Expressions politiques 22 Tribune libre CHOISIR ENTRE L’ACTION ET LA GESTICULATION La majorité départementale a fait des choix et elle les assume : Oui, la RN 122 est un enjeu majeur pour le désenclavement du Cantal et d’Aurillac en particulier et fait l’objet depuis beaucoup trop longtemps de débats au sein de l’assemblée départementale. Oui, nous avons décidé de participer à son financement aux côtés de l’État et d’apporter notre contribution à sa réalisation. Oui, il reste encore beaucoup à faire et à obtenir sur cet axe. Oui, il faudra du temps pour une modernisation définitive de ce tracé que le Cantal est en droit d’attendre. UNE ÉDITION TARDIVE : L’ANNÉE 2010 A COMMENCÉ… Avec son flot de faits divers que les médias, particulièrement les journaux télévisés, se sont emparés avec une morbide délectation. Les uns plus affreux que les autres : un lycéen en poignarde un autre, drame de la séparation : un homme égorge ses trois enfants, au « DAKAR » dès la première étape une spectatrice est tuée. À force d’entendre les récits détaillés de ces tueries sans réel mobile, sans le « faire exprès » le citoyen « lambda » s’imprègne totalement de l’idée que l’insécurité est en tous lieux. LES MÉANDRES DE LA RN122 Depuis le transfert de l’ex RN 120 (Aurillac – Tulle) au Département, une seule route du Cantal est du ressort de l’Etat : la RN 122. Son amélioration est un serpent de mer qui défraie la chronique depuis des dizaines d’années. A la lecture des annonces récentes, on pourrait croire que ce dossier est enfin en en voie d’aboutir. La réalité est plus contrastée. Pour la période 2010-2014, l’Etat vient de faire connaître les sommes consacrées aux routes nationales de la région Auvergne : sur un montant de 254 millions d’euros, seuls 42 seront attribués au Cantal contre 100 Mais, ne faut-il pas un début pour espérer une fin ? L’opposition socialiste aurait-elle la mémoire courte ? A-t-elle déjà oublié que nous n’avions jamais obtenu autant de crédits sur cette route nationale au sud d’Aurillac ? Pourquoi omet-elle de préciser que toutes les agglomérations auvergnates s’engagent dans leur projet de désenclavement sauf celle d’Aurillac ? Pourquoi le Conseil Régional refuse-t-il de participer à son financement alors que 20 régions sur 22 ont fait le choix d’investir sur leurs routes nationales ? Une nouvelle fois, alors que la majorité, autour de son Président Vincent DESCOEUR, s’évertue à construire et à faire avancer les En période préélectorale ou électorale, peut-on trouver meilleure recette pour gagner des voix qu’en surfant sur cette psychose ? En effet, tant que l’on parle et reparle de ces abominables faits divers, tous les autres problèmes sont mis sous l’éteignoir... Rien ou très peu sur le chômage, sur la fracture sociale, sur le mal-être qui a envahi notre société. Et pourtant 2010 verra le nombre de chômeurs continuer de s’accroître, le déficit annuel va atteindre des montants abyssaux (M. Eric WOERTH prévoit 150 milliards d’euros). Le gouffre de la « SECU » va très probablement engendrer de nouvelles et pour la Haute-Loire, par exemple !!! Cette répartition est inacceptable. Ces 42 millions d’euros iront en grande partie sur la déviation de Sansac-de- Marmiesse et le contournement sud d’Aurillac, le reste étant affecté à quelques acquisitions foncières à Polminhac et à trois créneaux de dépassement entre Murat et Massiac. Comment se satisfaire d’une program - mation qui remet aux calendes grecques la déviation de Maurs, qui s’arrête en cul de sac à Figeac sans raccordement à l’autoroute A20, qui ne souffle mot d’une traversée de Vic/Cère indigne d’une route nationale ? Comment se satisfaire d’un tracé qui s’entête à envisager des travaux sans fin dossiers du Cantal, l’opposition se réunit à grands coups de conférences de presse pour critiquer sans jamais rien proposer ni valider et se complait à tout dénigrer au seul profit de calculs politiciens ou d’ambitions personnelles mais au détriment des Cantaliens. Nous avons choisi notre camp : celui de l’ACTION• celui qui entend donner une image dyna - mique et positive de notre département• celui qui s’engage pour le Cantal. Gérard LEYMONIE Président du Groupe de la Majorité Départementale sévères ponctions dans nos porte-monnaie et en ce qui concerne les retraites, il faudra immanquablement : cotiser plus, travailler plus mais toucher moins. Arrêtons là ce qui ne sera (peut-être) qu’élucubrations ! Nous formons, avec la plus grande sincérité, nous élus du G.R.D. le vœu que notre département surmonte les difficultés que de nombreuses collectivités connaissent en ces temps de crise et souhaitons à tous les Cantaliens une bonne et heureuse année. G.R.D. entre Murat et Massiac alors que le débouché sur l’autoroute A75 serait beaucoup plus efficace, rapide et sûr par Saint-Flour via la Planèze ? Nous avons contribué, avec d’autres, à obtenir l’inscription du contournement sud d’Aurillac dans la programmation de ces dix prochaines années, au même titre que la déviation de Sansac-de-Marmiesse. Mais ce résultat ne peut suffire à crier victoire tant les perspectives de modernisation proposées de la RN 122 témoignent, encore une fois, du peu de considération portée à notre département Florence MARTY - Alain CALMETTE - Charly DELAMAIDE - Gérard SALAT Le Groupe Socialiste |