24h sur 24 Partout, à toute heure, les sapeurs-pompiers du Cher sont aptes à faire face à tous les risques. Une compétence départementale rendue possible grâce à une organisation rigoureuse – 54 casernes soumises à un seul état-major, un potentiel humain dynamique riche de plus de 2 000 hommes et femmes ainsi que des moyens et équipements de pointe, toujours adaptés à la hauteur des risques. Théophile Pillault Pompier volontaire ou professionnel ? Le sapeur-pompier volontaire peut être commerçant, étudiant, instituteur ou chef d'entreprise… et la preuve vivante qu'il est possible de mener de front une carrière professionnelle et un engagement dans les services de secours. Ces hommes et femmes, citoyens solidaires, ont choisi de conserver une disponibilité suffisante pour être en capacité de répondre à toute alarme émise par le centre de secours dont ils dépendent, tout en tenant compte de leur vie familiale ou privée. Les sapeurs-pompiers volontaires sont légèrement indemnisés (à hauteur d’environ 150 e mois). Ils sont 1 700 dans le département du Cher. Le sapeur-pompier professionnel quant à lui est un fonctionnaire territorial. Il suit régulièrement des formations et peut assurer tous les types de missions incombant aux services d'incendie et de secours. Son recrutement se fait par concours. Ils sont 220 dans le Cher. questions à Yvon Beuchon, Président du Conseil d’administration du SDIS dossier 11 Quels sont les liens entre le SDIS et le Département ? Le Service départemental d'incendie et de secours du Cher est une entité indépendante, même si le Président du Conseil général, ou son représentant, exerce de droit la présidence. J’aime à le décrire comme un satellite autonome, qui gravite autour de l’institution départementale. Bien entendu, nos liens et notre collaboration sont étroits (sécurité des routes, achats mutualisés...). Chaque année, le bilan financier et d’activité fait l’objet d’une communication à l’Assemblée départementale. Il s’agit notamment de justifier du bon usage des quelque 13 millions d’euros versés annuellement par le Conseil général, sur 25 millions de budget annuel. Côté budget, où en est le SDIS ? Si nous n’avions qu’à financer les interventions elles-mêmes, il nous suffirait de 5% du budget actuel. Mais pour arriver promptement sur le théâtre d’une opération avec un équipage formé et équipé, il faut disposer d’une multitude d’engins, de matériels, de compétences tant les situations sont diverses et quelquefois inattendues. Toute la préparation en amont requiert un travail considérable. À notre initiative s’est engagée une mutualisation des coûts de formation avec nos voisins de la Nièvre, de l’Allier, du Puy-de-Dôme, de la Creuse et de l’Indre. La recherche d’économies est permanente, dans un contexte difficile. Mais sans rien rabattre de la qualité des secours à laquelle nos concitoyens sont légitimement attachés. cher magazine | n ° 2 6 | juillet - août 2010