4 cadre de vie LE RÉSEAU CHALEUR BOIS Bois énergie : On y croit dur comme fer ! Avec le soutien du Département, le réseau chaleur bois trouve sa place sur le territoire cantalien. Exemples avec le Centre Hospitalier d’Aurillac et la Commune de Marcolès. Pour ses besoins de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, le Centre Hospitalier d’Aurillac utilisait la chaleur produite par le four d’inci nération des ordures ména gères jusqu’à l’arrêt de celui-ci. Pour des raisons envi ron ne mentales et finan cières, le choix s’est porté sur l’installation d’une chauf ferie ali - mentée en bois, composée de deux chaudières à pla quettes forestières et déchets de scieries. LES ACTEURS LOCAUX ENGAGÉS En partenariat avec le Conseil Régional, le réseau de chaleur sera étendu pour chauffer l’ensemble des bâtiments du Lycée Emile Duclaux à proximité immédiate de l’hôpital. Le Département a subventionné ce programme à hauteur de 70 000 euros. Par ailleurs, des acteurs locaux regroupant Avenir Bois Energie (ABE), la coopérative Unisylva et ONF Energie ont emporté le marché de fourniture du combustible (24 000 m 3 par an). Pour assurer la production de celui-ci dans les meilleures conditions, la société ABE, regroupant la plupart des exploitants forestiers et scieurs du Cantal, s’est dotée d’un broyeur à bois de grosse capacité dont l’acquisition a été soutenue par le Conseil Général à hauteur de 24 850 euros. MONTÉE EN PUISSANCE Le réseau de chaleur bois de la Commune de Marcolès que le Département a financé à hauteur de 85 000 euros, plus une aide à l’adaptation du réseau interne de distribution de chaleur de la Maison Familiale, concerne 15 bâtiments au Marcolès - Silo à bois total (bâtiments communaux et privés confondus). La chaufferie bois assure plus de 85% des besoins pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. Le combustible utilisé est du bois déchiqueté issu de résidus de coupe forestière et bocagère. Ces deux exemples s’ajoutent à d’autres programmes à Chalinargues, Saint-Flour, Murat, Chaudes-Aigues ou encore Arpajon-sur-Cère. Ils témoignent de la reconnaissance de l’énergie bois et de sa montée en puissance. C’est de bon augure pour l’avenir et la valorisation des filières locales de production et d’exploitation forestières mais aussi pour celles de première transfor - mation du bois. La nouvelle chaudière du Centre Hospitalier d’Aurillac Chaufferie bois de Marcolès. |