24 brèves LE CANTAL SOLIDAIRE DE L'ESPAGNE Depuis 10 ans un échange scolaire est organisé par le collège de La Ponétie et le lycée Emile Duclaux avec un établissement scolaire ibérique, l'Instituto Principe de Asturias à Lorca (Andalousie). Associé à cet échange pour la deuxième année consécutive, le collège Jules Ferry a reçu cette année des étudiants espagnols qui venaient à Aurillac pour la 4 e fois. Le tremblement de terre qui a dévasté Lorca en mai dernier, faisant 9 morts, a bouleversé les collégiens et lycéens cantaliens qui ont décidé de réagir, avec l'appui de leurs enseignantes d'espagnol, en collectant des fonds à l'occasion d'un concert et d'un spectacle de soutien. Sollicité par les organisateurs et sensible à cette initiative généreuse, le Conseil Général a décidé d'attribuer une aide de 1000 euros pour soutenir cette démarche de solidarité. Josiane de Carlo, professeur d'espagnol au collège J. Ferry, qui connaît Lorca pour s'y être rendu dans le cadre des échanges scolaires ainsi qu'à titre personnel, est en GENDARMERIE NATIONALE : DES BANDES DESSINÉES POUR LA SÉCURITÉ DES ENFANTS SPECTATEURS DU TOUR DE FRANCE La Gendarmerie propose un dispositif de prévention à l’attention des enfants spectateurs du Tour de France sous la forme de bandes dessinées. De plus, parmi les 4 véhicules sonorisés de la Gendarmerie au sein de la caravane, un véhicule dédié aux enfants donne des conseils de sécurité vis-à-vis des véhicules de la Grande Boucle et bien entendu des coureurs. contact avec une association locale d'élèves et de parents. Elle témoigne : "au lendemain du drame, Lorca ressemble à une ville bombardée. 8000 logements restent inhabitables et des millions de personnes sont toujours hébergés dans le camp de Torrecilla. C'est pourquoi l'élan de solidarité cantalien et l'écho qu'il a rencontré sont si importants. Nous tenons à remercier tous ceux qui, comme le Conseil Général, s'y sont associés". « ils ont dit Colonel Laurent GERIN, commandant le groupement de gendarmerie du Cantal Tout au long des itinéraires empruntés par le Tour de France, les enfants restent un public particulièrement sensible et exposé. Le gendarme par expérience et par nature, souvent parent, gardera toujours un œil avisé sur les dangers inhérents au passage des coureurs mais il ne peut pas se substituer à la vigilance des pères et mères. Le jeune public noyé dans la masse ne peut pas faire l'objet d'une surveillance différenciée. Il est donc nécessaire que les parents se montrent responsables. Qu'ils tiennent leurs enfants et leur délivrent des conseils de prudence élémentaire : ne pas trop s'avancer, éviter de laisser dépasser la tête de la foule, ne pas jeter d'objets sur la route, ne pas se précipiter pour récupérer des supports publicitaires. » |