[18] Cher magazine n°30 mai/jun 2011
[18] Cher magazine n°30 mai/jun 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°30 de mai/jun 2011

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cher

  • Format : (215 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 4,4 Mo

  • Dans ce numéro : budget de résistence.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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14 le Cher en actions solidarité le cher en actions i Droit des jeunes à la sexualité i Croquer la pomme en évitant les pépins ! Conformément à la loi, dans les centres de planification ou d’éducation familiale, les consultations, les soins sont délivrés gratuitement et sans autorisation parentale pour les mineur-e-s. Depuis que le Centre de planification ou d’éducation familiale (CPEF) est implanté au cœur de Bourges, les jeunes sont de plus en plus nombreux à s’y rendre*. Conformément à la loi, les consultations, les soins y sont délivrés gratuitement et sans autorisation parentale pour les mineur-e-s. Dès l’accueil téléphonique, assuré par Sonia Timsiline, la convivialité du lieu est perceptible. « Ici, les jeunes savent qu’ils ne seront pas jugés mais suivis avec empathie », sourit-elle. Un premier rendezvous commence toujours par un entretien avec l’une des cinq assistantes sociales qui assurent une permanence en alternance. « Nous sommes toutes volontaires pour informer les jeunes et les accompagner dans l’exercice de leur droit à la sexualité, précise Christiane Peyronnet. Informer les jeunes collectivement À la demande des établissements scolaires, toutes les équipes des CPEF interviennent pour répondre aux questions des élèves. L’an dernier, celle du CPEF de Saint-Amand est intervenue dans toutes les classes de troisième d’un collège, en lien avec le programme scolaire. Cette année, une réunion avec les infirmières de tous les établissements a suscité une forte demande. « Nous sommes de plus en plus sollicités, précise Céline Plisson, assistante sociale. Par les écoles, mais aussi par les missions locales, les centres d’aide par le travail… » Attentives à ce qui préoccupe chacun individuellement, nous créons un dossier avec un numéro qui garantit son anonymat pour tous les examens et les traitements. Nous assurons aussi les entretiens préalables et postérieurs à l’interruption volontaire de grossesse. » Comme tous les soirs, le docteur Philippe Nottin, obstétricien-gynécologue et directeur du centre, fait le bilan des consultations avec l’assistante sociale. Prescription d’un moyen de contraception, d’un traitement pour soigner une infection sexuellement transmissible – « 10% sont porteurs de la bactérie Chlamydia trachomatis qui peut les rendre stériles » –, frottis de dépistage… « La consultation de contraception est aussi une consultation médicale. Il faut pouvoir proposer une prise de sang, prendre la tension, peser la personne, passer du temps à écouter, échanger. » Et tout entendre, y compris le désir d’enfant qui peut se faire jour quand le corps devient procréateur. « Il devient alors possible pour l’adolescent-e ou la jeune adulte d’en différer la réalisation et d’envisager le mode de contraception qui lui conviendra le mieux. » Conduire les jeunes à adopter des attitudes responsables et respectueuses dans la vie amoureuse est aussi un objectif commun à toute l’équipe. Nadia Monteggia * 2009 : 1 315 consultations dont 742 pour les mineur-e-s/2010 : 1 822 consultations dont 829 pour les mineur-e-s/10% sont des garçons qui accompagnent leur amie ou demandent un dépistage. Entretien avec une assistante sociale Des préservatifs à disposition gratutement dans les Centres de pl anification du Cher Trois centres dans le Cher• Bourges 10, rue de la Poisonnerie 02 48 65 43 63/0800 30 18 18 (appel gratuit depuis un poste fixe)• Saint-Amand Au centre médico-social 155, avenue Jean Giraudoux 02 48 61 52 40• Vierzon Au centre hospitalier 33, rue Léo Mérigot 02 48 52 33 33
i L’épicerie sociale des Aix-d’Angillon i Concilier choix personnels et équilibre alimentaire L’aide alimentaire aux personnes en difficulté est compatible avec le respect de leurs préférences gustatives et de leur santé. L’épicerie sociale des Aixd’Angillon le démontre. Ce matin, comme tous les quinze jours, l’épicerie sociale des Aix-d’Angillon accueille des familles venues de quatorze communes*. Chacune est munie d’une carte précisant la durée et le montant de l’aide alimentaire fixés par le service social dont elle dépend. Créée et gérée par l’association ADMR** avec l’aide du Conseil général, l’épicerie s’est substituée, en 1999, à la distribution de colis alimentaires pour respecter la dignité des personnes. Dans la salle prêtée par la mairie, tout commence par un petit café et des conversations autour d’une grande table. Les enfants se retrouvent vite sur un tapis jonché de jouets. Une odeur de crêpe flotte dans l’air. « à cinquante et un ans, j’espère que je vais quand même retrouver du travail ! » dit Stéphane. Cuisinier au chômage, il s’est porté volontaire pour réaliser la recette du jour. Avec la venue de trente-six familles, le temps manque à l’équipe pour assurer l’initiation culinaire habituelle. De temps à autre, deux familles pénètrent dans une salle attenante où sont entreposés les produits livrés toutes les deux semaines par la Banque alimentaire et dont la gamme a été complétée par l’association. Elles sont tenues de prendre des aliments (dont le prix est indiqué) dans chacune des catégories indispensables au respect de l’équilibre alimentaire, mais elles y choisissent ceux qu’elles préfèrent. Des produits d’hygiène sont aussi à disposition. Deux techniciennes de l’intervention sociale et familiale de l’ADMR les accompagnent dans leurs choix. « Nous leur expliquons des principes diététiques et leur donnons des conseils pour cuisiner, précisentelles. Le côté relationnel est très important aussi, cela permet à certains de parler de ce qui les préoccupe. » Habituellement, un travailleur social est présent. solidarité le Cher en actions Pour les familles comme pour les bénévoles, l’épicerie est un lieu convivial de solidarité et d’échange Avant de partir, chaque personne présente les produits qu’elle a choisis à une bénévole de l’association qui vérifie que l’équilibre alimentaire est bien respecté. Elle ne paie rien, mais leur montant doit correspondre à l’aide prévue. Aujourd’hui, chacune emporte aussi des pommes, la recette des crêpes et de quoi les faire à la maison. Le vestiaire, créé à la demande des travailleurs sociaux, est gratuit aussi. Chacun peut y choisir deux vêtements par mois. Nadia Monteggia Contact : ADMR du Cher - 174, rue de la Fontaine de Fer - Bourges - Tèl : 02 48 24 03 07 * En 2010, l’épicerie a reçu 170 familles. ** L’ADMR, association d’aide à domicile en milieu rural, fonctionne avec des personnels salariés et des bénévoles. cher magazine | n ° 3 0 | m ai - juin 2011 15



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