26 expressions politiques Tribune LE CONSEIL GÉNÉRAL A INVESTI CONSIDÉRABLEMENT DANS LE CANTAL CES DERNIÈRES ANNÉES ET IL CONTINUERA À LE FAIRE EN 2011 Continuer à investir pour améliorer le réseau routier départemental, accélérer le désen cla - ve ment d’Aurillac, conduire la rénovation des collèges Jeanne de la Treilhe à Aurillac, le méridien à Mauriac ou encore Blaise Pascal à St Flour, pour ne citer que quelques exemples, était et demeure primordial pour la majorité départementale qui ne considère pas faire ainsi vivre le Département audessus de ses moyens. Celles et ceux qui empruntent les routes et fréquentent ces « NICOLAS, FRANÇOIS, JEAN-LOUIS ET LES AUTRES » SAGA CO-PRODUITE PAR M BOUYGUES, B ARNAULT En page 3 du FIGARO du 12 octobre, on peut lire : « Le Président a lu Machiavel et ouvert le bal des ambitions. Il regarde, brouille les pistes, s’amuse, joue avec ceux qui dépendent de son jugement ». Ce constat, assez surprenant de la part d’un tel quotidien, ne s’applique t-il pas pleinement à l’épisode du remaniement ? En effet, que s’est-il passé depuis un peu plus de 6 mois ? Suite aux résultats des régionales un remaniement ministériel est annoncé à l’avance, une première ! Il est aussi mis en scène une télé réalité d’un tout nouveau genre : nous allons assister à l’affronte - LE CONSEIL GÉNÉRAL DIMINUE SES INVESTISSEMENTS DE 50% ! Depuis plusieurs exercices budgétaires, le Groupe Socialiste n’a eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur la situation financière du Département. Dans le prolongement du débat sur les orientations budgétaires, qui s’est tenu à l’Hôtel du Département le 5 novembre dernier, le constat est clair : le Conseil Général a vécu bien au-dessus de ses moyens financiers et en paie aujourd’hui les conséquences. L’an dernier, le rapport Klopfer avait souligné à juste titre et en toute objectivité, les excès de la majorité départementale, notamment en matière d’investis - sements. Le cabinet Klopfer ne juge pas l’opportunité des investissements, certainement collèges au quotidien savent combien ces investissements étaient et sont nécessaires ! Alors que le niveau des investissements de 2011 est de 34 millions d’euros, c'est-à-dire 2 millions d’euros au-dessus du montant des investissements réalisés en 2010, l’opposition conteste le trop d’investissement des années passées et le trop peu d’investissements des années à venir. Comment peut-on en même temps dénoncer un investissement qui hier aurait été excessif et qui aujourd’hui serait insuffisant ? Au prix d’une démarche rigoureuse de gestion entreprise ces dernières années, le Conseil Général propose en plus un pacte de stabilité fiscale aux Cantaliens, c'est-à-dire qu’il ne procèdera à aucune augmentation d’impôt sur la période 2011-2014. Le Cantal qui fait partie du peloton de tête des ment entre les candidats aux plus hauts postes de la République. Inutile de dire que les médias se délectaient par avance. Laissons nous aller et visionnons, en accéléré, la saga de l’été. Si au début, pour tenir le rôle principal, seuls deux noms étaient cités, bien vite, pour corser l’intrigue, d’autres noms de prétendants étaient lâchés. Au fils des épisodes, le feuilleton voyait donc,en fonction des desideratas du metteur en scène, de nouveaux acteurs, jeunes ou vieux, apparaître ou disparaître du devant de la scène. Ce qui devait arriver arriva, le jeu est devenu incontrôlable. Les rivalités de clans ont pris le dessus, les rivaux en sont venus publiquement aux petites phrases assassines. L’un des protagonistes du départ a, un temps, eu les faveurs mais l’autre a su, à mots couverts, faire entendre, au metteur en scène, qu’il voulait conserver le premier rôle. Son vœu exhaussé, l’heureux élu en a aussi profité pour imposer, lors du tous utiles, mais le manque de prudence vis-à-vis des lourdes conséquences de ce choix que nous payons aujourd’hui. On pouvait à ce titre pointer l’année 2008 comme celle du basculement, avec une voilure d’investissements irraisonnée, entraînant dans son sillage un recours à l’emprunt immodéré ainsi qu’une imposition sur les ménages particulièrement excessive. Ayant dès lors « brulé » toutes les marges de manoeuvre financières de la collectivité, la majorité départementale n’a eu d’autres choix, depuis 2009, de proposer aux cantaliens des budgets rigoristes et sans ambition. Dans le droit fil, les orientations budgétaires pour 2011 montrent une capacité d’investissements en chute libre : 26 M € d’investissements/an sur la période 2011-2014, alors que sur la période 2006-2009, les investissements se chiffraient à 50 M € /an, ce qui représente au total une baisse de près de 50%. départements qui ont le moins augmenté leurs impôts ces 10 dernières années (60 départements sur 95 ont plus augmenté leurs impôts que le Cantal), peut continuer sereinement à assumer ses compétences. A noter enfin que cette année, grâce à l’action de nos parlementaires de la majorité, le Cantal bénéficiera pour la première fois et c’est historique, d’une péréquation au titre des droits de mutation et d’un concours financier de l’Etat qui devraient atteindre 6 millions d’euros de recettes nouvelles. La démonstration, si besoin en était encore, que l’Etat n’abandonne pas le département du Cantal. Voilà la réalité ! Gérard LEYMONIE, pour le groupe de la Majorité Départementale casting, une bonne partie de ses amis. Va-t-il y avoir une suite ? Si Machiavel tire encore les ficelles, ne pourrait-on pas imaginer que le metteur en scène et le premier rôle sont de connivence, le premier restant jusqu’en 2017 le second lui succédant –Epilogue insensé… ? Revenons à la dure réalité. Il nous était promis un nouveau scénario, plus proche des gens, s’inspirant mieux des réalités de la vie et plus particulièrement de ses difficultés, un scénario qui ne serait pas écrit que pour satisfaire les spectateurs de premier rang. Et bien non ! L’histoire ne changera pas, le scénario sera toujours le même, à la « DALLAS », combines, intrigues, faveurs, disgrâces, mais surtout avec la même fin : les petits gens seront encore les dindons de la farce. Le groupe du Rassemblement Démocratique Une baisse de 50% des investissements en moins, c’est du jamais vu ! Que deviendrait l’économie du pays si tous les acteurs économiques en faisaient de même ? Nul doute que les entreprises, notamment celles du B.T.P., vont durablement ressentir cette rigueur inégalée. De même, les communes vont-elles voir inexorablement diminuer de façon drastique les subventions d’équipement en provenance du Conseil Général du Cantal ? Comme nous l’avions dit l’an dernier, et contrairement à ce que prétend la majorité départementale, une situation financière qui appelle l’alourdissement de la dette, la hausse des impôts et une diminution de moitié des investissements est bel et bien une situation des plus inquiétantes ! Le Groupe Socialiste du Conseil Général : Florence MARTY - Alain CALMETTE Charly DELAMAIDE - Gérard SALAT |