[18] Cher magazine n°22 nov/déc 2009
[18] Cher magazine n°22 nov/déc 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°22 de nov/déc 2009

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cher

  • Format : (215 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 2,2 Mo

  • Dans ce numéro : placer le réseau sur de bonnes voies.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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18 le maga zine du Cher portraits Le magazine du cher Delphine Rubé Pionnière du dispositif « Cher Toubib » Delphine Rubé, en 3 e cycle de médecine à Tours, est la première à bénéficier du dispositif mis en place par le Conseil général. Objectif : contrer la désertification médicale en zone rurale. Originaire de Rouen, Delphine Rubé, 26 ans, achève sa 7 e année de médecine et entame ses deux dernières années d’internat avec une autre dynamique. Depuis janvier dernier, elle entrevoit son avenir avec optimisme, notamment car elle a choisi de mettre sa carrière sous le signe de Cher Toubib. Le principe est simple : inviter de futurs médecins généralistes à s’installer dans le Cher, pendant cinq ans minimum en zone déficitaire, moyennant une bourse de 600 € /mois sur les 3 dernières années d’études. Delphine est donc la première à profiter de cette démarche qui facilite actuellement sa vie d’étudiante, par un accès simplifié au logement et aux stages, et qui lui permettra de rentrer de plain-pied, dans deux ans, dans sa vie professionnelle. « Avec mon ami, nous avons pris le temps d’étudier les propositions de plusieurs Départements », résume Delphine Rubé. « Nous voulions nous installer à la campagne. Nous avons choisi le Cher pour la qualité de vie, Le Cher a deux atouts : sa situation et sa qualité de vie Bien épaulée pour l’avenir la proximité avec la région parisienne et sa situation assez centrale. En plus, nous avons été très bien accueillis par le Conseil général qui a mis en avant tous les avantages du système Cher Toubib ». Actuellement, Delphine Rubé se partage entre ses cours à Tours et son stage au service gynécologie à l’hôpital Jacques Cœur de Bourges. Puis arrivera le moment où elle suivra ses futurs collègues médecins généralistes sur le terrain. Un choix courageux qui lui est venu très tôt. « J’ai fait de nombreux stages dans plusieurs services hospitaliers de la région et j’aime travailler en équipe, c’est extrêmement enrichissant », confie-t-elle. « Mais je ne voulais pas me spécialiser dans un domaine particulier et ne plus travailler que sur un seul organe. Je voulais être généraliste car, pour moi, on pratique un autre type de médecine. On doit prendre en charge l’ensemble de l’humain physiquement et psychologiquement. Et puis, en zone rurale on a aussi un rôle social très important ». Face à l’avenir, Delphine Rubé est donc sereine et avoue fièrement mettre de côté sa bourse de 600 € /mois en vue de son installation dans le Cher. « Mieux vaut prévoir l’avenir, dit-elle avec raison, même si je sais que plusieurs mesures ont été mises en place pour faciliter l’installation des jeunes médecins dans les zones rurales déficitaires ». Avec son ami, ils ont même commencé à sillonner le département le week-end pour se choisir un futur port d’attaches qu’ils préféreraient vers l’est ou le sud, où il y a un peu de relief. Sandrine Gaumer-Aguillon
portraits le maga zine du Cher 19 Faustine Comberoure, jeune espoir du bicross Enfant, elle jouait déjà avec un bicross. Une passion, depuis, sans cesse confirmée pour Faustine Comberoure, seize ans, qui a participé en juillet dernier aux championnats du monde de BMX à Adélaïde en Australie. Classée sixième dans la catégorie des cadettes aux deux demifinales, 20 pouces et 24 pouces, elle a obtenu des résultats très prometteurs. « Pour un premier mondial c’est bien, mais j’aurai pu mieux faire, il me manquait encore de l’expérience », reconnaît Faustine, consciente des efforts intenses restant à consentir. Aujourd’hui pilote junior, elle n’a pas pu poursuivre au Pôle Espoir du CREPS Jean-Philippe Varin, l’âme animale Le soir, à Sainte-Montaine, au cœur de la Sologne, on entend sonner l’Angélus et rugir le lion. Il n’y a pas de zoo à Sainte-Montaine. Ça n’empêche pas ses 170 habitants d’avoir derrière chez eux 2 000 voisins à plumes, griffes, écailles et crocs. La faute à Jean-Philippe Varin, qui a installé là, voilà près de 30 ans, un Hollywood animalier de 15 hectares. Les Jacana Wildlife Studios : 8 000 m² d’équipements, plateaux de tournage, bassins de prises de vue aquatique, soufflerie pour vols stationnaires. Et sans doute un raton laveur. Le Noé de cette arche solognote est un quinqua chaleureux et facétieux. À 20 ans, cet Auvergnat de naissance, préférait dormir en forêt plutôt qu’user ses fonds de culotte à la fac de Sciences de Clermont-Ferrand. En France, puis en Afrique, où il devient le pionnier français du safari-photo. En 1969, il fonde Jacana, qui devient la plus grande agence de photos spécialisée dans la zoologie, la botanique et la géologie, avec ses 130 photographes et son fonds de 3 millions de clichés. Il crée aussi l'agence Explorer, photothèque d'illustration générale. Puis revend les deux, lorsqu’il réalise qu’il passe plus de temps à son bureau que dehors. Sa rencontre avec Jean-Jacques Annaud et leur travail en commun sur « L’Ours » lui donne l’idée de créer une structure pour faire jouer des animaux dans les films. Aujourd’hui, son métier est menacé par l’utilisation d’animaux en images de synthèse. Mais lui persiste à croire au lien ancestral qui attache l’humain aux autres vies animales. Un attachement qui s’estompe souvent après l’enfance, mais qui ne demande qu’à ressurgir. « Mis en présence d’un simple hibou, le citadin le plus blasé retrouve les yeux de ses 10 ans. Peut-être que je vois encore le monde avec ces yeux-là ». François Toulat-Brisson de Bourges limité aux cadettes. Trop jeune encore pour accéder au Pôle Élite d’Aix-en-Provence, Faustine Comberoure est licenciée au club de Nationale 1 de Lempdes (Puy-de-Dôme). Lycéenne en classe de 1 re à Carpentras, et soutenue par ses parents restés dans le Cher, elle mène de pair les études et l’entraînement sportif. Un œil fixé sur les championnats du monde 2010 en Afrique du Sud. « C’est dur, mais je ferai tout pour atteindre les objectifs ». Le 16 octobre, Faustine et la basketteuse Cathy Mélain ont été les marraines de la soirée départementale des sportifs consacrant cette année les sports au féminin. Alain Raynal cher magazine | n ° 2 2 | novembre - décembre 2009



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