[18] Cher magazine n°34 jan/fév 2012
[18] Cher magazine n°34 jan/fév 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°34 de jan/fév 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cher

  • Format : (215 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 6 Mo

  • Dans ce numéro : les espaces naturels sensibles sous haute protection.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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14 le Cher en actions expertise le cher en actions i Routes i Un patrimoine essentiel à entretenir Avec plus de 4 608 kilomètres de voies, le Cher fait partie des départements qui possèdent un réseau routier important en termes de kilomètres. Un vrai patrimoine sur lequel les services d’entretien du Conseil général veillent particulièrement tant il est important de prévenir toute dégradation. « Nous n’avons pas de routes présentant de gros problèmes de structure ni d’énormes déformations, explique Michel Gouttebessis, directeur adjoint chargé des routes au Conseil général. Mais ce réseau assez important implique tout de même des coûts d’entretien conséquents. » En effet, chaque année, le poste budgétaire « chaussées » représente environ 8,5 millions d’euros, pour 160 à 200 kilomètres de chaussées entretenus et réparés. En plus de l’importance du trafic, et notamment du nombre de poids lourds, véhicules très agressifs pour les chaussées des routes (un poids lourd équivaut à plusieurs dizaines de milliers de véhicules légers en terme d’agressivité), les pires ennemis de la route sont l’eau et le gel. « Nous redoublons nos efforts pour assurer l’étanchéité des voies. Suivant la qualité des couches de roulement, l’âge des revêtements et le trafic supporté par la route, il importe d’intervenir plus ou moins rapidement par rapport à l’apparition des premiers désordres. » souligne Michel Gouttebessis. Deux techniques d’entretien Pour assurer l’entretien des voies ou leur réfection, deux solutions sont le plus couramment employées. La première : la pose « d’enrobé », mélange de sable, de gravillons et de bitume, mis en œuvre en couches épaisses de plusieurs centimètres. Cette technique est adaptée plus particulièrement pour les routes fortement fréquentées ou les chaussées très urbaines. Seconde solution davantage utilisée sur les axes secondaires, la réfection des couches de roulement par « enduits superficiels » : étalage sur la route d’un film de bitume puis de gravillons qui pénétreront peu à peu RD 2076, une voie très surveillée… Aujourd’hui, la route départementale 2076 qui relie Bourges à Saint-Pierre-le- Moutiers, en passant par Sancoins, supporte un trafic poids lourds d’environ 2 000 à 2 500 véhicules par jour… Elle fait donc logiquement partie des axes les plus surveillés du département. Entre 160 et 200 km de chaussées entretenus et réparés chaque année. dans la chaussée par le passage des véhicules. « Cette technique présente quelques inconvénients passagers comme de possibles projections de gravillons juste après la réalisation et certaines nuisances sonores, surtout quand l’enduit est neuf », explique Michel Gouttebessis. Mais en dépit de ces contraintes, cette technique est indispensable et sans équivalent pour l’entretien des routes de campagne. Des gravillons plus ou moins gros, en fonction des lieux, sont utilisés pour réduire les nuisances. Économique, peu consommatrice en matériaux, efficace en termes d’étanchéité pour la route et d’adhérence pour les véhicules, les avantages de l’enduit superficiel pour les routes secondaires sont évidents par rapport à l’enrobé beaucoup plus coûteux, le rapport en terme de prix variant du simple au triple voire au quadruple en fonction des techniques employées. Antoine Teillet
i Risques d’addiction i Protéger les jeunes La Maison des solidarités-Est a entrepris de lutter contre les risques d’addiction qui menacent les jeunes en dynamisant l’action de plusieurs partenaires grâce à leur rapprochement au sein d’un même comité de prévention. « C’est une illusion de croire que le milieu rural serait protégé de la diffusion des substances psychoactives illicites ou légales. En quelques heures, le cannabis ou d’autres drogues ont fait le voyage depuis Paris, et l’alcool se trouve partout, dit Laure Samieri, directrice de la Maison des solidarités-Est. Il faut donc agir en amont ! Et, pour cela, sensibiliser et mobiliser le plus largement possible afin de prévenir les jeunes des dangers qu’ils encourent et font courir à d’autres avec ces produits. à La Guerche-sur-L’Aubois, nous avons donc mis en place un comité technique de prévention des addictions avec des élus et plusieurs partenaires déjà impliqués dans ce type d’actions*. » Eric Bergeault, responsable des politiques de la jeunesse et de la prévention à la DDCSPP (1), en fait partie : « En réunissant élus, travailleurs sociaux, associations, gendarmes, établissements scolaires, service de l’enfance, ce comité permet d’avoir une approche commune. On y apprend à construire et à anticiper, à mettre des moyens humains et financiers en commun. On peut avoir des politiques différentes mais se réunir sur la méthode et le partenariat est essentiel. » Laetitia Carriat, de l’ANPAA18 (2), explique « Au cours de réunions-débats, nous travaillons sur les représentations des drogues et des conduites des jeunes. Nous recueillons aussi des données sur la problématique locale : que remarquent les élus, les professionnels, les parents, qu’est-ce qui les inquiète ? à partir de là, des projets d’actions émergent. » L’ANPAA18 a créé, au collège, une « Semaine blanche santé et citoyenneté » qui « Des moyens humains et financiers mis en commun pour prévenir les addictions » fait appel à la participation des élèves et à leur créativité. Pour sa part, l’équipe de prévention itinérante de la FOL18 (3) vient de réaliser le bilan annuel de sa mission de prévention sur les comportements à risques. Elle a rencontré 1 700 jeunes dans le département. à La Guerche-sur-L’Aubois, le comité a apporté sa contribution à cette action, 96 garçons et 39 filles ont fait connaître leurs préoccupations. Le bilan du comité avec ses axes de réussite sera présenté prochainement aux élus. Nadia Monteggia (1)Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (2)Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie du Cher (3)Ligue de l’enseignement/Fédération des œuvres laïques du Cher. Contac t : Maison des solidarités-Est Ilôt Saint-Abdon - 18800 Baugy 02 48 27 33 95 - www.maisons-solidarites18.fr solidarité le Cher en actions L a consommation de cannabis touche essentiellement l a jeunesse (30% de consommateurs réguliers). Chez les jeunes scol arisés ou non, les chiffres sont préoccupants. 38% des 15-16 ans scol arisés ont expérimenté au moins une fois le cannabis ; 22% décl arent une consommation au cours du mois (Chiffres 2009 - source : site du Ministère de l’Intérieur). Priorité au dialogue En allant à la rencontre des jeunes dans les lieux publics, toujours en binôme avec Benjamin Aleton ou Sandra Gagnepain, Claude Morlet, responsable de la prévention itinérante de la FOL18, constate qu’établir un rapport de confiance et parler de leur propre vie est primordial. C’est cela qui permet, sans moraliser, de les mettre utilement en garde, leur rappeler la loi, leur donner les informations dont ils ont besoin pour prendre soin d’eux-mêmes, aider un copain qui va mal, et les orienter si nécessaire. cher magazine | n ° 3 4 | janvier - février 2 0 1 2 15



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