6 dossier (suite) Louis François FONTANT Président de la Chambre d’Agriculture du Cantal ils ont dit « Avec 15% de la population active, soit cinq fois plus que la moyenne nationale, l’agriculture est une activité essentielle dans le Cantal par son rôle économique, social et territorial. C’est pourquoi, bien naturellement, Chambre d’Agriculture et Conseil Général se retrouvent sur des objectifs communs qui s’expriment à travers notre convention relative au programme de soutien du Département à son agriculture. Bien que les contraintes budgétaires du Conseil Général ne lui permettent pas de poursuivre le soutien apporté à quelques actions hors convention, il faut saluer le renouvellement de cette convention pour un montant – 10 275 000 euros – identique à celui de la période précédente. Le soutien aux AOC fromagères, introduit en 2007 du fait de la signature des décrets Cantal et Saint Nectaire, s’amplifie dans ce nouveau programme. Il en est de même du soutien aux productions hors sol qui traversent une grave crise depuis plus de deux ans : c’était là notre deuxième priorité. Mais cette convention poursuit l’effort entrepris, de façon très spécifique à notre département, sur l’amélioration génétique de nos races locales, la modernisation de nos bâtiments d’élevage, le soutien aux autres filières qualité, l’installation et la diversification. » ils ont dit Nicolas CUSSAC Nouveau Président des Jeunes Agriculteurs Cantaliens. Eleveur à SAINT-FLOUR « La nouvelle convention agricole donne des perspectives aux productions du Cantal. Elle permet d'accompagner les orientations données par la profession pour pérenniser les exploitations et favoriser l’installation. Elle va contribuer au maintien d’une dynamique, c’est essentiel pour nous. En outre, la partie de la convention qui porte sur la promotion fromagère bénéficiera à tout le monde, au-delà même de l’agriculture. Le département et le fromage Cantal, c’est un même combat ! Enfin je crois qu’il est indispensable de donner une image plus juste de notre métier. Et plus de sens. L’agriculteur est quelqu’un de dynamique et qui doit faire preuve d’une grande polyvalence. Rares aujourd’hui sont les professions qui exigent autant de qualifications : chef d’entreprise, gestionnaire, vétérinaire, et j’en passe. Un stagiaire m’a dit un jour : « C’est incroyable le niveau de compétences que vous devez avoir ! » Je souhaite que cette réalité soit mieux comprise, pour le plus grand bénéfice de la profession toute entière et de tous nos concitoyens. »