcément, Aline prend quand même le temps de participer à l’élaboration du questionnaire pour la consultation des jeunesses organisée par la maison des solidarités-est du Conseil général. Au printemps dernier, elle a participé à une demi-douzaine de réunions, « parce qu’on y parlait du vrai de la vie, pas du bla-bla à perdre son temps ». Elle a même testé les questions sur les membres de sa famille. Puis a raccroché les gants, son nouveau travail lui prenait trop de temps. Prochain objectif ? « Mettre des sous de côté pour m’inscrire aux cours par correspondance du CAP petite enfance. Dans la vie, il faut avancer. » Et ça, c’est plus pratique si on n’a pas les deux pieds dans le même sabot. Oups. François Toulat-Brisson Au rendez-vous des philatélistes Les 24 et 25 mars prochains, le cercle philatélique de Bourges organise son salon régional à l’espace exposition de l’Hôtel de ville de Bourges. à cette occasion, un timbre original sur les « Nuits lumière » sera édité. Entrée gratuite. Florian Delque, un timbré de foot C’est sa grand-mère, Marie-Thérèse, qui lui a transmis la passion des timbres en lui confiant, il y a trois ans de cela, sa collection personnelle. Le passage de témoin s’est fort bien passé puisque Florian Delque, 15 ans, est à son tour devenu un accro de la philatélie. Il décide de ranger le contenu des deux classeurs suivant son goût et leurs années d’édition. Lors d’une fête du timbre, Florian rencontre des animateurs du cercle philatélique de Bourges. Ceux-ci l’invitent à une réunion*. Le message passe bien. « J’ai tout de suite bien aimé et apprécié tout ce qu’apporte la connaissance des timbres. Avec eux on apprend l’histoire, la géographie, on découvre des aventures humaines. » Aujourd’hui sa collection avoisine les 2 500 pièces. Jeune homme actif, il multiplie les occupations. Sportif, il pratique le tennis, le cyclisme et surtout le foot comme défenseur droit au club de Saint-Doulchard. Ne soyez pas surpris que Florian prépare pour le salon philatélique de Bourges les 24 et 25 mars une exposition libre consacrée aux timbres et au football. A. R. * Les réunions se déroulent tous les premiers dimanches matin du mois. Cercle philatélique de Bourges : 02 48 24 10 00. chermagazine| n°35 | mars-avril 2012



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