[18] Cher magazine n°33 nov/déc 2011
[18] Cher magazine n°33 nov/déc 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°33 de nov/déc 2011

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cher

  • Format : (215 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 2,5 Mo

  • Dans ce numéro : dépendance... des lieux de vie pour les séniors.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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14 le Cher en actions expertise le cher en actions ENSI et ENSA Des formations d’excellence reconnues ENSI recrute en grande partie sur les concours communs polytechniques (CCP) mais a ouvert d’autres modes d’accès Au cœur de l’offre universitaire du Cher se distinguent particulièrement deux établissements de renommée nationale : l’École nationale supérieure d’ingénieurs de Bourges (ENSI) et l’École nationale supérieure d’arts de Bourges (ENSA). Avec plus de 4 000 jeunes de niveau post-bac, le département du Cher se veut un pôle complémentaire aux grandes agglomérations étudiantes que sont Orléans et Tours. « Ce qui nous caractérise, c’est une forte vocation technologique », explique Jean-Pierre Saulnier, Vice-président du Conseil général notamment chargé de l’enseignement supérieur. L’ENSI, spécialisée dans le risque sous toutes ses formes L’ENSI de Bourges est emblématique du savoir-faire local en matière Julien Barbey (ENSI Bourges 2011), VIE * ingénieur projet chez Total Namibie « Diplômé 2011 de l’ENSI de Bourges en filière Maîtrise des risques industriels, je suis parti il y a peu en volontariat international en Namibie. L’une de mes responsabilités consiste à mettre en place et à conduire le plan de mise en conformité de stations-service et de dépôts de carburant. De quoi valoriser mon diplôme à l’étranger et prendre rapidement des responsabilités. » * Volontariat international en entreprise. Lydie Baron (ENSA de Bourges 2005), illustratrice d’albums de jeunesse et dessinatrice « Si je n’ai pas forcément le profil type des diplômés de l’ENSA, je dois beaucoup à la formation que j’y ai reçue. Les Beaux-Arts de Bourges disposent en effet de moyens considérables pour guider leurs étudiants dans une véritable instruction artistique. On y apprend aussi à se confronter aux opinions des autres et à défendre son travail. Cela m’a notamment servi lorsqu’il m’a fallu démarcher des éditeurs pour leur présenter mes illustrations. » de risque, elle qui a réparti son cursus de formation en deux filières : Maîtrise des risques industriels et Sécurité et technologies informatiques. Forte d’environ 500 étudiants recrutés à bac + 2 sur le site de Lahitolle, l’école propose par ailleurs des masters de recherche et des masters spécialisés en sécurité et sûreté nucléaires et gestion globale des risques et des crises. Aujourd’hui, l’ENSI réfléchit à rejoindre le réseau national des instituts nationaux des sciences appliquées (INSA). À la clé, un changement total de profil puisque les INSA recrutent au niveau bac pour cinq ans et regroupent parfois plusieurs milliers d’élèves. « Nous n’en sommes qu’aux premières réflexions, indique le directeur Joël Allain. En revanche la mise en place d’un parcours d’études en cinq ans, avec le recrutement, dès 2012, de 50 jeunes bacheliers sur Bourges, est plus avancée. » L’ENSA : un parcours artistique généraliste très recherché Autre institution phare, l’École nationale supérieure d’arts de Bourges. « Il n’y a que sept écoles comme la nôtre en régions, explique son directeur Stéphane Doré. Le rayonnement de notre établissement est donc national même si nous jouons également un grand rôle à Bourges en animant par exemple toute une partie de la vie culturelle urbaine. » Installé en plein centre-ville, l’établissement propose
Lieu de liberté et d’exigence, l’ENSA forme des créateurs inventifs, indépendants et autonomes à ses 200 étudiants cinq années d’un enseignement artistique réparti dans de nombreuses disciplines dont l’image en mouvement, le son, mais aussi le dessin ou encore l’édition. Cinq années conclues par l’obtention du Diplôme national supérieur d’expression plastique. « Nos jeunes diplômés vont devenir pour partie des créateurs, d’autres exploiteront leurs connaissances artistiques au sein d’un établissement tiers Le Cher compte plus de 4 000 étudiants post-bac comme une entreprise ou l’administration. Troisième voie possible, l’enseignement. » Aujourd’hui, les ambitions de l’institution concernent pour partie l’international et notamment l’Asie et l’Amérique du Nord via des projets Teillet d’études menés par exemple avec l’université californienne Irvine. Antoine i Salle d’armes i Le Conseil général a pris les devants Le pôle de recherche et d’enseignement de Bourges ne serait sûrement pas ce qu’il est aujourd’hui sans la volonté du Conseil général. Avec l’acquisition de la Salle d’Armes du site de Lahitolle en 2005 (rachetée 300 000 €) et la décision d’assumer la maîtrise d’ouvrage des travaux qui ont suivi, les élus du Cher ont montré qu’ils voulaient faire de l’enseignement supérieur une priorité, alors même que ce n’est pas une compétence obligatoire pour le Conseil général. Sans cette détermination, le projet serait sans aucun doute encore au point mort. L’ENSI de Bourges a été la première structure à intégrer le bâtiment réhabilité, rapidement suivi de la Faculté de droit et ses deux licences, l’Institut municipal d’éducation permanente (IMEP) spécialisé en formation continue et la Maison des langues. Le montant total des travaux, dont le Département était responsable, s’est élevé à 10,8 M €, avec une participation du Conseil général à hauteur de 1,2 M €. expertise le Cher en actions questions à Jean-Pierre Saulnier, Vice-président du Conseil général, chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche, de la coopération décentralisée, de la prospective Cher 2021 et du dialogue social Conserver un enseignement supérieur de qualité est vital. Pourquoi le Cher doit-il selon vous conserver une forte population étudiante ? Conserver un enseignement supérieur de qualité est vital. Un territoire ne vit en effet que par ceux qui l’habitent et s’y investissent. Ce genre d’établissements permet de conserver, voire d’attirer, la jeunesse. Ce qui maintient le dynamisme de notre département et permet aux entreprises locales de bénéficier de la proximité de compétences pointues. Troisième pôle étudiant de la région Centre, le Cher compte aujourd’hui plus de 4 000 étudiants post-bac. Quels sont les grands projets en cours ? Trois projets importants devraient voir le jour dans les années à venir. Le premier concerne le domaine sanitaire et social, avec la mise en place d’un pôle de formation sur le site universitaire de Turly où s’installeront le CFA pharmacie et 150 à 200 étudiants de niveau licence 3, et l’Institut de formation en soins infirmiers (et deux nouvelles spécialités du futur département Carrières sociales de l’IUT de Bourges en Gestion urbaine et en Aide à la personne). Deuxième réflexion en cours, la mutation de l’ENSI vers le statut d’Institut national des sciences appliquées (INSA). De quoi voir émerger un pôle étudiant de grande taille. Nous travaillons enfin au développement de relations fortes avec la Chine, notamment autour de l’École nationale supérieure d’arts (ENSA). cher magazine | n ° 3 3 | novembre - décembre 2011 15



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