[15] Cantal Avenir n°72 oct/nov/déc 2010
[15] Cantal Avenir n°72 oct/nov/déc 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°72 de oct/nov/déc 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Cantal

  • Format : (210 x 298) mm

  • Nombre de pages : 28

  • Taille du fichier PDF : 3,6 Mo

  • Dans ce numéro : montée du Puy Mary... le Cantal accueille le Tour de France.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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10 social SOLIDARITÉ Une épicerie pas comme les autres Dans une conjoncture difficile, plus que jamais la cohésion sociale est une priorité, la Ville de Saint-Flour et le Conseil Général l’ont bien compris. Depuis le mois de septembre, l’épicerie sociale Les Quatre- Vents, à Saint-Flour, propose des denrées alimentaires et des produits d’hygiène et d’entretien à moindre coût. Cette structure s’inscrit dans le cadre d’une politique sociale forte de la Ville en direction des publics en difficulté qui prend la forme d’un contrat social doté d’un programme opérationnel d’actions pour la période 2010- 2012. L’idée d’une épicerie sociale est venue, entre autres, d’une volonté de rompre avec les systèmes d’assistanat. UN DISPOSITIF INTERACTIF La participation financière ainsi que l’accompagnement par un profes - sionnel de l’action sociale sont la clé de voûte du dispositif. L’épicerie sociale s’adresse à toute personne en difficulté, selon des critères de ressources précis. Une conseillère en économie sociale et familiale est chargée de l’instruction des dossiers, validés par un comité d’attribution représentatif des forces La participation du Conseil Général au contrat social s’élève à 24 490 € sur 3 ans. Septembre 2010 - Saint-Flour - Inauguration de l’épicerie sociale vives du territoire. Au final, le béné - ficiaire réalise des économies en payant seulement 10 à 30% du prix des denrées proposées, tout en étant accompagné dans une démarche d’insertion socioprofessionnelle avec un objectif, le retour à l’autonomie. D’un bout à l’autre de la chaîne, la soli darité est omni - présente : l’épicerie réunit l’ensemble des organismes sociaux et des associations caritatives autour de leurs complémen tarités (Secours Catholique, Secours Populaire, Banque alimentaire, Équipes Saint- Vincent, Association de développement des épiceries solidaires, CAF) ainsi que ERDF, la Caisse d’Épargne, l’Etat et l’Union européenne. La personne est accueillie par des bénévoles avec un suivi personnalisé au plus proche de ses besoins. L’enjeu réel : permettre au bénéficiaire de se projeter, d’être à nouveau acteur de sa propre vie économique. CONTACT Epicerie Sociale, 14, av. de Besserette - 15100 St-Flour 04 71 60 61 27 « Dans ce contexte social difficile, les élus se doivent d’organiser la solidarité en faveur des publics les plus sensibles. Je tiens à saluer la collaboration entre partenaires publics et privés qui a permis la mise en place de ce dispositif, pour un fonctionnement annuel prévu de 40 000 €. « ils ont dit Pierre JARLIER Sénateur Maire de Saint-Flour » ils ont dit Marie-Claude DELCROS Adjointe aux affaires sociales à la Mairie de Saint-Flour Vice-Présidente du CCAS L’épicerie sociale est adap - tée au contexte actuel. On est passé d’un système palliatif, celui des bons alimentaires, au dispo - sitif interactif de l’épicerie sociale. C’est un lieu accessible aux handicapés et aux per sonnes à mobilité réduite, un cadre valorisant où l’on peut venir discuter. On ne laisse personne de côté quelles que soient les difficultés rencontrées. »
VEILLE SANITAIRE Le laboratoire départemental, sentinelle de la santé Installé sur les hauteurs d’Aurillac, dans un bâtiment moderne et fonctionnel parfaitement adapté aux contraintes d’hygiène et de sécurité qu’imposent ses missions, le Laboratoire est un Service du Département du Cantal. Le tarif des analyses qu’il réalise est fixé chaque année par le Conseil Général. Il intervient dans trois secteurs d’activité tout simplement essentiels à notre vie quotidienne. UNE TRILOGIE DE COMPÉTENCES ET UN SERVICE DE PROXIMITÉ La santé animale, l’hygiène alimen taire et l’eau-environnement, la métrologie sont les trois domaines de compétence couverts grâce à sept unités techniques et un service prélèvements. Représentant 60 à 70% du chiffre d’affaires, la santé animale concerne la prophylaxie des maladies régle mentées, essentiellement pour les bovins mais pas seulement, le suivi des cheptels, les contrôles liés aux transac tions commer - santé et environnement Quel est le point commun entre un bovin malade, l’eau d’une piscine, vos produits alimentaires et… un thermomètre ? Vous ne voyez pas ? C’est que l’essentiel est invisible pour les yeux, mais pas pour le Laboratoire Départemental d’Analyses et de Recherche du Cantal (LDAR). 34 agents Le LDAR en 2009 40 000 demandes d’analyses 370 000 échantillons analysés CONTACT LDAR - 100, rue de l’Egalité - 15013 Aurillac Cedex 04 71 45 48 80 - ldar15@cg15.fr - www.labo.cantal.fr 2,65 millions € de chiffre d’affaires (1,9 million € en 2005) ciales, les certifications sanitaires, la participation aux réseaux de surveillance (vache folle/ESB, trem blante) et l’aide au diagnostic vétérinaire. L’hygiène alimentaire englobe les contrôles de produits artisanaux et industriels de l’agroalimentaire, ce qui représente environ 300 clients. En outre, il propose des actions de conseil et de formation. Le domaine de l’eauenvironnement couvre le contrôle sanitaire des eaux de consommation et de loisirs, la surveillance des stations d’épuration et des eaux de rivières. Le laboratoire réalise également les prélèvements et les analyses de légio - nelles. Ce secteur représente 30 à 40% du chiffre d’affaires. Depuis 1999, le Laboratoire dispose d’un service de métrologie reconnu au plan national qui réalise l’étalonnage des appareils de mesure pour le domaine des températures. Cette compétence intéresse, par exemple, les systèmes de mesure de température servant à des échanges commerciaux. Accrédité par le COFRAC (COmité FRançais d’ACcréditation) depuis 1995, le Laboratoire est organisé autour d’un système de management de la Qualité qui lui permet d’assurer l’impartialité, la confidentialité des résultats et d’avoir une reconnaissance nationale de ses compétences. ils ont dit Catherine PARISOT Directeur du Laboratoire Départemental « Nous avons la volonté de maintenir cet outil de service public qui est important pour un département rural comme le nôtre, notamment dans le domaine de la santé animale. La gestion de la crise de la FCO (Fièvre Catarrhale Ovine) a montré la réactivité du Laboratoire et la capacité de mobilisation de nos techniciens. Particuliers, artisans, PME peuvent faire appel à nous dans les domaines de compétences du Labo - ratoire. Nous avons un savoir-faire permettant de répondre à certaines nécessités de santé publique et d’assurer un service de proximité. » 11



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