[18] Cher magazine n°27 sep/oct 2010
[18] Cher magazine n°27 sep/oct 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°27 de sep/oct 2010

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cher

  • Format : (215 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 2,7 Mo

  • Dans ce numéro : Internet pour tous... c'est parti dans le Cher !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 12 - 13  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
12 13
12, internet pour tous dossier Le plan « Internet pour tous » va permettre, en l’espace d’un an, de couvrir l’ensemble du territoire. On admet que sur les 152 000 foyers, 250 habitations, trop isolées, seront dans l’obligation de recourir à Internet par satellite. Sinon, les 25 000 foyers, aujourd’hui privés d’Internet à haut débit, vont pouvoir s’équiper à partir de cet automne. Compter environ 30 € par mois Il faudra compter environ 30 € par mois pour Internet à haut débit, et rajouter sans doute 10 € pour la téléphonie illimitée vers les fixes. À partir du mois d’octobre se tiendront des réunions d’informations dans les mairies des communes concernées par le déploiement. Le Département du Cher assume sa démarche volontariste : « Rien ne nous y oblige, ce n’est pas une compétence obligatoire. » Parce qu’elle rend service aux entreprises, a u x c o m me r- çants, artisans, aux petites entreprises et aux particuliers du département. Commentaire d’un Le Département du Cher assume sa démarche volontariste : « Rien ne nous y oblige, ce n’est pas une compétence obligatoire. » Parole de... cher magazine | n ° 2 7 | septembre - octobre 2010 l e s chambre s d’hôt e s du D om a ine d’en H au t auront dé s or m a is accè s à In t er net h au t débit. restaurateur dans le sud du département : « Nous avons été obligés d’installer Internet par satellite, avec un débit moyen. Nous sommes attentifs au plan à venir. » Pour les professionnels du tourisme, le haut débit est nécessaire : « 70% des réservations en hôtels, chambres d’hôtes ou gîtes ruraux se font par Internet ou après avoir visité un site Internet. » La propriétaire de chambres d’hôtes, dans le pays de Bourges, explique ainsi que c’est sa fille, qui vit à Londres, qui met à jour son site Jean-Marc Ségui, agriculteur à Plou « Je suis l’un des rares agriculteurs à bénéficier d’Internet à haut débit dans la commune. C’est devenu un outil indispensable pour la gestion en ligne des parcelles. On a tous les cours pour vendre nos productions, et quand vous cherchez une pièce de rechange pour une machine, vous passez par le net. Sans le haut débit, on perd un temps fou. Accéder aux logiciels de la Chambre d’agriculture, sans le haut débit, ça ne passe pas. On espère que ce plan va se décanter vite pour qu’il n’y ait pas de décalage entre ceux qui ont et n’ont pas accès à ce service. Dans la vie professionnelle, c’est devenu aussi important que l’électricité ou le téléphone. » Internet… Dans le monde agricole, Internet n’est pas un loisir, mais un outil de travail, pour la gestion des parcelles, les déclarations comptables, les relations avec la chambre d’agriculture. Le haut débit est attendu avec hâte. Les artisans ou commerçants sont de plus en plus dans l’obligation de passer les commandes de produits ou de pièces sur leurs ordinateurs. Quant aux collégiens et lycéens, l’attente est similaire. Pour les loisirs, musiques et films en tête bien sûr. Mais aussi Michel Lumet, artisan bijoutier à Montlouis « Avec le cabinet d’expert-comptable, on avait trouvé un système en ligne qui me permettait de réaliser les devis pour les clients, les factures, et le calcul de la TVA pour la fin de mois par exemple. Mais à Montlouis, aujourd’hui, nous n’avons que 1 Mb/s de débit. Résultat, je ne peux pas utiliser ce service qui m’aurait permis de me concentrer sur mon cœur de métier. Je dois continuer de faire ma comptabilité chaque mois sans rien d’automatisé. J’espère que l’on aura rapidement un plus haut débit. Nous comptons dessus. »
9,2 M € : c’est le coût global du plan, dont 1,3 M € financés par les communes ; 5,2 M € par l’Europe, l’État, la Région et le Département ; 2,7 M € par l’opérateur qui assure l’installation. parce qu’Internet est devenu un outil de travail scolaire, et d’échanges avec les amis ou la famille. Du côté de la Chambre de commerce et d’industrie, on souligne que « le numérique est un vrai levier de développement économique », il est donc hors de question de se couper d’un tel outil. Et la CCI organise le 18 octobre une journée consacrée à l’économie numérique, « qui s’adresse aux néophytes comme aux initiés ». Quant à ceux qui pensent Rendez-vous Septembre : lancement d’, le plan Internet pour tous piloté par le Conseil général du Cher. voir sur www.atout18.fr ou www.cg18.fr Lundi 18 octobre, « journée de l’économie numérique » organisée par la CCI du Cher. Une grande journée ouverte aux néophytes et initiés sur les applications informatiques dans l’économie d’entreprise. www.cher.cci.fr Mardi 19 octobre, le Cher passe à la télévision numérique terrestre. Un changement de cap orchestré par le GIP France TV Numérique. www.csa.fr ou www.tousaunumerique.fr que le numérique est affaire d’expert, il faut observer que le Mobile multimédia qui se déplace chaque semaine dans les communes rurales fait le plein à chaque session : « Nous recevons 3 000 à 4 000 personnes par an. Des enfants, des scolaires, mais aussi de plus en plus de jeunes retraités qui veulent transmettre des photos, discuter avec leurs petits-enfants. La demande est telle que nous avons un an de planning réservé. » E. D. Carina Hofstede, propriétaire de chambres d’hôtes au Domaine d’En Haut à Lissay-Lochy « Tout le monde nous réserve des chambres par mail, ou par téléphone, mais après avoir consulté Internet. C’est très important d’y avoir un accès efficace. Tous les jours, je regarde le courrier électronique, car il faut répondre rapidement aux clients. Ici, dans nos chambres d’hôtes ou le gîte, nous recevons beaucoup de Belges et de Hollandais qui se servent de cet outil (Carina est hollandaise et vit à Lissay-Lochy depuis 1995). » dossier 13 questions à André Cheinet, directeur général adjoint de l’éducation, des finances, des ressources et des infrastructures. Qu’est-ce qui a motivé le Conseil général à s’engager dans le plan ? Le Président et son exécutif nous demandent d’être attentifs aux services demandés par les habitants. Qu’ils vivent en ville ou à la campagne. Nous étions intervenus pour couvrir les zones blanches dans la téléphonie mobile. Pour Internet à haut débit et la téléphonie illimitée vers les fixes, notre démarche a été similaire : réfléchir en termes de services offerts aux entreprises, aux PME, aux artisans, aux habitants. Cela permet de proposer un mode de réception évolutif, avec un débit minimum de 2 Mb/s. C’est-à-dire la capacité de recevoir des mails, des photos et des vidéos. Quant à la télévision, il y a le déploiement de la TNT le 19 octobre prochain. Quand vous parlez de choix de services, c’est aussi un investissement à moindre coût ? Nous avons réalisé des boucles de fibre optique pour les utilisations à haut débit (zones industrielles, zones d’activités) sur Bourges, Vierzon et Saint-Amand. Ces câbles passent aussi devant les hôpitaux, car à terme ils en auront besoin. Si nous avons choisi le Wifimax pour les habitants, c’est aussi que la technologie est abordable, rapidement mise en œuvre et évolutive. 260 communes (sur les 290 du département) participent à la démarche. Reste à l’agglomération de Bourges de se prononcer sur ce plan. Mais comprenez qu’un Conseil général ne veut pas faire de différence pour les habitants d’un département. Nous proposerons ce service en temps et en heure. cher magazine | n ° 2 7 | septembre - octobre 2010



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :