expression des groupes politiques Tribune PRENDRE DATE A l’issue des échéances électorales, nous prenons acte de leur expression démocratique mais aussi date pour les mois et années qui viennent. Au cours de ces campagnes, l’action du gouvernement Fillon a été volontairement caricaturée et les résultats positifs obtenus pour le Cantal esquivés, ignorés et sacrifiés sur l’autel du rejet et du changement pour le changement. Comment oublier que le Cantal a, en de nombreuses occasions durant cinq années, bénéficié d’un fort soutien de l’Etat ? Un exemple pour rétablir la vérité et non le moindre pour notre Département : la péréquation. Evoquée depuis longtemps par les pouvoirs successifs, c’est un outil de solidarité et de justice entre les départements riches et les autres auxquels nous appartenons, indispensable à un aménagement harmonieux du territoire. Le gouvernement Fillon et sa majorité en ont la paternité. Par ses interventions pragmatiques, en direction de l’aménagement de la RN 122 avec des avancées administratives incontestables et 40 millions d’euros débloqués (du jamais vu !) mais aussi en direction de nos établissements de santé ou médicosociaux départementaux entre autres, l’Etat, dans un contexte de crise internationale sans précédent dont nos gouvernants actuels, bercés de croissance illusoire, commencent à mesurer la profondeur et la dure réalité, a montré sa capacité à intervenir et à protéger des territoires comme les nôtres au cours des cinq dernières années. Qu’en sera-t-il dorénavant ? Seul l’avenir le dira ! Nous serons toutefois particulièrement vigilants pour rappeler à ceux qui ont tant décrié que les promesses engagent aussi ceux qui les formulent. Les résultats attendus, notamment en terme d’emplois publics et de soutien aux investissements pour le Cantal, seront les marqueurs de la crédibilité et de l’efficacité du gouvernement en place et plus largement de la nouvelle majorité qui dirigent aujourd’hui la France en cumulant tous les pouvoirs. Nous savons ce dont le Cantal a besoin, nous connaissons les mesures dont il ne peut se passer et les moyens dont l’Etat ne peut le priver. Nous prenons date et serons vigilants. Gérard LEYMONIE Groupe de la Majorité Départementale LA NET-CAMPAGNE. Ce printemps 2012 a été riche en politique. En effet, les français ont été mobilisés par un enchaînement de scrutins électoraux. Durant toute la campagne, un nouvel invité a pris place au sein de la vie politique : Internet et plus particulièrement les réseaux sociaux. Nos candidats Cantaliens eux aussi n’y ont pas échappé. Les 18-35 ans sont actifs sur les réseaux les retraités ne sont pas à la traîne non plus, c’est la raison pour laquelle les candidats doivent être présent sur la toile afin de communiquer sur leur programme et sur les enjeux locaux. Les sociologues comparent même Facebook et Twitter au perron d’église du siècle dernier. Au cours de cette période, les gens sortaient de la messe le dimanche et faisaient leurs commérages de la semaine cela se poursuivait au bar du coin sous forme de brèves de comptoir. Dorénavant, il faut compter avec cette plate forme. Les candidats voulant joindre le plus d’électeurs possible au cours de leur campagne. N’en déplaise au P.D.G. d’Orange, beaucoup de mamies du Cantal ont pu suivre leur candidat favori sur le net ! Elles avaient même un large choix, site Internet, blog, compte facebook, compte twitter. Chaque candidat espérant transformer leurs « amis » en électeurs. Certains ont adopté ce mode de communication depuis longtemps. Pour d’autres, c’est une découverte, une première en tout cas. Tous sont aujourd’hui unanimes pour dire qu’il est impossible pour un candidat à une élection, qu’elle soit nationale ou locale, de se passer d’Internet. Aujourd’hui que les élections sont derrière nous, pouvons nous mesurer l’impact de cette nouvelle forme de communication sur les résultats définitifs ? La page facebook de notre nouveau député Cantalien qui le soir des résultats se transforme en succession d’insultes et autres noms d’oiseaux ne serait ce pas le revers de la médaille ? Est-ce démocratique d’insulter un candidat quel qu’il soit ? C’est pourtant ce que nous lisons actuellement sur les réseaux sociaux. Ces moyens de communication sont certainement une solution d’avenir mais ne remplaceront jamais la campagne à l’ancienne. Rien ne vaut la chaleur humaine, la qualité d’une poignée de main franche, un échange de regards. Aller à la rencontre des électeurs, c’est aussi entendre leurs inquiétudes : le pouvoir d’achat, le désenclavement, la délocalisation de nos entreprises et l’emploi d’une manière générale. Enfin les soucis du quotidien… Il y a toujours des réponses à ces questions. L’essentiel est aussi que les promesses soient tenues. Nous souhaitons que le nouveau Président de la République et la nouvelle majorité au Parlement apportent le « changement » attendu. Le Groupe GRD : Michel CABANES, Daniel CHEVALEYRE, Jacques MARKARIAN CHANGEMENTS DE PRINTEMPS Les Cantaliennes et les Cantaliens ont exprimé, comme les Françaises et les Français, leur souhait de changement. Lors de l’élection présidentielle, ils ont voté majoritairement pour François HOLLANDE (51,80% des suffrages exprimés), signant ainsi une page de l'Histoire politique du département qui pour la première fois, a porté un candidat de gauche à la tête de l’Etat. Quelques semaines plus tard, à l’occasion des élections législatives dans la deuxième circonscription du Cantal, il ne manquait que 85 voix à Gérard SALAT, issu de notre groupe, pour mettre en ballotage Alain MARLEIX, Conseiller Général et ancien ministre de Nicolas SARKOZY ! Dans la première circonscription, les Cantaliens ont choisi de faire confiance à Alain CALMETTE (51,6% des suffrages exprimés), lui aussi issu de notre groupe, pour les représenter à l’Assemblée Nationale. Ces résultats traduisent une progression constante de nos idées, déjà constaté lors des élections cantonales de 2011, même si elles ne nous avaient pas permis de gagner des sièges au Conseil Général. Les électeurs ont compris que la politique conduite par l’UMP était préjudiciable à notre territoire, doublement pénalisé durant les années Sarkozy : les habitants les plus modestes et les classes moyennes ont subi, ici comme ailleurs, une détérioration de leurs conditions de vie, et le Cantal a été déconsidéré et abandonné par le Gouvernement Fillon. Il appartient désormais au gouvernement de Jean-Marc AYRAULT, à l’Assemblée Nationale et au Sénat, de montrer que, même dans le contexte difficile que nous connaissons, la justice sociale, fiscale et territoriale, doit revenir au centre des priorités, y compris pour les Cantaliens ! Le Groupe Socialiste du Conseil Général : Florence MARTY - Alain CALMETTE Charly DELAMAIDE - Gérard SALAT 26 |